A1. Rassemblement, complément, cartographie et remise en forme des informations générales nécessaires au projet
La première action préparatoire est d'abord de rassembler dans un système géographique l'ensemble des informations nécessaires au projet. Cela implique de disposer de couches d'informations sur :
- l'occupation actuelle du sol (milieu, végétation, biotopes) et définition des enjeux biologiques,
- le potentiel d'accueil du milieu pour les habitats d'intérêt communautaire qui sont visés mais aussi en relation avec la production sylvicole en tenant compte des types de sols (pédologie, drainage, profondeur, granulométrie), relief (modèle numérique), orientation, ... pour affiner localement la définition des stations,
- le parcellaire cadastral pour identifier de manière univoque les propriétaires et gestionnaires concernés,
- l'historique des travaux, revenus et investissements récents dans ces zones afin d'évaluer, au regard de la productivité attendue, des situations locales (difficulté d'entretien des drains, de la réalisation des éclaircies et de la coupe, risque de chablis, ...) le potentiel économique attendu des zones visées.
Ces informations permettent d'identifier les zones prioritaires dans la zone de travail et de discuter avec les propritétaires des options de gestion futures.
A2. Cartographie détaillée des sites et plan de restauration
Après l'adhésion des propriétaires et l'identification des parcelles qui seront restaurées, la mise en oeuvre des travaux de restauration implique :
- la réalisation d'une cartographie très précise de la végétation, du relief du sol, de l'écoulement des eaux dans et en bordure du site
- une définition très précise des travaux à faire (coupes des épicéas, exportation des rémanants et/ou utilisation pour boucher les drains, remplissage des drains, creusements de dépressions, construction de barrages minéraux ou en palplanches, ...).
Ces informations permettront de définir les plans de restauration de chaque zone avec la définition des objectifs à atteindre, la définition des actions à faire, la chronologie des travaux à effectuer. Elles serviront aussi à archiver ce qui a été réalisé au cours du projet.
Exemple de cartographie de plans de restauration pour 3 sites (version 2007 - Vue détaillée (JPG-325 ko) )
A3. Définition des plans de gestion
A la fin du projet, un plan de gestion est rédigé pour les différents sites restaurés.
Ce plan comporte :
- une description de l'intérêt biologique du site (base de données SGIB)
- une carte des biotopes
- une carte des biotopes objectifs (ce à quoi on voudrait arriver)
- une carte des unités de gestion (les zones qui seront gérées de la même manière : fauchage, pâturage etc.)
Un calendrier permet d'organiser les différentes actions et un budget d'en estimer le coût.
La majorité des sites sont destinés à devenir des Réserves Naturelles Domaniales ou d'un statut de conservation de la nature, ils resteront donc propriétés des communes et des privés mais la gestion des sites sera à la charge de la Région wallonne.
Exemple de cartographie du plan de gestion pour les plaines de la Converserie (version 2007 - Vue détaillée (JPG-288 ko) )