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223 - Tienne Moessia

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Synonymes :Mossia - Moëssia - Roche Babelet
Communes :Viroinval
Cantonnements DNF :Viroinval
Surface :10.11 ha
Coordonnées :X Lambert : 172077 - Y Lambert : 86844
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Parmi tous les tiennes calcaires de la région de Treignes, le Moessia est sans doute l'un des plus particuliers. Le promeneur qui s'y aventure est en effet frappé d'y rencontrer, pratiquement côte à côte, une pelouse calcicole telle qu'on peut en voir sur ce genre de terrain, et une véritable lande à callune sèche avec sa flore typique. Cela est dû à l'alternance des couches de calcaire couvinien et de schistes frasniens qui forment, sur le versant sud de la colline, des bandes horizontales facilement identifiables par les végétations en place. Largement ouvert il y a encore 30 ans grâce au pâturage ovin et ensuite aux lapins, le Moessia subit depuis lors une recolonisation forestière de plus en plus rapide qui est favorisée, en particulier, par la vigueur exceptionnelle du prunellier. Sur les quelques affleurements schisteux encore exposés, se cramponnent quelques plantes délicates comme la doradille septentrionale (Asplenium septentrionale) et la cotonnière naine (Filago minima). Sur la crête, aux endroits où le sol est le plus superficiel, subsistent quelques fragments de pelouse xérique où les esprits curieux pourront observer un arbrisseau nain, le fumana (Fumana vulgaris), dont les dernières stations belges connues sont actuellement confinées aux environs de Treignes. Le flanc nord, quant à lui, est occupé en grande partie par une chênaie-charmaie. Dans les années 2000, une grande partie du flanc sud a été débroussaillée dans le cadre d'un projet Life. Les pelouses, beaucoup moins hétérogènes qu'auparavant, sont maintenant entretenues par pâturage ovin. Propriété communale, le Moessia fait partie, avec d'autres sites remarquables de la région, de la réserve naturelle domaniale du Viroin.

Carto

Régions naturelles

  • K1 - Calestienne occidentale

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Treignes10.11 haVIROINVALNAMUR

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
Viroinval10.11 haNamur

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Site classé

Classement de la vallée du Viroin (entre Vierves et Treignes) le 17 février 1983.

Propriétaire(s)

Commune de Viroinval.

Privé(s) Non  ONG Non  Communes Oui  Région Non  Autres publics Non

Gestionnaire

Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Viroinval, 37 rue de la Gare, 5660 Couvin (Tél. 060/31.02.93 - Fax : 060/34.72.73).

Sites protégés

Code du siteNom du siteSurface
6267Viroin9,99 ha

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Anthus trivialisOuiNon1-2 couples2000J.Y. Baugnée
Phoenicurus phoenicurusOuiNon1-2 couples2000J.Y. Baugnée
Serinus serinusOuiOui1-2 couples2000J.Y. Baugnée
Sylvia currucaOuiNon
Animaux - Vertébrés - Reptiles
Anguis fragilisOuiNon1-5 ex.2015J.Y. Baugnée, T. Petit et al.
Coronella austriacaOuiOui1-5 ex.2015J.Y. Baugnée, T. Petit et al.
Natrix natrixOuiOui1-2 ex.1999J.Y. Baugnée
Podarcis muralisOuiNon10-20 ex.2015J.Y. Baugnée, T. Petit et al.
Zootoca viviparaOuiNon2 ex.1998J.Y. Baugnée
Animaux - Vertébrés - Poissons
Viola canina2008D. Dufour
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes
Apatura iliaNonNon2006M. Morren
Aporia crataegiNonNonReproduction2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Argynnis adippeNonOui1-2 ex.2012J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Argynnis aglajaNonOui2012J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Argynnis paphiaNonNon2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Aricia agestisNonNon2004J.-Y. Baugnée
Boloria diaOuiOui15-20 ex.2017AJ.-Y. Baugnée + divers obs.
Callophrys rubiNonNon2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid et al.
Carterocephalus palaemonNonNon4-5 ex.1998J.-Y. Baugnée
Coenonympha arcaniaNonOui2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Colias alfacariensisOuiOuiPetite population (max. 5 ex.)2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Cupido minimusNonNonReproduction2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Erebia medusaOuiOuirare2005J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Erynnis tagesNonNon2015J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Iphiclides podaliriusOuiOui2012J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid, P. Bonmariage
Issoria lathoniaOuiNon1-2 ex.2006J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Lasiommata maeraNonOui1-2 ex.2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Leptidea sinapisNonNon1998J.-Y. Baugnée
Limenitis camillaNonNon1-2 ex.1998J.-Y. Baugnée
Lycaena tityrusNonNon2006J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Lysandra coridonNonOui2017J.-Y. Baugnée + divers obs.
Melanargia galatheaNonNon2017Divers obs.
Melitaea athaliaOuiOuiPetite population2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Nymphalis polychlorosNonNon1-2 ex.2007J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Papilio machaonNonNonReproduction2011J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Pyrgus malvaeNonOui2016J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid et al.
Satyrium ilicisNonOuiTrès localisé2005J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Satyrium pruniNonNon2 ex.2012J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid et al.
Spialia sertoriusNonNon2015J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Thymelicus acteonNonOui2005O. Roberfroid
Invertébrés - Insectes - Coléoptères
Cetonia aurata2 ex.2001J.-Y. Baugnée
Deilus fugax1 ex.2001J.-Y. Baugnée
Exochomus nigromaculatus2 ex.1995J.Y. Baugnée
Invertébrés - Insectes - Orthoptères
Gomphocerippus rufus2009J.-Y. Baugnée, Saltabel
Metrioptera bicolor2009J.-Y. Baugnée, Saltabel
Myrmeleotettix maculatus1998J.-Y. Baugnée
Oedipoda caerulescens2009J.-Y. Baugnée, Saltabel
Omocestus rufipes2009J.-Y. Baugnée, Saltabel
Phaneroptera falcata2009J.-Y. Baugnée, Saltabel
Platycleis albopunctata1 ex.1995J.-Y. Baugnée
Stenobothrus lineatus2009J.-Y. Baugnée, Saltabel
Tetrix bipunctata1 ex.1998J.-Y. Baugnée
Invertébrés - Insectes - Hyménoptères
Anthidium oblongatumJ.-Y. Baugnée
Anthidium punctatumJ.-Y. Baugnée
Aporus unicolor1991F. Longo
Chrysura trimaculataAbondant1999J.-Y. Baugnée
Coelioxys mandibularis2000J.-Y. Baugnée
Corynis crassicornis2004J.-Y. Baugnée
Dolichurus bicolor1991F. Longo, C. Claessens
Dolichurus corniculus1991F. Longo
Holopyga generosa1 ex.1999J.-Y. Baugnée
Megachile pyrenaeaJ.-Y. Baugnée
Osmia aurulenta2000J.-Y. Baugnée
Osmia bicolor2000J.-Y. Baugnée
Osmia rufohirta1995J.-Y. Baugnée
Polistes biglumis1995J.-Y. Baugnée
Trachusa byssinaJ.-Y. Baugnée
Invertébrés - Insectes - Hémiptères
Aellopus atratus1998J.-Y. Baugnée
Catoplatus horvathi1-10 ex. chaque année1998AJ.Y. Baugnée
Cicadetta montana s.l.1-2 ch. occasionnels1993J.Y. Baugnée
Coptosoma scutellatum1998J.-Y. Baugnée
Galeatus maculatus4-5 ex.1998J.-Y. Baugnée
Holcostethus sphacelatus1998J.-Y. Baugnée
Lygaeus equestris2004J.-Y. Baugnée
Odontoscelis fuliginosa1998J.-Y. Baugnée
Ortholomus punctipennis1998J.-Y. Baugnée
Phymata crassipes1998J.-Y. Baugnée
Invertébrés - Araignées
Argiope bruennichi> 100 toiles1998J.-Y. Baugnée
Atypus affinisAbondante2001J.-Y. Baugnée
Plantes - Plantes supérieures
Anthericum liliago1995J.-Y. Baugnée
Anthyllis vulneraria2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Asplenium adiantum-nigrumquelques touffes2015J.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Asplenium septentrionale2015AJ.-Y. Baugnée, O. Roberfroid
Bupleurum falcatum2015J.-Y. Baugnée + divers obs.
Ceterach officinarum2015J.Y. Baugnée
Coeloglossum viride20-30 pieds1998J.-Y. Baugnée
Colchicum autumnale2010J.-Y. Baugnée + divers obs.
Dactylorhiza fuchsii2008D. Dufour
Dianthus armeria2008Obs.be
Digitalis lutea2016Divers obs.
Draba muralisRoche Babelet2015O. Roberfroid
Epipactis atrorubensJ.-Y. Baugnée
Festuca heteropachys
Filago minima2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Fumana procumbens<20 pieds2015J.-Y. Baugnée, D. Dufour
Genista tinctoria1998J.-Y. Baugnée
Genistella sagittalis1998J.-Y. Baugnée
Gentianella germanica
Globularia bisnagarica2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Gymnadenia conopsea2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Hippocrepis comosa2017J.-Y. Baugnée + divers obs.
Juniperus communis2-3 pieds1995J.-Y. Baugnée
Neottia nidus-avis2016X. Coppens et al.
Neottia ovata2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Onobrychis viciifolia2010J.-Y. Baugnée + divers obs.
Ononis repens2015J.-Y. Baugnée + divers obs.
Ophrys fuciflora1999J.-Y. Baugnée
Ophrys insectiferaJ.-Y. Baugnée
Orchis anthropophora10-15 pieds2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Orchis mascula2017J.-Y. Baugnée + divers obs.
Platanthera bifolia15 pieds (partie est)2001J.-Y. Baugnée
Platanthera chlorantha2015J.-Y. Baugnée + divers obs.
Rosa rubiginosa2008D. Dufour
Silene nutans2017F. Van Rossum + divers obs.
Stachys annua10 pieds1996J.-Y. Baugnée
Teucrium botrys2016J.-Y. Baugnée + divers obs.
Teucrium chamaedrys2017Divers obs.
Valerianella carinataJ.-Y. Baugnée
Vincetoxicum hirundinaria2016J.-Y. Baugnée + divers obs.

Nombre d'espèces confidentielles en plus de celles citées ci-dessus : 1

Commentaires sur la faune

Mammifères (données J.-Y. Baugnée et F. Hidvégi, 1991-2000 + divers obs.): Apodemus sylvaticus, Clethrionomys glareolus, Erinaceus europaeus, Felis catus, Mustella herminea, Oryctolagus cuniculus, Ovis aries, Sciurus vulgaris, Sorex araneus, Vulpes vulpes.

Oiseaux (données J.-Y. Baugnée et F. Hidvégi, 1991-2000 + divers obs.): Aegithalos caudatus, Anthus trivialis, Asio otus, Buteo buteo, Carduelis cannabina, Carduelis carduelis, Carduelis chloris, Columba oenas, Columba palumbus, Dendrocopos major, Emberiza citrinella, Erithacus rubecula, Fringilla coelebs, Garrulus glandarius, Luscinia megarhynchos, Parus caeruleus, Parus major, Parus montanus, Pernis apivorus, Phasianus colchicus, Phoenicurus ochruros, Phoenicurus phoenicurus, Phylloscopus collybita, Phylloscopus trochilus, Pica pica, Picus viridis, Prunella modularis, Serinus serinus, Streptopelia turtur, Strix aluco, Sturnus vulgaris, Sylvia atricapilla, Sylvia borin, Sylvia communis, Sylvia curruca, Troglodytes troglodytes, Turdus merula, Turdus philomelos.

Reptiles (données divers obs. 1990-2016): Anguis fragilis, Coronella austriaca, Natrix natrix, Podarcis muralis, Zootoca vivipara.

Isopodes (données O. Decocq, 1991): Ligidium hypnorum, Haplophthalmus sp., Trichoniscus pusillus, Oniscus asellus, Philoscia muscorum, Armadillidium vulgare, Porcellio dilatatus, Porcellio scaber, Trachelipus rathkii.

Diplopodes (données O. Decocq, 1991; J.-Y. Baugnée, 1991): Cylindroiulus caeruleocinctus, Glomeris marginata, Melogona gallica, Tachypodoiulus niger.

Opilions (données O. Decocq, 1991): Anelasmocephalus cambridgei, Homalenotus quadridentatus, Lophopilio palpinalis, Nemastoma lugubre, Oligolophus tridens, Paranemastoma quadripunctatum, Rilaena triangularis, Trogulus tricarinatus.

Araignées (données L. Bara, 1991; O. Decocq, 1991): Agalenatea redii, Agelena labyrinthica, Agroeca brunnea, Agroeca inopina, Agroeca proxima, Agyneta conigera, Alopecosa pulverulenta, Alopecosa trabalis, Amaurobius ferox, Anyphaena accentuata, Araneus diadematus, Araniella cucurbitina, Arctosa lutetiana, Argiope bruennichi, Asagena (= Steatoda) phalerata, Asthenargus paganus, Atypus affinis, Aulonia albimana, Ballus chalybeius (= depressus), Bathyphantes gracilis, Bathyphantes parvulus, Centromerita concinna, Centromerus dilutus, Centromerus incilium, Centromerus leruthi, Centromerus pabulator, Centromerus prudens, Centromerus sylvaticus, Ceratinella scabrosa, Cicurina cicur, Clubiona comta, Clubiona reclusa, Clubiona subtilis, Clubiona terrestris, Coelotes terrestris, Cyclosa conica, Dictyna arundinacea, Dicymbium nigrum, Diplocephalus latifrons, Diplocephalus picinus, Drassodes lapidosus, Drassodes pubescens, Drassyllus pusillus, Dysdera erythrina, Enoplognatha ovata, Entelecara acuminata, Entelecara erythropus, Episinus truncatus, Erigone atra, Ero aphana, Ero cambridgei, Ero furcata, Euophrys frontalis, Eurocoelotes (= Coelotes) inermis, Evarcha arcuata, Floronia bucculenta, Gibbaranea gibbosa, Gonatium rubens, Hahnia candida, Hahnia montana, Hahnia pusilla, Haplodrassus signifer, Haplodrassus silvestris, Haplodrassus umbratilis, Histopona (= Tegenaria) torpida, Hypsosinga sanguinea, Linyphia triangularis, Macrargus rufus, Malthonica (= Tegenaria) silvestris, Mangora acalypha, Maso gallicus, Maso sundevalli, Meioneta rurestris, Metellina mengei, Micrargus subaequalis, Micrommata virescens, Microneta viaria, Minyriolus pusillus, Misumena vatia, Monocephalus fuscipes, Myrmarachne formicaria, Neon reticulatus, Neriene (= Linyphia) clathrata, Neriene (= Linyphia) emphana, Neriene (= Linyphia) furtiva, Neriene (= Linyphia) peltata, Obscuriphantes (= Lepthyphantes) obscurus, Oedothorax fuscus, Oxyopes heterophthalmus, Ozyptila atomaria, Ozyptila brevipes, Ozyptila claveata (= nigrita), Ozyptila praticola, Ozyptila scabricula, Ozyptila simplex, Ozyptila trux, Pachygnatha degeeri, Paidiscura (=Theridion) pallens, Palliduphantes (= Lepthyphantes) ericaeus, Palliduphantes (= Lepthyphantes) pallidus, Parasteatoda (= Achaearanea) lunata, Parasteatoda (= Achaearanea) tepidariorum, Pardosa lugubris, Pardosa nigriceps, Pardosa pullata, Phaeocedus braccatus, Philodromus cespitum, Philodromus dispar, Pholcomma gibbum, Phrurolithus minimus, Pirata uliginosus, Pisaura mirabilis, Platnickina (= Theridion) tincta, Pocadicnemis pumila, Poeciloneta variegata (= globosa), Porrhomma egeria, Porrhomma pallidum, Robertus lividus, Saaristoa (= Oreonetides) abnormis, Sibianor aurocinctus (= Bianor aenescens), Sintula corniger, Stemonyphantes lineatus, Synageles venator, Synema globosum, Tapinocyba insecta, Tenuiphantes (= Lepthyphantes) alacris, Tenuiphantes (= Lepthyphantes) cristatus, Tenuiphantes (= Lepthyphantes) flavipes, Tenuiphantes (= Lepthyphantes) mengei, Tenuiphantes (= Lepthyphantes) tenebricola, Tenuiphantes (= Lepthyphantes) zimmermanni, Tetragnatha montana, Tetragnatha obtusa, Thanatus formicinus, Thanatus striatus, Theridion melanurum, Theridion varians, Tibellus oblongus, Tmarus piger, Trachyzelotes pedestris, Trematocephalus cristatus, Trochosa terricola, Walckenaeria acuminata, Walckenaeria atrotibialis (= melanocephala), Walckenaeria cucullata, Walckenaeria dysderoides, Walckenaeria unicornis, Wiehlea calcarifera, Xysticus bifasciatus, Xysticus cristatus, Xysticus erraticus, Zelotes latreillei, Zilla diodia, Zodarion rubidum.

Hémiptères (données O. Decocq, 1991; J.-Y. Baugnée, 1991-1998 + 2015): Acalypta marginata, Acalypta parvula, Adarrus multinotatus, Aelia acuminata, Aellopus atratus, Anoscopus sp., Aphrodes sp., Arboridia parvula, , Arocephalus longiceps, Catoplatus horvathi, Centrotus cornutus, Cercopis vulnerata, Cicadetta montana s.l., Coptosoma scutellatum, Coreus marginatus, Criomorphus albomarginatus, Dolycoris baccarum, Emelyanoviana mollicula, Empoasca vitis, Eupelix cuspidata, Eupteryx stachydearum, Eurydema dominulus, Eurysa lineata, Galeatus maculatus, Goniagnathus brevis, Graphosoma lineatum, Grypocoris sexguttatus, Haematoloma dorsata, Holcostethus sphacelatus, Jassidaeus lugubris, Lygaeus equestris, Macropsis fuscula, Macrosteles sp., Macustus grisescens, Mocydia crocea, Neottiglossa pusilla, Odontoscelis fuliginosa, Ortholomus punctipennis, Palomena prasina, Palomena viridissima, Pentatoma rufipes, Peribalus strictus, Phymata crassipes, Piezodorus lituratus, Psammotettix confinis, Ribautodelphax pungens, Sardius argus, Tachycixius pilosus, Tettigometra impressopunctata, Thamnotettix dilutior, Thyreocoris scarabaeoides, Utecha trivia, Zygina hyperici, Zyginidia scutellaris.

Orthoptères (données K. Hofmans 1984-2000; JY Baugnée 1991-2000; Saltabel, 2009): Chorthippus biguttulus, Chorthippus brunneus, Chorthippus parallelus, Chrysochraon dispar, Conocephalus fuscus, Gomphocerippus rufus, Leptophyes punctatissima, Meconema thalassinum, Metrioptera bicolor, Myrmeleotettix maculatus, Nemobius sylvestris, Oedipoda caerulescens, Omocestus rufipes, Phaneroptera falcata, Pholidoptera griseoaptera, Platycleis albopunctata, Stenobothrus lineatus, Tetrix bipunctata, Tetrix undulata, Tettigonia viridissima.

Coléoptères (données H. Bruge, 1990-1991; J.-Y. Baugnée, 1991-1995 + 2015): Adalia decempunctata, Agapanthia villosoviridescens, Agrilinus ater, Agrilinus rufus, Agrilus cinctus, Alevonota rufotestacea, Amara nitida, Amischa analis, Amischa decipiens, Anotylus tetracarinatus, Anthaxia nitidula, Aphodius fimetarius, Atheta crassicornis, Atheta gagatina, Atheta (= Thiasophila) inquinula, Atheta negligens, Atheta (= Alaobia) scapularis, Atheta testaceipes, Autalia rivularis, Bruchidius villosus, Byrrhus pilula, Carpelimus corticinus, Cetonia aurata, Cicindela campestris, Clytis arietis, Colobopterus erraticus, Deilus fugax, Dinoptera collaris, Drusilla canaliculata, Esymus pusillus, Eusphalerum atrum, Exochomus nigromaculatus, Ischnosoma longicorne (= Mycetoporus longicornis), Lagria hirta, Lampyris noctiluca, Malachius bipustulatus, Oiceoptoma thoracicum, Onthophagus joannae, Oulema melanopus, Otophorus haemorrhoidalis, Panagaeus bipustulatus, Paradromius linearis, Philonthus atratus, Philonthus cognatus, Philonthus tenuicornis, Phosphaenus hemipterus, Phyllopertha horticola, Philorhizus melanocephalus, Phyllotreta nemorum, Plataraea brunnea, Platycerus caraboides, Platystethus degener, Platystethus nitens, Poecilus cupreus, Pterostichus madidus, Scaphidium quadrimaculatum, Scymnus suturalis, Stenurella melanura, Stenus impressus, Tachinus signatus, Tachyporus nitidulus, Tachyporus obtusus, Timarcha goettingensis, Timarcha tenebricosa, Trichius zonatus (= rosaceus), Trox sabulosus, Valgus hemipterus.

Lépidoptères rhopalocères (données J.-Y. Baugnée, 1991-2015; O. Roberfroid, 2005-2010 + divers obs.): Aglais urticae, Anthocharis cardamines, Apatura ilia, Aphantopus hyperantus, Aporia crataegi, Araschnia levana, Argynnis adippe, Argynnis aglaja, Argynnis paphia, Aricia agestis, Boloria dia, Boloria selene (1993), Brenthis ino, Callophrys rubi, Carcharodus alceae, Carterocephalus palaemon, Celastrina argiolus, Coenonympha arcania, Coenonympha pamphilus, Colias alfacariensis, Colias croceusColias hyale, Cupido minimus, Erebia medusa, Erynnis tages, Gonepteryx rhamni, Inachis io, Iphiclides podalirius, Issoria lathonia, Lasiommata maera, Lasiommata megera, Leptidea sinapis s.l., Limenitis camilla, Lycaena phlaeas, Lycaena tityrus, Lysandra coridon, Maniola jurtina, Melanargia galathea, Melitaea athalia, Melitaea aurelia (1993), Neozephyrus quercus, Nymphalis antiopa (1992), Nymphalis polychloros, Ochlodes sylvanus, Papilio machaon, Pararge aegeria, Pieris brassicae, Pieris napi, Pieris rapae, Polygonia c-album, Polyommatus icarus, Pyrgus malvae, Pyronia tithonus, Satyrium ilicis, Satyrium pruni, Spialia sertorius, Thecla betulae, Thymelicus acteon, Thymelicus lineola, Thymelicus sylvestris, Vanessa atalanta, Vanessa cardui.

Hyménoptères (données J.-Y. Baugnée et F. Hidvégi, 1991-1998; F. Longo, 1990; C. Claessens, 1992): Agenioideus cinctellus, Ammophila sabulosa, Ancistrocerus claripennis (= quadratus), Ancistrocerus dusmetiolus, Andrena cineraria, Andrena fulva, Andrena haemorrhoa, Andrena nitida, Anoplius nigerrimus, Anthidium manicatum, Anthidium oblongatum, Anthidium punctatum, Aphaenogaster subterranea, Apis mellifera, Aporus unicolor, Arachnospila anceps, Arachnospila minutula, Arachnospila spissa, Arachnospila trivialis, Auplopus carbonarius, Bethylus fuscicornis, Bombus pascuorum, Bombus pratorum, Bombus vestalis, Chelostoma campanularum, Chrysura trimaculata, Coelioxys mandibularis, Corynis crassicornis, Cryptocheilus notatus, Cynips quercusfolii, Diastrophus rubi, Diplolepis rosae, Dipogon subintermedius, Dipogon variegatus, Dolichovespula saxonica, Dolichovespula sylvestris, Dolichurus bicolor, Dolichurus corniculus, Entomognathus brevis, Evagetes crassicornis, Evagetes proximus, Formica cunicularia, Formica fusca, Formica rufibarbis, Gonatopus striatus, Heriades truncorum, Holopyga generosa, Lasius alienus, Lasius brunneus, Lasius flavus, Lasius fuliginosus, Lasius niger, Megachile centuncularis, Megachile ericetorum, Megachile pyrenaea, Megachile versicolor, Methocha ichneumonides, Myrmecina graminicola, Myrmica ruginodis, Myrmica sabuleti, Myrmica scabrinodis, Myrmica schencki, Nysson spinosus, Nysson trimaculatus, Osmia adunca, Osmia aurulenta, Osmia bicolor, Osmia caerulescens, Osmia cornuta, Osmia leucomelana, Osmia rufa, Osmia rufohirta, Pemphredon inornata, Polistes biglumis, Priocnemis cordivalvata, Priocnemis exaltata, Priocnemis hyalinata, Priocnemis minuta, Priocnemis perturbator, Priocnemis pusilla, Priocnemis susterai, Solenopsis fugax, Symmorphus gracilis, Tachysphex pompiliformis, Tapinoma erraticum, Temnothorax interruptus, Temnothorax nylanderi, Tetramorium caespitum, Trachusa byssina, Trichiosoma tibiale, Trypoxylon figulus, Trypoxylon medium, Trypoxylon minus, Vespula rufa, Vespula vulgaris.

Annélides (données F. Hidvégi, 1989; J. Zaragoza, 1991): Aporrectodea (Allolobophora) rosea, Aporrectodea caliginosa (= Nicodrilus caliginosus; = tuberculatus), Lumbricus castaneus castaneus, Lumbricus rubellus, Lumbricus terrestris, Octolasion cyaneum.

Mollusques gastéropodes (données O. Decocq, 1991; J.-Y. Baugnée, 1991-2000): Abida secale, Arion rufus, Cepaea nemoralis, Clausilia bidentata, Clausilia rugosa parvula, Cochlicopa lubrica s.l., Cornu aspersum, Deroceras reticulatum, Discus rotundatus, Fruticicola fruticum, Helicella itala, Helix pomatia, Merdigera obscura, Monacha cantiana, Monachoides incarnatus, Oxychilus cellarius, Oxychilus draparnaudi, Pomatias elegans, Pupilla muscorum, Sphyradium doliolum, Trochulus hispidus, Vallonia costata, Vitrina pellucida.

Commentaires sur la flore

Plantes supérieures (données M. Tanghe, 1987-1996; J.-Y. Baugnée 1992-95; D. Dufour, 2008; O. Roberfroid, 2016; L. Huaux, 2016 + divers obs. 2010-2016): Acer campestre, Acer pseudoplatanus, Achillea millefolium, Agrimonia eupatoria, Agrostis capillaris, Alliaria petiolata, Allium oleraceum, Alopecurus pratensis, Anagallis arvensis, Anthericum liliago, Anthoxanthum odoratum, Anthriscus sylvestris, Anthyllis vulneraria, Aphanes arvensis, Aquilegia vulgaris, Arrhenatherum elatius, Arum italicum, Arum maculatum, Asparagus officinalis, Asplenium adiantum-nigrum, Asplenium ruta-muraria, Asplenium septentrionale, Asplenium trichomanes, Astragalus glycyphyllos, Avenula pubescens, Barbarea vulgaris, Bellis perennis, Betula pendula, Brachypodium pinnatum, Briza media, Bromus hordeaceus, Bupleurum falcatum, Calluna vulgaris, Campanula rotundifolia, Cardamine pratensis, Carex caryophyllea, Carex flacca, Carlina vulgaris, Carpinus betulus, Centaurea jacea, Centaurea scabiosa, Centaurium erythraea, Cerastium fontanum, Ceterach officinarum, Chelidonium majus, Cirsium acaule, Cirsium arvense, Cirsium vulgare, Clematis vitalba, Coeloglossum viride, Colchicum autumnale, Convolvulus arvensis, Cornus mas, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Crataegus laevigata, Crataegus monogyna, Crepis capillaris, Cymbalaria muralis, Cytisus scoparius, Dactylis glomerata, Dactylorhiza fuchsii, Danthonia decumbens, Daucus carota, Dianthus armeria, Dianthus carthusianorum, Digitalis lutea, Draba muralis, Dryopteris filix-mas, Echium vulgare, Epilobium angustifolium, Epipactis atrorubens, Euonymus europaeus, Euphorbia amygdaloides, Euphorbia lathyris, Euphrasia stricta, Fagus sylvatica, Festuca heteropachys, Festuca lemanii, Festuca rubra, Filago minima, Fragaria vesca, Fraxinus excelsior, Fumana procumbens, Galium pumilum, Galium verum, Genista tinctoria, Genistella sagittalis, Gentianella germanica, Geranium columbinum, Geranium pyrenaicum, Geranium robertianum, Glechoma hederacea, Globularia bisnagarica, Gymnadenia conopsea, Helianthemum nummularium, Helleborus foetidus, Hieracium lachenalii, Hieracium laevigatum, Hieracium murorum, Hieracium pilosella, Hippocrepis comosa, Holcus lanatus, Hypericum perforatum, Inula conyzae, Juniperus communis, Knautia arvensis, Koeleria macrantha, Lactuca serriola, Lamium album, Lamium maculatum, Lamium purpureum, Lathyrus linifolius, Lathyrus pratensis, Leontodon autumnalis, Leontodon cf saxatilis, Leontodon hispidus, Lepidium campestre, Leucanthemum vulgare, Ligustrum vulgare, Linaria repens, Linaria vulgaris, Linum catharticum, Lolium perenne, Lotus corniculatus, Luzula campestris, Mahonia aquifolium, Malus sylvestris subsp. sylvestris, Malva moschata, Malva sylvestris, Matricaria maritima subsp. inodora, Medicago lupulina, Myosotis arvensis, Neottia nidus-avis, Neottia ovata, Onobrychis viciifolia, Ononis repens, Ophrys fuciflora, Ophrys insectifera, Orchis anthropophora, Orchis mascula, Origanum vulgare, Pastinaca sativa, Picris hieracioides, Pimpinella saxifraga, Pinus nigra subsp. nigra, Pinus sylvestris, Plantago lanceolata, Plantago media, Platanthera bifolia, Platanthera chlorantha, Poa compressa, Poa pratensis subsp. angustifolia, Poa trivialis, Polygala comosa, Polygala vulgaris, Polygonatum odoratum, Polypodium vulgare s.l., Populus tremula, Potentilla neumanniana, Potentilla reptans, Primula veris, Prunus avium, Prunus spinosa, Quercus robur, Ranunculus acris, Ranunculus bulbosus, Rhinanthus minor, Ribes uva-crispa, Rosa canina s.l., Rosa rubiginosa, Rubus spp., Rumex acetosa, Sambucus nigra, Sanguisorba minor, Scabiosa columbaria, Scleranthus annuus, Sedum acre, Sedum album, Sedum rupestre, Senecio jacobaea, Seseli libanotis, Silene nutans, Sonchus asper, Sorbus aucuparia, Sorbus torminalis, Stachys alpina, Stachys annua, Stachys officinalis, Stellaria media, Succisa pratensis, Symphoricarpos albus, Tanacetum vulgare, Taraxacum spp., Teucrium botrys, Teucrium chamaedrys, Teucrium scorodonia, Thlaspi perfoliatum, Thymus pulegioides, Torilis japonica, Tragopogon pratensis, Trifolium dubium, Trifolium medium, Trifolium pratense, Trifolium repens, Trisetum flavescens, Urtica dioica, Valeriana locusta, Valerianella carinata, Verbascum lychnitis, Veronica arvensis, Veronica chamaedrys, Viburnum lantana, Viburnum opulus, Vicia cracca, Vicia hirsuta, Vicia sativa var. nigra, Vicia sepium, Vicia tetrasperma, Vincetoxicum hirundinaria, Viola canina, Viola hirta, Viola riviniana, Viscum album.

Bryophytes (données F. Van Rossum, 1991): Barbula unguiculata, Brachythecium glareosum, Brachythecium rutabulum, Bryum caespiticium, Bryum capillare, Bryum rubens, Campyliadelphus chrysophyllus (= Campylium chrysophyllum), Ctenidium molluscum, Ditrichum flexicaule, Eurhynchium striatum, Fissidens dubius (= cristatus), Fissidens taxifolius, Grimmia sp., Homalothecium lutescens, Homalothecium sericeum, Hypnum cupressiforme, Kindbergia praelonga, Lophocolea bidentata, Mnium sp., Oxyrrhynchium hians, Oxyrrhynchium pumilum, Oxyrrhynchium schleicheri, Plagiomnium affine, Pseudoscleropodium purum, Rhynchostegiella tenella, Rhytidiadelphus squarrosus, Rhytidium rugosum, Schistidium apocarpum, Weissia condensa (= tortilis), Weissia controversa, Weissia longifolia.

Espèces exotiques

Animaux: Phasianus colchicus.

Plantes: Arum italicum, Mahonia aquifolium, Pinus nigra, Symphoricarpos albus.

Conservation

Objectifs de conservation

Protection d'un complexe de pelouses calcicoles et de landes mésotrophes presqu'unique pour la vallée du Viroin.

Menaces

Colonisation forestière très dynamique en l'absence de gestion!

Recommandations

Maintient des fragments de landes et les fourrés de vieux genêts à balais (grand intérêt entomologique).

Actualisation des inventaires biologiques (entomofaune surtout).

Plan de gestion

Le Moessia est repris depuis 1999 dans le périmètre de la réserve naturelle domaniale du Viroin. De 1989 jusqu'au milieu des années 1990, plusieurs chantiers de gestion ont été menés sur le Moessia par l'asbl Jeunes & Nature; ils consistaient essentiellement en du travail de débroussaillage des fourrés. Un premier plan de gestion a été rédigé par HIDVEGI & BAUGNEE (1992) à une époque où le site était encore géré par le Centre de l'Environnement Paul Brien, à la suite d'un accord avec les autorités communales. Un dispositif expérimental a été mis en place et suivi annuellement de 1987 à 1996 par M. Tanghe et son équipe, afin de suivre l'évolution de la végétation; ce dispositif comprenait 10 carrés permanents dont 5 sont fauchés annuellement au début du mois d'août et 5 servent de témoin (le résultat de ce suivi est détaillé par TANGHE et al. 2017).

Dans les années 2000, dans le cadre du projet LIFE Nature "Pelouses sèches de Haute Meuse" (2003-2006), le site a fait l'objet de vastes travaux de déboisement qui ont mené au dégagement quasi complet du flanc sud et du plateau. Il a ensuite été clôturé de façon à permettre le pâturage ovin extensif destiné à l'entretien des pelouses restaurées.

Accès du public

L'accès est libre sur les sentiers, mais les prélèvements de la faune et de la flore sont interdits. Un panneau d'information à destination des visiteurs est installé au debut du sentier qui démarre près de la cabine de bus, depuis la rue de la Gare.

Détails

Description physique

S'étendant en Calestienne de l'Entre-Sambre-et-Meuse, le Moessia (parfois écrit aussi Moëssia ou Mossia) est un tienne calcaire s'étendant en rive gauche du Viroin, à l'est de Treignes, le long de la rue de la Gare qui joint le village au Vieux-Moulin.

La colline s'étale dans l'axe est-ouest sur une longueur d'environ 600 m pour une largeur de 200 m en moyenne. Elle culmine à une altitude maximale de 195 m. Le versant donnant sur le village est orienté sud-sud/ouest avec une pente de 15 à 30%. Le flanc nord descend en pente plus douce vers la route de Mazée. Le versant ouest est limité par une petite route dénommée ruelle Madame Deville qui permet la connexion entre la route de Mazée et la rue de la Gare. A l'est, coule un tout petit affluent de rive gauche du Viroin séparant le Moessia d'une autre colline, Vigneux.

Le socle géologique est constitué principalement de schistes du Frasnien et de calcaires du Couvinien, très localement aussi de calcaires du Givetien. Les affleurements de calcaire n'apparaissent que sur une bande d'orientation sud-ouest/nord-est et séparent en deux les parties schisteuses que l'on retrouve sur les versants nord et sud du coteau. Les zones rocheuses sont relativement rares ; la principale, connue localement sous le nom de Roche Babelet, est une paroi schisteuse verticale haute de 8 m au maximum qui domine la rue de la Gare, au pied du flanc sud du Moessia.

Les sols bruns calcaires sont largement dominants. Ces sols sont superficiels et à charge caillouteuse importante. D'après DI MICHELE (1989), le pH –H2O varie en moyenne entre 5,5 et 6,5 (valeurs extrêmes 4,2-7,2); la teneur en matière organique est comprise entre 6,2 et 14,6%, la teneur en carbone entre 2,5 et 7,3%, celle en azote entre 0,27 et 0,5%; le rapport C/N est de 8,8 à 15,9.

Le climat de la vallée du Viroin est relativement doux avec une température moyenne annuelle de 8,6°C (données de la station de Dourbes). Les températures moyennes mensuelles varient de 1,2°C en janvier à 16,2°C en juillet, soit une amplitude annuelle de 16°C. Le nombre moyen de jours de gelée est de 90/an. Les précipitations atteignent une moyenne annuelle de 900 mm.

Du point de vue phytogéographique, le Moessia se situe dans le district mosan (la limite avec le district ardennais étant cependant distante d'à peine 500 m).

Description biologique

Flore et végétation

La flore et la végétation du Moessia ont été étudiées à plusieurs reprises, surtout durant les années 1990, par des chercheurs de l'ULB (voir par ex. ADAM et al. 1991). Entre 1987 et 1996, des carrés permanents furent installés sur le flanc sud afin de suivre les effets d'une fauche expérimentale estivale annuelle d'une pelouse calcicole initialement enfrichée. Les résultats de ce suivi ont été décrits récemment par TANGHE et al. (2017).

La coexistence de deux types de roches sédimentaires (calcaires couviniens et schistes frasniens) se traduit en surface par l'existence de végétations particulièrement contrastées et originales qui se retrouvent également sur une colline proche, le Tienne de Najauje à Mazée.

L'aspect actuel du site, en particulier du versant sud, a fortement changé par rapport aux années 1990, époque à laquelle les pelouses étaient nettement moins étendues et l'embroussaillement très important (surtout par le prunellier, qui y montrait un dynamisme remarquable). Les pelouses ont été restaurées dans le cadre d'un projet Life et sont à présent entretenues par pâturage ovin.

Sur calcaire, on rencontre une pelouse du Mesobromion, très riche en espèces végétales telles Brachypodium pinnatum, Briza media, Festuca lemanii, Poa pratensis subsp. angustifolia, Koeleria macrantha, Carex flacca, Ononis repens, Knautia arvensis, Gentianella germanica, Leontodon hispidus, Scabiosa columbaria, Cirsium acaule, Sanguisorba minor, Bupleurum falcatum, Thymus pulegioides, Plantago media, Gymnadenia conopsea, Onobrychis viciifolia, etc. La richesse spécifique de cette pelouse est comprise entre 25 et 45 espèces par mètre carré (TANGHE et al. 2017).

Les ourlets calcicoles mésophiles, voire thermophiles par endroits, sont bien représentés, avec comme plantes typiques Origanum vulgare, Agrimonia eupatoria, Trifolium medium, Fragaria vesca, Digitalis lutea, ...

Outre le prunellier (Prunus spinosa), très volontaire ici, divers ligneux participent à la formation des fourrés comme Fraxinus excelsior, Crataegus monogyna, Rosa canina, Quercus robur, Clematis vitalba, Rosa rubiginosa, Viburnum lantana, ...

Vers l'est et le sud du versant la végétation s'enrichit rapidement en espèces des landes telles Danthonia decumbens, Agrostis capillaris, Luzula campestris, Viola canina pour former finalement de petits éléments de lande mésotrophe parsemés de touffes de Calluna vulgaris et de fourrés de Cytisus scoparius. On y observe en outre de petites dalles rocheuses portant une végétation de pelouse acidophile à Filago minima.

Les parois de la Roche Babelet dominant la rue de la Gare portent de petites pelouses ouvertes à Sedum album et Petrorhagia prolifera et un intéressant groupement des fentes de rochers siliceux à Festuca heteropachys, Asplenium septentrionale, Asplenium adiantum-nigrum, Silene nutans, etc. On y observe aussi quelques touffes de Ceterach officinarum, une fougère davantage caractéristique des fissures des rochers calcaires.

En outre, dans le sud-est du versant s'étend, hors réserve naturelle, un pré sec pâturé à la flore particulièrement diversifiée; le relevé effectué en 2016 dans le cadre d'une MAE (obs. L. Huaux) rassemble ainsi les graminoïdes Alopecurus pratensis, Bromus hordeaceus, Carex flacca, Festuca rubra, Holcus lanatus, Lolium perenne, Poa trivialis et une belle série de dicotylées comme Pimpinella saxifraga, Achillea millefolium, Bellis perennis, Centaurea jacea, Centaurea scabiosa, Cirsium arvense, Hieracium pilosella, Leucanthemum vulgare, Taraxacum sp., Cardamine pratensis, Cerastium fontanum, Stellaria media, Trifolium dubium, Vicia hirsuta, Plantago lanceolata, Rumex acetosa, Primula veris, Ranunculus acris, Potentilla reptans, Sanguisorba minor, Galium verum, Veronica chamaedrys, Urtica dioica.

L'intérêt botanique du Moessia est très élevé, tout comme d'autres coteaux calcaires de Treignes (Rivelottes et Gay, Saumières, Transoi, etc.). La liste des plantes supérieures est ainsi forte de plus de 225 espèces, pour une surface d'environ 10 ha (en tenant compte que le flanc nord n'a quasiment jamais été inventorié).

Cette liste rassemble, de plus, nombre d'espèces patrimoniales, dont 12 orchidées. Mais le joyau du site, c'est assurément Fumana procumbens, petite cistacée proche des hélianthèmes qui existe aussi sur quelques autres sites voisins mais que l'on ne rencontre nulle part ailleurs en Belgique.

Sur le plan bryologique, les connaissances peuvent être considérée comme minimales, avec seulement une trentaine d'espèces recensées, essentiellement au début des années 1990 (obs. F. Van Rossum).

Intérêt faunistique

D'une diversité assez exceptionnelle, la faune du Moessia a fait l'objet d'assez nombreuses recherches menées surtout au sein du Laboratoire Paul Brien de l'ULB (basé à l'époque dans l'ancienne gare de Treignes) et en lien avec la gestion et la restauration des pelouses calcicoles. Les données disponibles au début des années 1990 ont été synthétisées dans un rapport non publié (ADAM et al., 1991): les listes comprenaient à l'époque 440 espèces d'invertébrés et 46 espèces de vertébrés. Malheureusement, aucune actualisation ne semble avoir été effectuée depuis lors.

Cette richesse faunistique est due au moins en partie à la coexistence d'habitats contrastés: pelouses calcicoles, pierriers, rochers exposés, landes mésotrophes à callune, fourrés thermophiles, pinède, chênaie-charmaie calcicole, etc.

La pédofaune est très imparfaitement documentée. Six espèces de lombrics sont signalées par HIDVEGI (1989) et ZARAGOZA (1991) (en fonction de la systématique actuelle). Tous ces taxons sont communs et plus ou moins ubiquistes et aucun n'est véritablement inféodé aux habitats calcaires.

Les premières données malacologiques ont été réunies par VERNIERS (1974). Des observations plus ponctuelles ont été effectuées ultérieurement, en particulier durant les années 1990. Une vingtaine de mollusques gastéropodes ont été notées sur le site, les plus visibles étant Helicella itala, Cepaea nemoralis, Helix pomatia, Cornu aspersum, Pomatias elegans, ainsi que, dans les ronciers, Fruticicola fruticum. La présence d'espèces peu communes et thermophiles comme Sphyradium doliolum, Abida secale, Clausilia rugosa parvula est également à souligner.

A peine 10 espèces de cloportes (Isopodes) ont été recensées (Philoscia muscorum étant de loin le taxon dominant en pelouse), et la moitié moins de diplopodes. Ces groupes souvent négligés mériteraient d'être davantage investigués.

La faune vagile, c'est-à-dire les organismes qui circulent à la surface du sol, a été inventoriée par piégeage dans le cadre d'une thèse de doctorat sur les araignées (BARA, 1991) et de plusieurs mémoires de fin d'étude (DECOCQ, 1991; ZARAGOZA, 1991; DEHAIL, 1991).

En ce qui concerne les Arachnides, DECOCQ (1991) a identifié 8 espèces d'opilions sur les quadrats étudiés en pelouse calcicole dominée par Brachypodium pinnatum. Les éléments les plus typiques de la pelouse sèche sont Trogulus tricarinatus, Anelasmocephalus cambridgei et Homalenotus quadridentatus (la densité calculée de ce dernier atteignant 15 individus par m2).

S'y ajoutent au moins 155 espèces d'araignées piégées dans différents habitats du Moessia par BARA (1991) ou notées par d'autres observateurs (e.a. pour les taxons non pris dans les pièges). Signalons notamment la mygale Atypus affinis, bien présente sur le site (densité estimée à 4-5 individus/m2; donnée Hidvégi et Baugnée) et les autres pelouses sèches du Viroin; Zodarion rubidum, remarquable araignée myrmécophage dont la biologie particulière a été étudiée par COUVREUR (1989) et qui est présente surtout au niveau de la Roche Babelet; Micrommata virescens, belle araignée verte typique des végétations herbacées denses, aussi bien en zone humide (y compris les tourbières) que dans des stations sèches et thermophiles; Tibellus oblongus et Thanatus formicinus, espèces localisées en Belgique et liées aux pelouses sèches bien ensoleillées; Oxyopes heterophthalmus, petite et rare araignée arboricole, non signalée du Moessia par BARA (1991) mais observée sur les vieilles bruyères de la zone schisteuse par O. Decocq en 1991 puis revue ultérieurement à plusieurs reprises; Alopecosa trabalis, lycose peu commune, constituant, avec Pardosa pullata, une part très importante de la biomasse des Lycosidae occupant les pelouses à brachypode du Moessia (DECOCQ, 1991).

La richesse en Lépidoptères Rhopalocères, ou papillons de jour, est l'une des plus élevées de Belgique, avec 62 espèces notées depuis 1990 dont seules trois n'ont plus été vues après 2005 (il s'agit de papillons quasiment disparus de Wallonie, à savoir Nymphalis antiopa et Melitaea aurelia, ou probablement accidentel sur le site, Boloria selene). Les espèces remarquables sont légion: Boloria dia, Melitaea athalia, Satyrium ilicis, Erebia medusa, Argynnis aglaja, Argynnis adippe, Thymelicus acteon, Issoria lathonia, Lasiommata maera, Iphiclides podalirius, etc.

Par ailleurs, Brenthis ino a été observé en 2016 mais est sans doute accidentel sur le site car sa plante hôte, Filipendula ulmaria, y est absente (de petites populations existent en bordure du Viroin, à quelques centaines de mètres d'ici).

Les Hyménoptères aculéates ont été inventoriés par LEMAL (1978) (Formicidae), LONGO (1991) (Sphecidae et Pompilidae), CLAESSENS (1992) (abeilles sauvages) et HIDVEGI & BAUGNEE (1992) (Megachilidae). De nombreuses observations effectuées essentiellement au cours des années 1990 n'ont à ce jour pas été publiées (obs. J.-Y. Baugnée).

Parmi les Sphecidae (sensu lato), il faut épingler la trouvaille de Dolichurus bicolor en 1990, à l'époque nouvellement signalé pour la faune belge (LONGO, 1991), grâce à des pièges colorés dans lesquels la guêpe s'est fait prendre en grand nombre, à tel point que c'était alors le Sphecidae le mieux représenté sur le site après Dolichurus corniculus. L'espèce a de nouveau été capturée sur le site en 1991 par CLAESSENS (1992). Un peu après, BARBIER (1995) signalait la première observation connue de Dolichurus bicolor en 1989, à Bomal-sur-Ourthe. Depuis, l'espèce n'a plus guère été signalée.

D'autres Sphecidae et Pompilidae rares méritent mention, comme Nysson spinosus, Nysson trimaculatus, Priocnemis cordivalvata, Prioncemis minuta et Aporus unicolor, cette dernière espèce étant connue comme prédateur de la mygale Atypus affinis, abondante sur le site. L'Eumenidae Ancistrocerus dusmetiolus, surtout signalé en Belgique au sein du district mosan, et le Vespidae Polistes biglumis, lié aux pelouses et friches ponctuées de petits arbustes épineux (sur lesquels sont construits les nids), sont également de grand intérêt faunistique.

De nombreuses espèces d'abeilles solitaires fréquentent le Moessia. Parmi les plus typiques figurent les Osmia bicolor, Osmia aurulenta, Osmia rufohirta, Osmia spinulosa, dont la particularité est de nidifier à l'intérieur de coquilles abandonnées d'escargots (espèces dites hélicicoles). Les deux premières sont par ailleurs parasitées par un Chrysididae spécifique, Chrysura trimaculata, guêpe coucou thermophile très localisée en Wallonie.

Les Orthoptères sont très bien représentés sur le coteau, avec au moins 20 espèces recensées depuis le début des années 1990. Les éléments les plus intéressants sont Gomphocerippus rufus, Metrioptera bicolor, Myrmeleotettix maculatus, Oedipoda caerulescens, Omocestus rufipes, Phaneroptera falcata, Platycleis albopunctata, Stenobothrus lineatus et Tetrix bipunctata, ce dernier étant cependant plus régulier sur les pelouses xériques des Rivelottes.

On notera que Conocephalus fuscus, sauterelle d'apparition récente en Belgique, n'était pas connue sur le site au début des années 1990. Cette espèce fut longtemps confinée au littoral et à la Lorraine belge, avant de connaître une forte expansion à travers le nord-ouest de l'Europe, atteignant la vallée du Viroin seulement vers 1987 (HOFMANS & BARENBRUG, 1987).

Les vertébrés restent largement méconnus, les mammifères et les oiseaux n'ayant jamais été inventoriés de façon systématique. Jusque dans les années 1990, la présence d'une population de lapin (Oryctolagus cuniculus) a permis le maintien de petites pelouses enclavées à l'époque où le Moessia s'était fortement embroussaillé.

A relever néanmoins le grand intérêt de l'endroit pour les reptiles, avec trois espèces de lézards et deux serpents. On notera que le lézard des murailles (Podarcis muralis) est localisé au niveau de la Roche Babelet, au bas du flanc sud, alors que le lézard vivipare (Zootoca vivipara) est disséminé sur les pelouses denses et la lande. La coronelle lisse (Coronella austriaca) est bien présente (une vingtaine d'observations obtenues dans le cadre d'un suivi spécifique, cf GRAITSON, 2015) alors que la couleuvre à collier (Natrix natrix) est plus rarement contactée.

Monument naturel

A compléter

Monument historique

A compléter

Histoire du site

D'après la carte de Ferraris, ce versant était couverts de cultures.

Biblio

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Divers

Sources

RESNAT

Répondants de l'information

J. SAINTENOY-SIMON / J.-Y. BAUGNEE / F. Hidvégi / M. Tanghe / K. HOFMANS / Centre Paul Brien /

Date de la dernière modification de la fiche

2018-02-06