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Synonymes : | Français : Oreillard roux, Oreillard commun Allemand : Braunes Langohr Néerlandais : Grootoorvleermuis Espagnol : Orejudo Dorado Anglais : Brown Long-eared Bat |
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Groupe biologique : | Animaux / Vertébrés / Mammifères / Chauves-souris |
L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes.
Cette petite espèce est caractérisée par de grandes oreilles, aussi longues que le corps.
Les oreilles sont très mobiles. Au repos ou en léthargie, elles sont généralement cachées sous les ailes: seuls les tragus restent alors visibles.
Longueur tête et corps: 42-55 mm
Longueur avant-bras: 35,5-42,8 mm
Longueur oreilles: 31-43 mm
Envergure: 240-285 mm
Poids: 6-9 g.
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 2a du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 2) que cette espèce est intégralement protégée (espèce strictement protégées en vertu de l'annexe IVa de la Directive 92/43/CEE et de l'annexe II de la Convention de Berne). Cette protection implique l'interdiction :
Les interdictions visées aux points 1°, 2°, 5°, 6° et 7° de l'alinéa précédent s'appliquent à tous les stades de la vie des espèces animales visées par le présent article, y compris les oeufs, nids ou parties de ceux-ci ou des spécimens.
Les Articles 5 et 5bis définissent les modalités de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales. Voir l'AGW du 20 novembre 2003 relatif à l'octroi de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales (M.B. 20.01.2004).
Convention de Berne , annexe 2 : Sont notamment interdits : a) toute forme de capture intentionnelle, de détention et de mise à mort intentionnelle; b) la détérioration ou la destruction intentionnelles des sites de reproduction ou des aires de repos; c) la perturbation intentionnelle de la faune sauvage, notamment durant la période de reproduction, de dépendance et d'hibernation, pour autant que la perturbation ait un effet significatif eu égard aux objectifs de la présente Convention; d) la destruction ou le ramassage intentionnels des oeufs dans nature ou leur détention, même vides; e) la détention et le commerce interne de ces animaux, vivants ou morts, y compris des animaux naturalisés, et de toute partie ou de tout produit, facilement identifiables, obtenus à partir de l'animal, lorsque cette mesure contribue à l'efficacité des dispositions de cet article.
Directive Faune-Flore-Habitat, annexe 4 : espèce strictement protégée, la capture et la mise à mort intentionnelle est interdite tout comme la perturbation des phases critiques du cycle vital et la destruction de leurs aires de repos et de leurs sites de reproduction.
Distribution en Belgique : | Flandre, Bruxelles, Wallonie Sources :Verkem et al. 2003 – DEMNA 2011 |
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Statut de présence : | Hi : hivernant, Re : reproduction |
Indigenat : | Or : indigène |
Type de distribution : | NE : non évalué |
Carte : | |
Ecologie : | Régime alimentaire : Lépidoptères hétérocères (Noctuidae surtout et Hepialidae) et Diptères (Tipulidae, Limoniidae, Anisopodidae, Chironomidae, Simulidae, Ceratopogonidae, Sciaridae, Psychodidae, Syrphidae, Empididae, Muscoidea), ainsi que Dermaptères (Forficulidae), Trichoptères, Arachnidae, Chilopodes, Coléoptères (Pterostichus, Scarabaeidae, Curculionidae), Neuroptères (Hemerobiidae, Chrysopidae), Hémiptères (Miridae, Psyllidea, Aphididea), Hyménoptères (Chalcidoidea, Ichneumonidae) (d'après Shiel et al. 1991, Beck 1995) Comportement de recherche de nourriture : surtout le glanage du feuillage (foliage gleaning) Habitat de reproduction : Les colonies de reproduction d'oreillards sont le plus souvent observées dans des combles de bâtiments. Les trous d'arbres, et les nichoirs sont aussi occupés. Terrain de chasse : Il affectionne les lisières forestières, les vergers, les prairies bocagères, les haies et les arbres isolés. Il peut chasser jusqu'à 3 km du gîte. Habitat d'hivernage : Il établit ses quartiers d'hiver dans des sites souterrains naturels (grottes) ou artificiels (mines, galeries, glacières, caves, ouvrages militaires enterrés, bunkers, tunnels, ...). L'accès peut se faire en vol direct ou par reptation. L'écologie et les habitudes alimentaires de l'espèce ont été étudiées en Région wallonne par Motte (2011). |
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Tendance : | EX : extension |
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Espèce menacée : | Oui |
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Statut : | LC : non menacée |
Liste : | NE |
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Stratégie de conservation : | Pas de stratégie identifiée. L'espèce fait l'objet d'actions de conservation visant principalement à : - protéger et aménager les gîtes de reproduction occupés par l'espèce - aménager des gîtes potentiels d'estivage |
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