Faciès des chênaies-frênaies neutrophiles atlantiques (unité G1.A1b) où le frêne domine largement la strate supérieure, parce qu'il est issu soit d'une phase de régénération, soit d'un traitement sylvicole qui l'a favorisé. Cet habitat correspond donc à l'unité G1.A1b, mais il peut être utilisé en complexe avec ce code dans le cadre de cartographies de sites devant mener à des mesures de gestion où la connaissance précise du faciès est nécessaire. Les formations pionnières ou plantations de frêne occupant des terres agricoles récemment abandonnées et dont la strate herbacée ne comprend qu'un faible nombre d'espèces, essentiellement nitrophiles, ne sont pas comprises dans cette unité, mais dans l'unité G1.A29.
Par exemple : G1.A1bb # G1.A25 pour une chênaie-frênaie neutrophile atlantique de substitution de la hêtraie, dominée par le frêne.

• Limoneuse : assez rare
• Condroz : assez rare
• Fagne-Famenne : absente ?
• Ardenne : absente
• Jurassique : absente

Faciès dominée par le frêne des forêts décrites dans l'unité G1.A1b.

• =équivalent 41.35 - Frênaies atlantiques mélangées à jacinthes

- Faciès à frêne des chênaies-frênaies neutrophiles médio-européennes (G1.A1d # G1.A27) : frênaies présentant les mêmes caractéristiques générales, mais dans le domaine médio-européen. La jacinthe en est systématiquement absente, mais il existe un habitat intermédiaire entre les unités G1.A1b et G1.A1d au niveau de la zone de transition entre les domaines atlantique et médio-européen.

- Frênaies-aulnaies des cours d'eau lents (G1.213) : Forêts alluviales pouvant être dominées quasi-exclusivement par le frêne, et ayant de nombreux groupes d'espèces communs avec les chênaies-frênaies atlantiques neutrophiles paraclimaciqueclimaciques (G1.A1ba) : groupes du lamier jaune, de la ficaire, de l'aspérule, de l'anémone, de la circée... Néanmoins, les frênaies-aulnaies ont généralement dans leur végétation herbacée des éléments alluviaux, absents des faciès à frêne des chênaies-frênaies atlantiques, et occupent, le long des cours d'eau, des terrasses plus basses.

- Frênaies post-culturales (G1.A29) : formations pionnières ou plantations de frêne occupant des terres agricoles récemment abandonnées et dont la strate herbacée ne comprend qu'un faible nombre d'espèces, essentiellement nitrophiles, et pas ou très peu de géophytes.

Espèces herbacées les plus fréquentes : Lamium galeobdolon, Ranunculus ficaria, Primula elatior, Angelica sylvestris, Polygonum multiflorum, Hyacinthoides non-scriptus, Anemone nemorosa, Lonicera periclymenum, Atrichum undulatum, Rubus fruticosus


Groupes :

- les mieux représentés : anémone, ficaire

- autres groupes bien représentés : aspérule, benoîte, circée, fougère femelle, germandrée, lamier jaune, reine des prés, stellaire holostée, ortie

Ce faciès peut provenir de l'évolution naturelle d'une station de hêtraie ou de chênaie-frênaie eutrophe après mise à blanc, mais il provient également fréquemment de plantations monospécifiques de frênes.

- enrésinement
- passage d'engins provoquant un tassement du sol lors de l'exploitation forestière
- drainage (chênaies-frênaies sur sols hydromorphes)

Ce faciès est très souvent d'origine anthropique (soit par colonisation naturelle après une mise à blanc, soit par plantation)

WIBAIL