D'après des observations de J. Saintenoy-Simon du 12 juin 1992, on distingue les groupements végétaux suivants :
- une aulnaie en cours développement, riche en Cirsium oleraceum;
- une magnocariçaie à Carex acutiformis, pénétrée d'espèces nitrophiles comme Urtica dioica, et Galium aparine, hygrophiles telles qu'Equisetum fluviatile et E. palustre, et de hautes herbes habituellement des mégaphorbiaies et des prairies humides comme Lythrum salicaria, Solanum dulcamara, Cirsium palustre, C. oleraceum, Angelica sylvestris, Valeriana repens, Filipendula ulmaria, Epilobium hirsutum, Eupatorium cannabinum, Heracleum sphondylium, Persicaria amphibia, Lathyrus pratensis, Juncus effusus, Mentha aquatica, Galium mollugo, Alopecurus pratensis, Myosotis arvensis,... Quelques buissons s'y développent (Sambucus nigra, Corylus avellana,...);
- une phragmitaie à Phragmites australis;
- des plages de Scirpus sylvaticus;
- des roselières plus ou moins fragmentaires à Glyceria maxima, Typha latifolia, Iris pseudacorus,...;
- une filipendulaie, sur sol plus sec ;
- une saulaie à Salix alba, S. viminalis, S. caprea,... assez envahissante par endroits ;
- des ronciers ;
- des fourrés de Prunus spinosa ;
- un groupement de ruisseau avec sur le fond vaseux : Nasturtium officinalis, Veronica anagalis-aquatica, V. beccabuga et le rare Catabrosa aquatica.
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'Ancienne abbaye de filles de l'ordre de Cîteaux, connue sous le nom d'Abbaye d'Aywiers et où vécut et mourut, en 1246, Sainte Lutgarde. Pendant les premières années de son existence, l'abbaye (d'Aymiers ou d'Aywières) fut sous la juridiction des abbés de Villers, mais dès 1238, cette juridiction ou paternité fut dévolue définitivement à l'abbaye d'Aulne. Vers la fin du XVIIIe siècle, le domaine d'Aymières comprenait environ 1500 ha'. (DE SEYN).