Disparition complète des groupements végétaux caractéristiques des sources, des berges, des rive des ruisseaux forestiers.
- Eliminer tous résineux sur une largeur minimale de 25 m de part et d'autre des ruisseaux, y compris ceux qui ont été transformés en drain;
- Laisser évoluer naturellement le couvert feuillu (saulaie, boulaie, aulnaie);
- Lorsque le couvert devient trop homogène sur l'ensemble du vallon, ouvrir plusieurs zones de quelques ares;
- Pour les espèces végétales rares, protégées ou non, opter pour des mesures de gestion plus fines (coupes d'arbustes, fauche, étrépage, ...) en concertation avec un biologiste;
- Lors des travaux de débardage, éviter absolument le lit du cours d'eau et sa plaine alluviale; lorsque le franchissement du ruisseau est indispensable, passer le plus possible à la perpendiculaire de celui-ci et de toute manière en dehors des zones humides;
- Pour les zones de sols hydromorphes actuellement enrésinées, pratiquer des éclaircies fortes afin de régénérer la végétation semi-naturelle de ces milieux et au terme de l'exploitation, laisser évoluer spontanément la végétation semi-naturelle (boulaie tourbeuse, chênaie pédonculée à bouleaux, lande tourbeuse, ...). Au terme de l'exploitation résineuse, laisser évoluer spontanément ces milieux vers des boisements semi-naturels feuillus.
- Dans les zones de sols tourbeux (aux sources du ruisseau), toujours occupés par des peuplements résineux non-productifs, pratiquer des mise-à-blanc inférieures à deux hectares et effectuer un peignage du sol afin de regénerer les habitats et les espèces typiques des landes tourbeuses.