Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Pyrgus serratulae | Orindigène | Rereproduction Ponon observé mais possible | CRen situation critique | STstabilité | |
Ce Pyrgus lié aux pelouses xériques et dépendant des Potentilles pourrait avoir disparu de Wallonie (dernière observation : 2001). Toutefois, les travaux de restauration effectués ces dernières années grâce aux projets Life pourraient avoir un impact positif sur l'espèce. |
| | | Pyrgus malvae | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Pyrgus malvae est le plus commun des Pyrgus en Wallonie, malgré un déclin récent. Il vole souvent avec Spialia sertorius, un autre hespéride brun-gris avec lequel il est parfois confondu. |
| | | Pyrgus armoricanus | Orindigène | Rereproduction | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
Jusque dans les années 1950, l'espèce était connue en Calestienne et en Haute-Meuse. Longtemps considérée comme éteinte, elle a de nouveau été observée en août-septembre 2013 dans un site de Gaume. Liée aux potentilles, elle fréquente les prairies maigres et les pelouses sèches. |
| | | Spialia sertorius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Cette espèce, morphologiquement assez proche de Pyrgus malvae, fréquente surtout les milieux secs où elle pond sur la sanguisorbe. Elle est donc surtout présente dans les régions calcaires de Fagne-Famenne-Calestienne, mais peut aussi s'observer ponctuellement dans les autres régions. Elle semble avoir fortement régressé en Lorraine. |
| | | Pyrgus carthami | Orindigène | Exéteint | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Ce Pyrgus est facilement identifiable par sa grande taille et la large bande blanche bordant le dessous des ailes postérieures. Disparu de Wallonie au début du 20ème siècle, son retour semble improbable. L'espèce fréquente les prairies maigres et les pelouses rases à Potentilles basses. |
| | | Thymelicus acteon | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | RGrégression | |
Ce Thymelicus "en danger" en Wallonie est nettement plus rare que T. sylvestris et T. lineolus. Il fréquente les milieux maigres et pelouses calcaires riches en graminées. On le retrouve en Condroz et en Fagne-Famenne-Calestienne, où il est respectivement très rare et rare. Il aurait disparu de Lorraine. |
| | | Thymelicus lineola | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | RGrégression | |
Cette espèce, qui peut être facilement confondue avec Thymelicus sylvestris, fréquente les milieux herbeux peu entretenus. Elle est largement répandue à travers la Wallonie mais présenterait des signes de régression, notamment en Ardenne. |
| | | Pyrgus alveus | Dodouteux | Acaccidentel | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Cette espèce, accidentelle en Wallonie, n'a plus été observée depuis 1938. Elle fréquenterait surtout les prairies maigres à Hélianthème. De nouvelles observations sont assez improbables compte tenu de sa situation en France. |
| | | Asio flammeus | Orindigène | Mimigrateur Rereproduction Hihivernant | NEnon évalué (Nicheur non annuel) | | |
Le Hibou des marais est un nicheur très rare et irrégulier en Wallonie, en Haute-Belgique dans les grands espaces de landes. Il est surtout observé en hiver, dans les plaines agricoles, mais reste cependant fort rare. |
| | | Asio otus | Orindigène | Rereproduction Hihivernant Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Le Hibou moyen-duc est présent dans toutes les régions de Wallonie, mais est difficilement observé. Le jeunes quémandent leur nourriture par un cri strident rappelant une balançoire rouillée, audible à plusieurs centaines de mètres. |
| | | Riparia riparia | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | | |
L'Hirondelle de rivage est un nicheur assez commun en Wallonie. A l'origine, elle nichait dans les berges des cours d'eau, mais la raréfaction de ces habitats l'a obligée à s'installer dans des carrières et autres sites artificiels, où elle trouve des talus de matériaux meubles. |
| | | Hirundo daurica | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
L'Hirondelle rousseline niche dans le sud de l'Europe. Quelques très rares individus remontant trop haut lors de leur migration printanière ont déjà été observés sur notre territoire. |
| | | Hirundo rustica | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Cet oiseau bien connu, nichant le plus souvent dans les étables, est présent dans toute la Wallonie. Il connaît une forte régression, due à une diminution d'effectifs de près de 50 % en 30 ans. |
| | | Chondrostoma nasus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | NEnon évalué | |
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| | | Hucho hucho | Inintroduit | | NEnon évalué | NEnon évalué | |
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| | | Upupa epops | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | CRen situation critique | NEnon évalué | |
Cet oiseau très caractéristique est rare en Wallonie. Quelques rares individus y sont observés chaque année, le plus souvent au printemps, laissant parfois espérer une tentative de nidification. |
| | | Haematopus ostralegus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NEnon évalué (Nicheur récent) | | |
Ce limicole facilement reconnaissable est surtout observé à la côte. En Wallonie, quelques couples nicheurs se sont établis dans le nord du territoire mais il est surtout observé en halte migratoire près des plans d'eau. |
| | | Hippolais icterina | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | | |
L'Hypolaïs ictérine est souvent caché dans les arbres et les arbustes denses et est surtout repéré à son chant rapide parsemé de bruit rappelant des jeux électroniques. Il décline en Wallonie car son aire de répartition se réduit fortement vers le nord du territoire. On ne le retrouve pratiquement plus qu'au nord du sillon Sambre-et-Meuse et dans le Pays de Herve. |
| | | Hippolais polyglotta | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Les premières reproductions de cette espèce en Wallonie datent du début des années 1980. Il a ensuite colonisé la moitié du territoire et y a établi une population importante. |
| | | Erinaceus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos, flancs et dessus de la tête recouverts de piquants de 2 à 3 cm de long, de 2 mm de diamètre, rigides et résistants, flexibles à leur base, annelés de noir et blanc. Ventre et pattes couverts de longs poils raides et brunâtres. Se roule en boule et hérisse ses piquants en cas de danger. Museau pointu.Taille: 18-35 cm + 2 à 5 cm de queue; mâle plus grand que la femelle. Poids: très variable selon l'âge, la santé de l'animal, la saison (hiberne), la quantité de nourriture disponible: 300 à 2200 g. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux ouverts avec végétation basse, comme les prairies buissonneuses ou les lisières forestières, champs, vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs, même en zone urbaine. Le grand nombre de hérissons se faisant écraser sur les routes montre qu'il vit de préférence près des villages et des petites villes. Semble moins abondant dans les grandes étendues cultivées, les milieux humides, les vastes massifs forestiers, les plantations d'épicéas. Il est toutefois présent dans des milieux assez pauvres, tels que ceux du plateau des Hautes Fagnes. Sources : Libois (1997). |