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Résultat de la recherche : 73 espèces trouvées

Nom françaisNom latinOrigineStatut en WallonieListe rougeTendanceLégislation
Myotis brandtiiOrindigèneHihivernant
Rereproduction
DDdonnées déficientesDDdonnées déficientesLégislation existante
Murin de Brandt

Le murin de Brandt est un espèce difficile à identifier vu sa grande ressemblance avec le murin à moustaches. Les données hivernales de ces deux espèces sont toujours traitées ensemble, ce qui rend difficile l'évaluation de l'état des populations et la distribution de chacune d'elles.

Myotis daubentoniiOrindigèneHihivernant
Rereproduction
NTquasi menacéeSTstabilitéLégislation existante
Murin de Daubenton

Le murin de daubenton est une des espèces les plus fréquemment observées en hiver dans les milieux souterrains. Inféodée aux milieux aquatiques, elle capture des insectes à la surface de l'eau (rivières, étangs...) à l'aide de ses grands pieds. Elle installe son gîte d'été soit dans un arbre creux, soit dans un pont, à proximité immédiate de ses terrains de chasse.

Myotis nattereriOrindigèneHihivernant
Rereproduction
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Murin de Natterer

Le murin de Natterer est une espèce glaneuse, capturant grâce à ses assez grandes oreilles des insectes posés sur le feuillage. Il est reconnaissable en hiver à son ventre blanc immaculé et à ses oreilles assez longues, recourbées "en pointe de ski". En été, il choisit souvent un trou d'arbre pour y établir son gîte.

Myotis dasycnemeOrindigèneHihivernant
Mimigrateur
VUvulnérableDDdonnées déficientesLégislation existante
Murin des marais

Le murin des marais chasse en été au-dessus des cours d'eau lents, des canaux et des grands plans d'eau. Il capture des insectes posés à la surface de l'eau grâce à ses grands pieds. Nous ne connaissons pas de colonie de reproduction de cette espèce en Wallonie.

Myotis mystacinusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Murin à moustaches

Cette toute petite chauve-souris est une des espèces les plus courantes en milieu souterrain en hiver, elle est présente dans toute la Wallonie. Elle est reconnaissable à son masque noir, à sa petite taille et ses petites oreilles.

Myotis emarginatusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
NTquasi menacéeEXextensionLégislation existante
Murin à oreilles échancrées

Le murin à oreilles échancrées a un pelage très laineux, roussâtre sur le dos et beige / blanc sâle sur le ventre, qui lui donne un aspect de "chien mouillé" très caractéristique en hiver. C'est un spécialiste du glanage des mouches dans les étables, mais il se nourrit également en forêt. Les colonies occupent de grands combles (abbaye, château, grande maison) ou des étables, fenils ou bâtiments agricoles.

Sorex araneusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Museau très pointu, yeux minuscules, extrémité des dents colorée en rouge-brun. Dos brun foncé, ventre grisâtre, flancs marqués d'une bande brun chocolat. Poids dépassant rarement 12 grammes. Non distinguable de Sorex coronatus si ce n'est par la formule chromosomique ou par l'application d'une fonction discriminante à des mensurations mandibulaires.
Distribution : Partout. Env. 50 localités mais les Sorex du groupe "araneus-coronatus" sont connues dans plus de 170 localités.
Ecologie : Sorex araneus et S. coronatus vivent principalement dans des milieux humides: prairies, marais, tourbières, bord des cours d'eau mais aussi au pied des haies et dans les habitats forestiers ou les landes.
Sources : Libois (1997).

Sorex coronatusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Museau très pointu, yeux minuscules, extrémité des dents colorée en rouge-brun. Dos brun foncé, ventre grisâtre, flancs marqués d'une bande brun chocolat. Poids dépassant rarement 12 grammes. Non distinguable de Sorex araneus si ce n'est par la formule chromosomique ou par l'application d'une fonction discriminante à des mensurations mandibulaires.
Distribution : Partout. env. 70 localités mais les Sorex du groupe "araneus-coronatus" sont connues dans plus de 170 localités.
Ecologie : Sorex araneus et S. coronatus vivent principalement dans des milieux humides: prairies, marais, tourbières, bord des cours d'eau mais aussi au pied des haies et dans les habitats forestiers ou les landes.
Sources : Libois (1997).

Sorex minutusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Le plus petit mammifère de Belgique (env. 5 gr.); museau pointu, yeux minuscules, queue proportionnellement plus longue par rapport à la longueur tête+corps que chez les autres Sorex, plus velue que chez ces dernières également. Dos brun chocolat, ventre gris-brun.
Distribution : Partout.
Ecologie : Evite les milieux secs et les grandes étendues cultivées; préférence pour les milieux boisés ou assez humides.
Sources : Libois (1997).

Muscardinus avellanariusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante
Muscardin

Le muscardin fait partie de la famille des Gliridés. De petite taille (6 à 9 cm), il présente une couleur roux doré, plus claire sur le ventre et le menton, des oreilles arrondies peu poilues et de gros yeux noirs caractéristiques de cette famille. Sa queue équivaut à la taille de son corps. Elle est touffue sur toute sa longueur. Agile, il grimpe très bien aux arbres grâce à ses coussinets plantaires bien développés.

Le muscardin hiberne d'octobre-novembre à avril dans un nid situé entre 1 et 5 mètres de haut, blotti dans un terrier, une souche, une fente d'écorce, un buisson, un nichoir ou un arbre creux. On enregistre une à deux portées annuelles de deux à sept petits qui naissent surtout fin juin, début juillet et début août. S'il n'est pas victime d'un de ses prédateurs (chouettes hulotte, effraie ou de Tengmalm, belette, martre), le muscardin peut espérer vivre environ 4 ans.

Le muscardin est un animal typique des forêts feuillues mais apprécie particulièrement les lisières forestières bien denses et les secteurs boisés comportant au moins deux strates arborées ainsi qu'une végétation abondante au sol. Il se rencontre parfois dans les massifs de ronce ou de framboisier à hauteur d'homme, ou encore dans les roselières, des parcs, des plantations basses ainsi que le long des rivières, dans des aulnes. Source: Schockert & al. (2007)

Myocastor coypusInintroduitRereproductionEXextensionLégislation existante

Morphologie : Rongeur d'assez grande taille (les adultes pèsent parfois près de 10 kg). au pelage brun foncé. Museau camus, oreilles courtes, corps trapu, palmure des pattes postérieures laissant le doigt externe entièrement libre. Queue cylindrique munie de longs poils raide
Distribution : Introduite en Europe au début du XXè S. Les populations actuelles se sont établies suite à l'évasion de spécimens élevés pour leur fourrure et à de nombreux lâchers clandestins.
Ecologie : Rivières, étangs, marais. Se nourrit de plantes aquatiques sauvages ou aux dépens des cultures (maïs, betteraves). Creuse des terriers dans les berges qu'il contribue à effondrer. Ne s'éloigne jamais beaucoup de l'eau.
Sources : Libois (1997).

Nyctalus noctulaOrindigèneHihivernant
Rereproduction
Mimigrateur
VUvulnérableDDdonnées déficientesLégislation existante
Noctule commune

La noctule commune, avec ses 40 cm d'envergure, est une de nos plus grandes chauves-souris. Son tragus en forme de champignon est très reconnaissable. Les cavités d'arbre lui servent à la fois de gîte d'été et de gîte d'hiver. Elle chasse généralement en plein ciel à l'aide d'un sonar très puissant qui porte assez loin.

Nyctalus leisleriOrindigèneHihivernant
Rereproduction
Mimigrateur
NTquasi menacéeDDdonnées déficientesLégislation existante

La noctule de Leisler a une écologie très forestière. Elle se reconnaît de la noctule commune par son sonar légèrement plus aigu et sa plus petite taille. Elle peut migrer à haute altitude sur de très longues distances (plus de 1000 km) entre son gîte d'été et son gîte d'hiver.

Ondatra zibethicusInintroduitRereproductionEXextensionLégislation existante

Morphologique : Fourrure brune, soyeuse, foncée sur le dos, plus claire sur le ventre qui est plus gris, queue longue de 20 à 25 cm, comprimée latéralement; oreilles courtes; taille jusqu'à 40 cm, poids de 1 à 1,5 kg.
Distribution : Partout.
Ecologie : Berges de tous les cours d'eau et étangs où il creuse des terriers; marais. Edifie parfois des huttes, notamment dans les ceintures de roseaux des étangs. Essentiellement végétarien mais ne dédaigne pas les moules d'eau douce.
Sources : Libois (1997).

Plecotus austriacusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
VUvulnérableDDdonnées déficientesLégislation existante
Oreillard gris

Espèce assez anthropophile sous nos latitudes, l'oreillardgris gîte fréquemment dans les grands combles (églises, granges, ...). Moins forestier que l'oreillard roux, il fréquente les villages et les zones agricoles extensives. Il chasse en glanant des insectes posés dans la végétation, qu'il repère à l'aide de ses énormes oreilles

Plecotus sp.NEnon évaluéNEnon évaluéLégislation existante

2 espèces d'oreillard sont présentes en Wallonie : l'oreillard gris (Plecotus austriacus) et l'oreillard roux (Plecotus auritus). Ces deux espèces se nourrissent en glanant d'insectes posés au sol ou dans les arbres. Ils chassent en général à l'écoute passive, utilisant très peu l'écholocation, grâce à leurs énormes oreilles qui les rendent très reconnaissables.

Plecotus auritusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Oreillard roux

L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes.

Rhinolophus hipposiderosOrindigèneHihivernant
Rereproduction
ENen dangerEXextensionLégislation existante
Petit rhinolophe

Le petit rhinolophe était l'espèce la plus couramment rencontrée en milieu souterrain dans les années 1950. Cette toute petite chauve-souris a beaucoup souffert des changements de pratiques agricoles et forestières du dernier siècle. Le petit rhinolophe ne s'écarte jamais des éléments linéaires arborés tels que les lisières, les haies ou les alignements d'arbres lors de ses déplacements. Il se nourrit dans ces même alignements ou dans les forêts feuillues indigènes, idéalement avec un sous-bois dense. En hiver, on le retrouve, enroulé dans ses ailes, dans les sites souterrains à maximum quelques km de sa colonie de reproduction.

Pipistrellus pipistrellusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Pipistrelle commune

La pipistrelle commune est l'espèce la plus courante en Wallonie : il y a au moins une colonie dans chaque village. Elle se loge généralement dans les sous-toitures des maisons mais peut occuper d'autres gîtes dans ou près des bâtiments. Elle chasse les moustiques en plein vol, dans les jardins, dans les villes et les villages, au-dessus des plans d'eau (exploitant alors l'espace entre 2 et 5 m au-dessus de la surface de l'eau), virevolte autour des lampadaires, ... En hiver, elle fréquente très peu les sites souterrains.

Pipistrellus kuhliiOrindigèneAcaccidentelDDdonnées déficientesDDdonnées déficientesLégislation existante

La présence de cette espèce plutôt méridionale est confirmée depuis 2012 en Région bruxelloise. La présence de la pipistrelle de Kuhl en Wallonie n'est pas encore prouvée.