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Synonymes : | Français : Leucorrhine rubiconde Néerlandais : Noordse Witsnuitlibel Anglais : Ruby Whiteface Allemand : Nordische Moosjungfer |
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Groupe biologique : | Animaux / Invertébrés / Insectes / Libellules / Anisoptères |
Très ressemblante à la Leuccorhine douteuse ( Leucorrhinia dubia ), elle s'en distingue par sa taille plus grande, son aspect plus trapu et son ptérostigma rougeâtre (celui de L.dubia est brun-noir). Cette libellule est en limite sud de son aire de répartition. C'est une espèce boréo-montagnarde répandue surtout dans le nord de l'Europe. Très rare dans notre pays, l'espèce s'est raréfiée en Wallonie à partir des années cinquante, pour ne plus être observée que sur deux plateaux tourbeux ardennais. Elle s'observe en vol principalement de la mi-mai au début du mois de juillet où elle recherche les mares acides et oligotrophes avec végétation abondante.
Cette Leucorrhinie a l'extrémité de l'abdomen non élargi (contrairement à Leucorrhinia pectoralis ). Elle est plus grande que L. dubia et a le ptérostigma rouge (alors que celui de L. dubia est brun-noir). Chez le mâle, la tache rouge du 7ème segment abdominal dépasse la moitié du segment, tandis qu'elle ne s'étend que sur la moitié de ce segment chez L. dubia . Chez la femelle, la tache du deuxième segment a le bord antérieur aplati, tandis qu'elle forme une pointe chez L. dubia .
Cette espèce est mentionnée dans l'Annexe 2b du décret du 6 décembre 2001 modifiant la Loi du 12 juillet 1973 de la Conservation de la Nature qui indique (Article 2) que cette espèce est intégralement protégée (espèces menacées en Wallonie). Cette protection implique l'interdiction :
Les interdictions visées aux points 1°, 2°, 5°, 6° et 7° de l'alinéa précédent s'appliquent à tous les stades de la vie des espèces animales visées par le présent article, y compris les oeufs, nids ou parties de ceux-ci ou des spécimens.
Voir aussi les modalités de déclaration de la capture accidentelle ou de la mise à mort accidentelle de spécimens d'une des espèces strictement protégées (Article 2 quater) et les modalités de déplacement à brève distance d'espèces, nids ou oeufs menacés d'un danger vital immédiat ou vers un centre de revalidation (Article 2 sexies).
Les Articles 5 et 5bis définissent les modalités de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales. Voir l'AGW du 20 novembre 2003 relatif à l'octroi de dérogations aux mesures de protection des espèces animales et végétales (M.B. 20.01.2004).
Distribution en Belgique : | Flandre, Bruxelles, Wallonie |
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Statut de présence : | Re : reproduction Sources :Goffart et al. 2006, Motte et al. 2021 |
Indigenat : | Or : indigène Sources :Goffart et al. 2006, Motte et al. 2021 |
Type de distribution : | Li : limitée, Po : ponctuelle Sources :Goffart et al. 2006, Motte et al. 2021 |
Carte : | |
Ecologie : | L'espèce se reproduit dans les eaux stagnantes permanentes, pauvres à moyennement riches en éléments nutritifs, à pH acide, généralement de faible étendue et encombrées de végétation aquatique à base de sphaignes, des mares, étangs tourbeux et "vennen", en Campine, et des mares de lithalses, en Haute Ardenne. Les rives sont généralement bien pourvues en végétaux émergents tels la Laîche à bec (Carex rostrata), la Linaigrette à feuilles étroites (Eriophorum angustifolium) ou le Trèfle d'eau (Menyanthes trifoliata). La présence de zones buissonnantes ou boisées est à noter dans les environs immédiats des milieux aquatiques. Philippe Goffart et Geert De Knijf in Goffart et al. 2006 |
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Tendance : | EX : extension |
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Espèce menacée : | Oui |
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Statut : | EN : en danger |