• K2 - Calestienne orientale

A compléter

Site non classé.

A compléter

Privé(s)   ONG   Communes   Région   Autres publics 

Service public de Wallonie, Département de la Nature et des Forêts, Cantonnement de Beauraing, Rue Vieille, 58, 5570 Baronville (Tél.: 082/64.36.10 - Fax: 082/71.43.99).

Le site est dépourvu de statut de protection mais il est repris dans le périmètre Natura 2000. Il s'agit d'une des rares formations de tuf calcaire de la région. Les effets du captage devraient être suivis de prés !

L'assèchement temporaire a été constaté en période estivale et au début de l'automne. Il est dû à un captage géré par l'INASEP et servant à alimenter le hameau de Neuville. Des démarches ont été entreprises auprès de cette société par M.-Th. Romain et J. Leurquin (Naturalistes de la Haute Lesse), en vue de limiter les effets néfastes de ce captage sur l'activité tufigène.
Même si le site était jadis beaucoup plus étendu, comme en témoigne l'importance des parties fossiles, il ne semble pas menacé directement à condition que le captage n'augmente pas.

Protection du site et de son intégrité. Tout le périmètre est actuellement repris dans le reseau Natura 2000.

A compléter

Vu la grande fragilité des tufs calcaires, la circulation doit être restreinte au maximum ! Un panneau pourrait être placé au pied du site pour en informer le public.

A compléter

Le site a fait l'objet d'une description récente par M.-T. Romain (2001) quant à sa bryoflore. Le cron avait jadis un développement considérable : au moins 40 m de large et 100 m de longueur. En mai 2001, il montrait encore un reseau de ruisselets très actifs, avec de larges zones marginales de tuf fossile. Mais en automne, il n'y avait plus un seul filet d'eau, sans doute la conséquence d'un captage voisin dépendant de l'INASEP (Région wallonne !). Après enquête, cet assèchement semble néanmoins temporaire et n'aurait pas d'impact très important sur l'activité du tuf.
Les organismes tufigènes sont généralement des bryophytes et des algues (cyanophycées et chlorophycées).
La mousse qui intervient en premier dans le phénomène est Palustriella commutata (= Cratoneuron commutatum), abondante ici sur les gradins irrigués du tuf. Cette espèce est accompagnée de Bryum pseudotriquetrum, Pellia endiviifolia,...
Les parties humides situées hors courant sont colonisées par Eucladium verticillatum qui constitue des tapis ras d'une couleur vert sombre caractéristique.
Sur les rochers exondés non éclaboussés se développent des calciphiles comme Thamnobryum alopecurum, Anomodon viticulosus, Ctenidium molluscum, Gymnostonum calcareum.
Plus en aval, dans les zones de croûte calcaire continue subsistent quelques touffes de Palustriella commutata ainsi que des hygrophiles telles que Plagiomnium undulatum, Fissidens adianthoides et Bryum pseudotriquetrum, présentes en très petite quantité.
Dans le sous-bois de l'érablière, les tapis de mousses sont très largement dominés par une neutrophile, Eurynchium striatum, accompagnée de Thamnobryum alopecurum, Fissidens taxifolius, Homalothecium lutescens, Thuidium tamariscinum, Plagiochila porelloides...
Les affleurements rocheux situés plus haut portent des calcicoles comme Encalypta streptocarpa, Neckera complanata et N. crispa qui forment des draperies brillantes.
En ce qui concerne la flore vasculaire du tuf au sens large, on peut citer : Ligustrum vulgare, Cornus mas, Daphne mezereum, Viburnum opulus, Campanula trachelium, Aquilegia vulgaris, Platanthera bifolia (2 pieds), Carex digitata, C. flacca, Actaea spicata, Listera ovata, Asplenium scolopendrium, ...
Dans l'érablière de ravin environnante poussent Acer pseudoplatanus, A. campestre, Tilia platyphyllos, Fraxinus excelsior, Ulmus glabra, Carpinus betulus, Fagus sylvatica, Asplenium scolopendrium, Vinca minor, Actaea spicata, Paris quadrifolia, Mercurialis perennis, Hedera helix, Lamium galeobdolon, etc.

Tuf calcaire.

Ruine de château.

cf. J.-Cl. LEBRUN.

OFFH

J. LEURQUIN et M.-T. ROMAIN (Lotissement Coputienne, 10, 6920 Wellin).