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Synonymes : | Français : Leucorrhine douteuse Néerlandais : Venwitsnuitlibel Anglais : Small Whiteface Allemand : Kleine Moosjungfer |
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Groupe biologique : | Animaux / Invertébrés / Insectes / Libellules / Anisoptères |
La Leuccorhine douteuse ( Leucorrhinia dubia) est très ressemblante à la Leuccorhine rubiconde ( Leucorrhinia rubidunda ). Elle s'en distingue principalement par sa taille plus petite et son ptérostigma brun-noir rougeâtre (celui de L.rubicunda est rougeâtre). Elle est répandue dans le nord et le centre de l'Europe. C'est la plus commune de nos Leucorrhines mais elle reste assez rare dans notre pays, on la retrouve principalement en Campine et sur les sommets ardennais. Elle recherche les plans d'eau permanents acides et pauvres colonisés par les tapis flottants et les hélophytes. Elle vole essentiellement de la mi-mai à la fin juillet.
Les espèces du genre Leucorrhinia sont assez petites, à la face blanche et au labium noir. Les ailes postérieures portent une tache noir à leur base. Le corps est noir avec des taches rouges ou jaunes. Chez nous, l'espèce la plus proche de Leucorrhinia dubia est L. rubicunda .
Chez L. dubia :
- Ptérostigma noir
- Tache à la base des ailes postérieures assez importante
- tache sur S7 +/- égale à la moitié du segment
- Femelle : S2 avec tache rectiligne sur le bord antérieur / S3 avec taches séparées
Chez L. rubicunda :
- Ptérostigma rouge
- Tache à la base des ailes postérieures plus réduite
- tache sur S7 dépasse la moitié du segment
- Femelle : S2 avec tache pointue sur le bord antérieur / S3 avec tache unique
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 2b du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 2) que cette espèce est intégralement protégée (espèces menacées en Wallonie). Cette protection implique l'interdiction :
Les interdictions visées aux points 1°, 2°, 5°, 6° et 7° de l'alinéa précédent s'appliquent à tous les stades de la vie des espèces animales visées par le présent article, y compris les oeufs, nids ou parties de ceux-ci ou des spécimens.
Voir aussi les modalités de déclaration de la capture accidentelle ou de la mise à mort accidentelle de spécimens d'une des espèces strictement protégées (Article 2 quater) et les modalités de déplacement à brève distance d'espèces, nids ou oeufs menacés d'un danger vital immédiat ou vers un centre de revalidation (Article 2 sexies).
Les Articles 5 et 5bis définissent les modalités de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales. Voir l'AGW du 20 novembre 2003 relatif à l'octroi de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales (M.B. 20.01.2004).
Distribution en Belgique : | Flandre, Bruxelles, Wallonie |
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Statut de présence : | Re : reproduction Sources :Goffart et al. 2006, Motte et al. 2021 |
Indigenat : | Or : indigène Sources :Goffart et al. 2006, Motte et al. 2021 |
Type de distribution : | Li : limitée Sources :Goffart et al. 2006, Motte et al. 2021 |
Carte : | |
Ecologie : | L'espèce se reproduit dans les eaux stagnantes permanentes, acides et pauvres des mares de tourbières (lithalses, fosses d'extraction de tourbe) et des étangs tourbeux, présentant des végétations à base de sphaignes immergées et émergées (tapis flottants) et de petits hélophytes (laîches, Carex spp., linaigrettes, Eriophorum spp., Trèfle d'eau, Menyanthes trifoliata, Comaret, Comarum palustre, Molinie, Molinia coerulea,...). Les milieux sont généralement bien ensoleillés, même si parfois très abrités (boisements autour des plans d'eau). Philippe Goffart in Goffart et al. 2006 |
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Tendance : | EX : extension |
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Espèce menacée : | Oui |
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Statut : | NT : quasi menacée |