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3583 - Domaine de Buisseret

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Communes :Seneffe
Cantonnements DNF :Nivelles
Surface :50 ha
Coordonnées :X Lambert : 140400 - Y Lambert : 135555
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Le Domaine de Buisseret s'étend à Seneffe, en bordure du canal Charleroi-Bruxelles, sur une superficie de 50 hectares. Il se situe en province de Hainaut mais à proximité du Brabant wallon dont le chef-lieu, Nivelles, n'est qu'à une dizaine de kilomètres au nord-est. Cette vaste propriété historique est classée comme zone de parc d'intérêt paysager depuis 1982 par la Commission des Monuments et Sites, en raison de sa valeur esthétique et scientifique. Le site s'articule autour du Château de Buisseret, du nom de la Seigneurie du 12ème siècle, constitué d'un ensemble de corps de logis, de dépendances de style néo-classique, d'une tour carrée de style néo-médiéval et d'un pont, et même une orangerie, le tout datant des 18ème et 19ème siècles. Entourant le château, un parc paysagé de 12 hectares comporte nombre d'arbres remarquables: if, marronnier d'Inde, noyer noir d'Amérique, pavier blanc, platane, tulipier de Virginie, ginkgo biloba, cèdre bleu, etc. Il comprend également un étang de 3 hectares bordé de roselières et de mégaphorbiaies, des prairies pâturées ponctuées de boqueteaux et de haies, ainsi qu'un bois de 20 hectares traversé par une drève cavalière de hêtres pourpres. Ce massif remarquable, relique de forêt ancienne subnaturelle, abrite un vaste peuplement de jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta) ainsi qu'une magnifique aulnaie marécageuse riche en laîche effilée (Carex strigosa), plante caractéristique de cet habitat particulièrement rare en Région wallonne. L'intérêt faunistique reste à documenter mais on peut déjà souligner le rôle de refuge pour les oiseaux d'eau joué par le plan d'eau, qui est suivi depuis de nombreuses années par des ornithologues locaux, grâce à la bienveillance des propriétaires.

Carto

Régions naturelles

  • B0 - Région limoneuse hennuyère

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
SeneffeSENEFFEHAINAUT

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
NivellesMons

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Propriétaire(s)

Privé(s) Oui  ONG Non  Communes Non  Région Non  Autres publics Non

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Alcedo atthisOuiNonNicheur possible2022Divers obs.
Anas clypeataOuiOuiHiv.-migr. (1-20 ex.)2019Divers obs.
Anas creccaNonOuiHiv.-migr. (1-20 ex.)2021Divers obs.
Aythya ferinaOuiOuiprésent toute l'année (1-20 ex.)2022Divers obs.
Columba oenasOuiNonNicheur2022Divers obs.
Dendrocopos mediusOuiNon2019F. Galet
Fulica atraNonNonNicheur2022Divers obs.
Gallinago gallinagoOuiOuiHiv.-migr. (1-5 ex.)2021Divers obs.
Podiceps cristatusOuiNonNicheur - hivernant2022Divers obs.
Plantes - Plantes supérieures
Callitriche stagnalis2022J.-Y. Baugnée, J. Rouer
Carex strigosa2022J.-Y. Baugnée, J. Rouer
Carex vesicaria2022J.-Y. Baugnée, J. Rouer
Hyacinthoides non-scripta2022J.-Y. Baugnée, J. Rouer
Rumex maritimus2022J.-Y. Baugnée, J. Rouer

Commentaires sur la faune

Mammifères (données divers obs. 2010-2022): Oryctolagus cuniculus, Sciurus vulgaris,

Oiseaux (données divers obs. 2010-2022): Actitis hypoleucos, Aegithalos caudatus, Alcedo atthis, Alopochen aegyptiaca, Anas clypeata, Anas crecca, Anas penelope, Anas platyrhynchos, Anas querquedula (2019), Anas strepera, Ardea alba, Ardea cinerea, Aythya ferina, Aythya fuligula, Branta canadensis, Branta leucopsis, Branta sandvicensis, Bucephala clangula, Chroicocephalus ridibundus, Columba oenas, Columba palumbus, Corvus monedula, Delichon urbicum, Dendrocopos major, Dendrocopos medius, Erithacus rubecula, Fringilla coelebs, Fulica atra, Gallinago gallinago, Gallinula chloropus, Garrulus glandarius, Hirundo rustica, Mergus albellus (2010), Mergus merganser, Nycticorax nycticorax (2010), Parus caeruleus, Parus major, Pernis apivorus, Phalacrocorax carbo, Phylloscopus collybita, Podiceps cristatus, Psittacula krameri, Riparia riparia, Sitta europaea, Sturnus vulgaris, Sylvia atricapilla, Sylvia communis, Tachybaptus ruficollis, Tadorna tadorna, Troglodytes troglodytes, Turdus merula, Turdus torquatus (4 ex. 2014).

Amphibiens (données divers obs. 2010-2022): Rana temporaria.

Coléoptères (données J.-Y. Baugnée & J. Rouer, 2022): Abax parallelepipedus, Agelastica alni, Anoplotrupes stercorosus, Bembidion articulatum, Bembidion obtusum, Bembidion quadrimaculatum, Bolitophagus reticulatus, Cyphon ochraceus, Dacne rufifrons, Elaphrus riparius, Eledona agricola, Gastrophysa viridula, Glischrochilus hortensis, Harmonia axyridis, Lagria hirta, Nebria brevicollis, Ocydromus tetracolus, Oulema gallaeciana, Pterostichus madidus, Stenus cicindeloides.

Diptères (données J.-Y. Baugnée & J. Rouer, 2022): Dasineura fraxinii, Dasineura hygrophila, Dasineura ulmaria, Dasineura urticae, Episyrphus balteatus, Jaapiella veronicae, Microchrysa flavicornis, Neoascia podagrica, Phytomyza ilicis, Sepedon sphegea, Tabanus bromius, Urophora cardui, Wachtliella persicariae.

Hémiptères (données J.-Y. Baugnée & J. Rouer, 2022): Bryocoris pteridis, Cicadella viridis, Hydrometra stagnorum, Issus coleoptratus, Javesella obscurella, Metatropis rufescens, Orthops basalis, Pentatoma rufipes, Psyllopsis fraxini, Saldula pallipes, Saldula saltatoria.

Commentaires sur la flore

Plantes supérieures (données J.-Y. Baugnée & J. Rouer, 2022): Acer pseudoplatanus, Achillea millefolium, Achillea ptarmica, Aesculus hippocastanum, Agrostis capillaris, Alisma plantago-aquatica, Alliaria petiolata, Alnus glutinosa, Alnus incana, Alopecurus geniculatus, Alopecurus pratensis, Anemone nemorosa, Anthoxanthum odoratum, Anthriscus sylvestris, Arctium minus, Arrhenatherum elatius, Athyrium filix-femina, Betula pendula, Betula pubescens, Bidens tripartita, Callitriche stagnalis, Calystegia sepium, Carex acuta, Carex hirta, Carex remota, Carex strigosa, Carex vesicaria, Carpinus betulus, Castanea sativa, Cerastium fontanum, Chaerophyllum temulum, Chenopodium glaucum, Chenopodium rubrum, Circaea lutetiana, Cirsium arvense, Cirsium vulgare, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Cynosurus cristatus, Dactylis glomerata, Deschampsia cespitosa, Dryopteris carthusiana, Dryopteris dilatata, Duchesnea indica, Epilobium hirsutum, Epilobium montanum, Epipactis helleborine, Equisetum arvense, Eupatorium cannabinum, Fagus sylvatica, Festuca gigantea, Festuca rubra, Filipendula ulmaria, Fraxinus excelsior, Galium palustre, Geranium dissectum, Geum urbanum, Glechoma hederacea, Glyceria fluitans, Gnaphalium uliginosum, Hedera helix, Heracleum sphondylium, Holcus lanatus, Hyacinthoides non-scripta, Hypericum dubium, Hypochaeris radicata, Ilex aquifolium, Iris pseudacorus, Juncus bufonius, Juncus effusus, Lapsana communis, Lathyrus pratensis, Lemna minor, Lolium perenne, Lotus pedunculatus, Lycopus europaeus, Lysimachia nemorum, Lythrum salicaria, Mentha aquatica, Narcissus pseudonarcissus, Persicaria amphibia, Persicaria lapathifolia, Persicaria maculosa, Phalaris arundinacea, Phragmites australis, Picea abies, Plantago lanceolata, Plantago major subsp. intermedia, Poa pratensis, Poa trivialis, Polygonatum multiflorum, Populus canescens, Potentilla reptans, Prunus avium, Prunus serotina, Pteridium aquilinum, Quercus robur, Ranunculus flammula, Ranunculus repens, Ranunculus sceleratus, Rorippa palustris, Rubus idaeus, Rubus sp., Rubus ulmifolius, Rumex acetosa, Rumex conglomeratus, Rumex maritimus, Rumex sanguineus, Salix alba, Salix cinerea, Sambucus nigra, Senecio jacobaea, Silene dioica, Solanum dulcamara, Sonchus oleraceus, Trifolium repens, Typha latifolia, Urtica dioica, Verbena officinalis, Veronica beccabunga, Veronica chamaedrys, Vicia cracca, Vicia hirsuta, Vicia sativa.

Champignons (données J.-Y. Baugnée & J. Rouer, 2022): Auricularia auricula-judae, Daldinia concentrica, Fomes fomentarius, Laetiporus sulphureus, Lentinus tigrinus, Marasmius rotula, Piptoporus betulinus.

Espèces exotiques

Animaux: Alopochen aegyptiaca, Branta canadensis, Branta leucopsis, Branta sandvicensis, Harmonia axyridis, Psittacula krameri.

Plantes: Aesculus hippocastanum, Aesculus parviflora, Alnus incana, Castanea sativa, Cedrus atlantica, Duchesnea indica, Ginkgo biloba, Juglans nigra, Liriodendron tulipifera, Taxus baccata, Picea abies, Platanus x hispanica, Prunus serotina, Robinia pseudoacacia.

Conservation

Détails

Description physique

A compléter

Description biologique

Le Domaine de Buisseret s'étend en bordure du canal Charleroi-Bruxelles, sur une superficie de 50 hectares, au sein d'un paysage à caractère rural où alternent les prairies, les champs, les bois (souvent réduits), les friches et zonings industriels et les zones bâties. Cette vaste propriété historique s'articule autour du Château de Buisseret (du nom de la Seigneurie du 12ème siècle), constitué d'un ensemble de corps de logis, de dépendances de style néo-classique, d'une tour carrée de style néo-médiéval et d'un pont, et même une orangerie, le tout datant des 18ème et 19ème siècles. Entourant le château, un parc paysagé de 12 hectares comporte nombre d'arbres remarquables: if, marronnier d'Inde, noyer noir d'Amérique, pavier blanc, platane, tulipier de Virginie, ginkgo biloba, cèdre bleu, etc. Il comprend également un étang de 3 hectares bordé de roselières et de mégaphorbiaies, des prairies pâturées ponctuées de boqueteaux et de haies, ainsi qu'un bois de 20 hectares traversée par une drève cavalière de hêtres pourpres.

Flore et végétation

Le Domaine de Buisseret ne semble pas avoir été l'objet d'études et d'inventaires botaniques dans le passé, hormis un relevé global réalisé en mars 1980 par L. Delvosalle (Jardin botanique de Meise) regroupant 88 espèces végétales. Les données présentées ci-après reposent sur des relevés préliminaires effectués le 24 juin 2022 par J.-Y. Baugnée (SPW-DEMNA) et J. Rouer (NATAGRIWAL), à la demande d'A. Delbruyère. Ces inventaires ont déjà permis d'y recenser environ 120 espèces de plantes supérieures, en plus des nombreux végétaux ornementaux qui composent le parc.

L'étang, d'une superficie d'environ 3 ha, est très proche du château ainsi que du canal Charleroi-Bruxelles (à une centaine de mètres plus à l'est). La rive nord-est, attenante au parc arboré, est bordée de diverses essences ornementales ainsi que de ligneux indigènes. Une végétation de roselière et de mégaphorbiaie occupe les espaces plus ouverts. Ces végétations frangeantes sont davantage développées le long de la berge opposée, en contact direct avec des prairies pâturées. Les phragmites (Phragmites australis) y constituent des rideaux continus larges de quelques mètres. On y observe également diverses autres plantes du bord des eaux comme l'iris jaune (Iris pseudacorus), la laîche aiguë (Carex acuta), la baldingère (Phalaris arundinacea), la morelle douce-amère (Solanum dulcamara), la salicaire (Lythrum salicaria), la renouée amphibie (Persicaria amphibia), le plantain d'eau (Alisma plantago-aquatica), la menthe aquatique (Mentha aquatica), le lycope d'Europe (Lycopus europaeus), le liseron des haies (Calystegia sepium), etc. Parmi les ligneux indigènes figurent l'aulne glutineux (Alnus glutinosa), le saule blanc (Salix alba), le saule cendré (Salix cinerea), etc.

Aucune végétation aquatique n'a été notée, mais la forte turbidité de l'eau ne facilite guère les observations. En outre, une densité élevée de poissons de forte taille (carpes notamment) constitue sans doute un facteur limitant le développement des herbiers aquatiques.

Sur la rive sud-ouest, une petite vasière protégée du piétinement par les bovins accueille une végétation de grève nitrophile caractérisée par la présence de la patience maritime (Rumex maritima), du plantain intermédiaire (Plantago major subsp. intermedia), de la renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus), du jonc des crapauds (Juncus bufonius), de la gnaphale des mares (Gnaphalium uliginosum), du bident triparti (Bidens tripartita) ou encore de la callitriche des mares (Callitriche stagnalis).

Les pâtures s'étendant au-delà de cette rive sont de composition banale mais semble attractives pour les oiseaux car elles sont bordées de haies libres. Cependant, elles attirent aussi une importante troupe de bernaches du Canada (Branta canadensis) et d'ouettes (Alopochen aegyptiaca) mêlés de quelques bernaches nonnettes (Branta leucopsis).

Couvrant près de 20 hectares, le Bois de Buisseret est considéré comme une forêt ancienne subnaturelle, déjà figurée sur la carte de Ferraris, et qui abrite des espèces indicatrices et emblématiques telle que la jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), très abondante sous les hêtres et les chênes qui dominent le peuplement. Le massif est en outre traversé par une longue drève de hêtres pourpres pluricentenaires. Dans la partie sud du bois, à l'écart des sentiers, au fond d'un petit vallon, se trouve en outre une magnifique aulnaie marécageuse riche en laîche effilée (Carex strigosa), laîche espacée (Carex remota), gaillet des marais (Galium palustre), renoncule flammette (Ranunculus flammula), reine des prés (Filipendula ulmaria), canche cespiteuse (Deschampsia cespitosa), callitriche des mares (Callitriche stagnalis), etc. La présence de quelques touffes de laîche vésiculeuse (Carex vesicaria) mérite également d'être relevée en raison de la grande rareté de cette plante dans toute la région limoneuse.

Intérêt faunistique

Pour l'heure, aucun inventaire faunistique n'a été réalisé sur le Domaine de Buisseret en dehors du recensement hivernal des oiseaux d'eau, assuré quasi annuellement depuis 1994 par des observateurs locaux d'Aves-Natagora.

Selon une synthèse rédigée par D. Goris pour le compte des propriétaires en 2020, cela représente au total 74 visites hivernales concentrées autour du plan d'eau, au cours desquelles ont été notées 32 espèces palustres, les plus fréquemment et régulièrement observées tout au long de ces années étant la foulque macroule (Fulica atra), le canard colvert (Anas platyrhynchos), le héron cendré (Ardea cinerea), la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus), le grand cormoran (Phalacrocorax carbo), le fuligule morillon (Aythya fuligula), le fuligule milouin (Aythya ferina), la gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus), le grèbe castagneux (Tachybaptus ruficollis), le grèbe huppé (Podiceps cristatus), sans oublier les omniprésentes exotiques bernache du Canada (Branta canadensis) et ouette d'Egypte (Alopochen aegyptiaca). Ces deux dernières espèces, présentes en nombre (jusque 215 ex. pour la première et une quarantaine pour la seconde), sont apparues sur le site en 2005-2006, en même temps qu'une petite troupe d'une dizaine d'individus probablement féraux de bernache nonnette (Branta leucopsis). D'autres espèces d'oiseaux font halte en plus petit nombre sur l'étang, c'est le cas pour la sarcelle d'hiver (Anas crecca), le canard chipeau (Anas strepera), ou encore le tadorne de Belon (Tadorna tadorna). D'autres encore sont franchement rares ou plus discrets, comme la bécassine des marais (Gallinago gallinago), le garrot à œil d'or (Bucephala clangula), le harle bièvre (Mergus merganser), la grande aigrette (Ardea alba), le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le canard siffleur (Anas penelope).

On notera que les effectifs de certains oiseaux se sont effondrés ces dernières années. C'est particulièrement flagrant pour le vanneau huppé (Vanellus vanellus), qui a pratiquement disparu au cours des années 2000 alors qu'une moyenne de 280 individus étaient comptabilisés auparavant (avec un maximum de 800 ex.). Cette chute d'effectif est sans doute à mettre en lien avec la raréfaction globale de cette espèce en Région wallonne. Une espèce commune telle que la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) connaît également une forte baisse dans ces comptages hivernaux au Domaine de Buisseret.

Parmi les hôtes de marque en passage, citons encore l'observation de 7 merles à plastron (Turdus torquatus) début mai 2014 dans les prairies autour de l'étang, ainsi que deux bihoreaux gris (Nycticorax nycticorax) en halte en juillet 2010!

Biblio

Divers

Répondants de l'information

Julie ROUER (NATAGRIWAL)

Date de la dernière modification de la fiche

2022-07-11