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Les libellules de Wallonie

Depuis plus de 20 ans, les libellules de Wallonie sont surveillées car l'évolution de leurs populations nous donne des indications sur la qualité de notre environnement et sur les modifications climatiques.

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Photos : M. Garin, Y. Barbier, L. Simon


En Belgique, l'histoire de l'odonatologie (étude des Odonates) remonte au début du XIXème siècle avec les précurseurs que furent P.L. Vander Linden et le Baron Edmond de Selys-Longchamps. La première liste d'espèces, proposée par de Selys-Longchamps, fut publiée en 1837. Actuellement, 64 espèces d'Odonates ont été répertoriées en Wallonie (69 en Belgique), ce qui en fait un groupe relativement aisé à appréhender.

Le sort de ces insectes parmi les plus attrayants est intimement lié à celui des milieux humides puisque leurs larves présentent un mode de vie aquatique. Connues de tous, les libellules suscitent un intérêt croissant auprès des naturalistes. Elles peuvent en effet être identifiées et observées à distance, à l'aide de jumelles, comme les oiseaux.

Ils présentent par ailleurs des qualités indicatrices indubitables, justifiant leur prise en compte dans les programmes de surveillance de l'état de l'environnement wallon par bioindicateurs (projet SURWAL initié en 1989) et de surveillance de la Biodiversité (projet ISB initié en 1996). En effet, ils sont à la fois sensibles aux modifications de leur habitat (physionomie, qualité d'eau,...), du climat et sont dépendants, en tant que prédateurs, de la richesse de la faune aquatique en général.

Outre les libellules, le volet "insectes" comprend aussi les papillons de jour (Lépidoptères Rhopalocères).

Ces deux programmes ont permis d'accumuler au fil des ans une somme d'informations considérable sur les libellules et les habitats aquatiques qu'elles fréquentent en Wallonie et en Belgique.

Les relevés de terrain sont assurés essentiellement par les collaborateurs bénévoles du Groupe de Travail Libellules Gomphus.


Objectifs des suivis

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Photo : S. Pierret

  • L'inventaire de la biodiversité, dont le but est de fournir une image actuelle la plus précise possible de la situation des espèces en Région wallonne, d'identifier les plus menacées ainsi que les sites qui les abritent;
  • La surveillance de la biodiversité, dont le but est de dégager les tendances évolutives des populations, en particulier celles des espèces les plus menacées.
  • L'élaboration de stratégies de conservation, visant à préserver les populations en sursis et, si possible, à favoriser leur redéploiement.
  • La surveillance de l'état de l'environnement, cherchant à mettre en évidence certaines tendances et évolutions générales de l'environnement wallon en tirant parti du caractère " bioindicateur " des libellules.

Alors que la logique "inventaire" implique des prospections très larges de façon à inventorier un maximum de sites, l'approche "surveillance" se base plutôt sur des relevés ciblés et récurrents sur un réseau de stations d'échantillonnage.


Produits réalisés dans le cadre de cette mission

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Photo : L. Simon

  • Elaboration et mise à jour de liste rouge
  • Rédaction de fiches écologiques et de plans d'action
  • Publications de comptes-rendus, articles et d'atlas
  • Collaboration avec les services extérieurs de la D.N.F
  • Complétion et création de Sites de Grand Intérêt Biologique (SGIB)


Le Groupe de Travail Gomphus

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En Wallonie, un Groupe de Travail réunit les naturalistes intéressés

ou passionnés par Libellules.

Pour en savoir plus ou rejoindre le Groupe de Travail Gomphus

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