F1. Coordination du projet

Une équipe de 3 personnes (1 coordinateur - Gérard Jadoul; 1 scientifique : Axelle Dierstein ; 1 technicien : Pierre-Yves Warlomont) a été engagée pour assurer la gestion quotidienne et réaliser les ambitieux objectif du projet. Un Comité de pilotage rassemblant les représentants des différents partenaires du projet (UGCSH; DNF et CRNFB; PGISH; CRIE) a été mis en place dès le départ pour encadrer les travaux de l'équipe du projet. Ce Comité s'est au départ réuni à un rythme très soutenu puis lors des étapes de remises de rapport à la Commission et à la Région Wallonne ou lorsque des décisions devaient être prises.

La comptabilité du projet a été contrôlée par une fiduciaire avant d'être soumise à la Commission européenne et à la Région wallonne. Tous les achats et sous-traitance ont toujours fait l'objet d'appel d'offres. L'elligibilité de toutes les dépenses a été évaluée par la Commission européenne avec une possibilité de contrôle de la Cour des comptes européenne.

F2. Monitoring scientifique

L'objectif est de de mettre en place un monitoring scientifique périodique pour évaluer l'impact des travaux réalisés et suivre l'évolution des biotopes et des populations d'espèces. Ce monitoring est d'abord indispensable pour justifier les montants importants investis sur le terrain. Il l'est aussi pour identifier les techniques qui fonctionnent le mieux ou celles qui représentent le meilleur rapport efficacité/coût.

Différents indicateurs sont étudiés :

• la végétation avec des carrés permanents (4 x 4 m) où on effectue des relevés phytosociologiques. L'objectif est de suivre la dynamique de recolonisation et de pouvoir comparer différentes méthodes de restauration
• les oiseaux avec des points d'écoute pour suivre les conséquences de changement de structure de la végétation et de la capacité d'accueil
• les papillons et les libellules pour évaluer l'effet de la restauration des réseaux écologiques (dynamique régionale des populations)
• la qualité de la nourriture des cervidés à travers la teneur en azote des martières fécales

Les protocoles expérimentaux et la méthodologie ont été mis en place durant le projet avec le lancement des premiers relevés dès 2005 voir 2004 pour certains groupes biologiques. Des formations ont été organisées pour bénéficier d'un renfort de bénévoles et d'agents forestiers capables de participer aux inventaires des papillons et des libellules pour épauler les naturalistes des groupes LYCEANA et GOMPHUS et les scientifiques du CRNFB. Les relevés phytoscociologiques sont pris en charge par le CRNFB et les points d'écoute d'oiseaux par des spécialistes de l'association AVES.

Toutes les données sont encodées dans le standard Data Fauna Flora et sa version d'encodage en ligne promus par le CRNFB pour que les données puissent être compatibles avec d'autres usages (Atlas, fiches SGIB, ...).

Comme les résultats évoluent au fil du temps, ils sont présentés dans le dossier AfterLIFE .