Visualisation des travaux dans les différents sites
- Les sites au sud de l'aéroport militaire (Plaine Haie, Sarwé, Winachamps)
- Vallée de la Basseille, des sources vers l'aval (Fagne de la Borne, Basseille Amont, Fange de la Basseille, Basseille Aval, Basseille à Laneuvile-au-Bois, Fagne de la Hutte, Rogister...)
- Les sites de la partie sud du massif de Saint-Michel (Béyoli, Tollihot - Blanche Fagne, Doneuse, Falgaude, Rouge Poncé)
- L'amphithéatre des sources de la Wamme (Flache, Houlles, Fayi de Luci, vallée de la Wamme en aval de Mochamps)
- Fagne Massa et Tourbière Sainte-Gertrude
- les sites du nord du massif (Fontaine au Stock, Hérins, Hutte)
Les différents travaux sont très visibles dans les zones ouvertes du Plateau de Saint-Hubert |
Augmentation générale des surfaces et de la connectivité
La protection de près de 600 ha sur un massif de 10.000 ha représente une réalisation majeure en terme de restauration. Si on compare la carte des zones ouvertes qui existaient au début du projet (135 ha) à celles qui existent maintenant, la surface a été multipliée par 4. La représentation ci-dessous montre aussi très bien que la connectivité des sites a largement augmenté grâce au travaux réalisés. Une majorité de sites sont éloignés de moins de 500 m.
Avant le projet Carte des zones ouvertes existantes (rouge) avec des zones tampons de 500 m | Après le projet Carte des zones ouvertes restaurées (orange) avec des zones tampons de 500 m |
Fréquence des classes de distance entre les sites | Si on calcule les distances entre les différents sites avant et après le projet, il est évident que la connectivité a été largement améliorée. Si on ne regarde que les distances inférieures à 4 ou 5 km, généralement pertinentes pour beaucoup d'organismes, beaucoup plus de sites sont proches les uns des autres. Non seulement les probabilités d'extinction sont restreintes par une augmentation des surfaces des sites, mais une connectivité bien meilleure garanti des échanges plus fréquents d'individus et de gènes qui ne peuvent qu'améliorer la dynamique régionale des espèces. Le monitoring scientifique devrait démontrer des évolutions positives pour de nombreuses espèces. |