Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Argynnis adippe | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Ce grand papillon orangé possède des taches nacrées sur le dessous des ailes. Il s'observe surtout dans les prairies bocagères fleuries et les bois feuillus clairs, à la recherche de Violettes comme support de ponte. En Wallonie, l'espèce décline partout sauf en Fagne-Famenne-Calestienne. |
| | | Apodemus sylvaticus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos fauve à gris, ventre blanc grisâtre, petite tache pectorale fauve, queue nue, à peu près aussi longue que lon longueur tête+corps, pavillons des oreilles grands couverts de poils très courts, grand yeux, poids allant le plus souvent de 15 à 25 grammes. Tous les milieux boisés ou pourvus d'une végétation ligneuse (landes à éricacées), alentours des habitations, ruines, zones rocheuses, vergers, ahies, parcs, ... Evite les milieux à végétation trop rase. Distribution : Partout. Ecologie : Tous les milieux boisés ou pourvus d'une végétation ligneuse (landes à éricacées), alentours des habitations, ruines, zones rocheuses, vergers, ahies, parcs, ... Evite les milieux à végétation trop rase. Sources : Libois (1997). |
| | | Apodemus flavicollis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos fauve, ventre blanc pur, tache pectorale fauve formant généralement un collier complet, queue nue, aussi longue que la longueur tête+corps; pavillons des oreilles couverts de poils très courts, grands yeux; poids allant le plus souvent de 20 à 35 grammes. Sa distinction avec le mulot sylvestre n'est pas toujours facile et requiert parfois l'utilisation soit de fonctions descriminantes s'appliquent à des mensurations crâniennes, soit d'une électrophorèse enzymatique. . Distribution : Limitée à la Gaume, à l'Ardenne, à la Famenne, à une partie du Condroz et aux forêts de la région des Fourons. Ecologie : Principalement la forêt feuillue, mais aussi landes à éricacées, plantations d'épicéas. Sources : Libois (1997). |
| | | Myotis bechsteinii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin de bechstein est une espèce typiquement forestière. Il installe sa colonie de reproduction dans un trou d'arbre (vivant de préférence) dans les anciennes forêts claires où il chasse souvent au sol. Avec ses grandes oreilles, cette espèce est assez facile à reconnaître en hiver, bien qu'il ait la réputation de se cacher souvent de petites anfractuosités. |
| | | Myotis brandtii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
Le murin de Brandt est un espèce difficile à identifier vu sa grande ressemblance avec le murin à moustaches. Les données hivernales de ces deux espèces sont toujours traitées ensemble, ce qui rend difficile l'évaluation de l'état des populations et la distribution de chacune d'elles. |
| | | Myotis daubentonii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | STstabilité | |
Le murin de daubenton est une des espèces les plus fréquemment observées en hiver dans les milieux souterrains. Inféodée aux milieux aquatiques, elle capture des insectes à la surface de l'eau (rivières, étangs...) à l'aide de ses grands pieds. Elle installe son gîte d'été soit dans un arbre creux, soit dans un pont, à proximité immédiate de ses terrains de chasse. |
| | | Myotis nattereri | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Le murin de Natterer est une espèce glaneuse, capturant grâce à ses assez grandes oreilles des insectes posés sur le feuillage. Il est reconnaissable en hiver à son ventre blanc immaculé et à ses oreilles assez longues, recourbées "en pointe de ski". En été, il choisit souvent un trou d'arbre pour y établir son gîte. |
| | | Myotis dasycneme | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Le murin des marais chasse en été au-dessus des cours d'eau lents, des canaux et des grands plans d'eau. Il capture des insectes posés à la surface de l'eau grâce à ses grands pieds. Nous ne connaissons pas de colonie de reproduction de cette espèce en Wallonie. |
| | | Myotis mystacinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
Cette toute petite chauve-souris est une des espèces les plus courantes en milieu souterrain en hiver, elle est présente dans toute la Wallonie. Elle est reconnaissable à son masque noir, à sa petite taille et ses petites oreilles. |
| | | Myotis emarginatus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | EXextension | |
Le murin à oreilles échancrées a un pelage très laineux, roussâtre sur le dos et beige / blanc sâle sur le ventre, qui lui donne un aspect de "chien mouillé" très caractéristique en hiver. C'est un spécialiste du glanage des mouches dans les étables, mais il se nourrit également en forêt. Les colonies occupent de grands combles (abbaye, château, grande maison) ou des étables, fenils ou bâtiments agricoles. |
| | | Sorex araneus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Museau très pointu, yeux minuscules, extrémité des dents colorée en rouge-brun. Dos brun foncé, ventre grisâtre, flancs marqués d'une bande brun chocolat. Poids dépassant rarement 12 grammes. Non distinguable de Sorex coronatus si ce n'est par la formule chromosomique ou par l'application d'une fonction discriminante à des mensurations mandibulaires. Distribution : Partout. Env. 50 localités mais les Sorex du groupe "araneus-coronatus" sont connues dans plus de 170 localités. Ecologie : Sorex araneus et S. coronatus vivent principalement dans des milieux humides: prairies, marais, tourbières, bord des cours d'eau mais aussi au pied des haies et dans les habitats forestiers ou les landes. Sources : Libois (1997). |
| | | Sorex coronatus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Museau très pointu, yeux minuscules, extrémité des dents colorée en rouge-brun. Dos brun foncé, ventre grisâtre, flancs marqués d'une bande brun chocolat. Poids dépassant rarement 12 grammes. Non distinguable de Sorex araneus si ce n'est par la formule chromosomique ou par l'application d'une fonction discriminante à des mensurations mandibulaires. Distribution : Partout. env. 70 localités mais les Sorex du groupe "araneus-coronatus" sont connues dans plus de 170 localités. Ecologie : Sorex araneus et S. coronatus vivent principalement dans des milieux humides: prairies, marais, tourbières, bord des cours d'eau mais aussi au pied des haies et dans les habitats forestiers ou les landes. Sources : Libois (1997). |
| | | Sorex minutus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Le plus petit mammifère de Belgique (env. 5 gr.); museau pointu, yeux minuscules, queue proportionnellement plus longue par rapport à la longueur tête+corps que chez les autres Sorex, plus velue que chez ces dernières également. Dos brun chocolat, ventre gris-brun. Distribution : Partout. Ecologie : Evite les milieux secs et les grandes étendues cultivées; préférence pour les milieux boisés ou assez humides. Sources : Libois (1997). |
| | | Muscardinus avellanarius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le muscardin fait partie de la famille des Gliridés. De petite taille (6 à 9 cm), il présente une couleur roux doré, plus claire sur le ventre et le menton, des oreilles arrondies peu poilues et de gros yeux noirs caractéristiques de cette famille. Sa queue équivaut à la taille de son corps. Elle est touffue sur toute sa longueur. Agile, il grimpe très bien aux arbres grâce à ses coussinets plantaires bien développés. Le muscardin hiberne d'octobre-novembre à avril dans un nid situé entre 1 et 5 mètres de haut, blotti dans un terrier, une souche, une fente d'écorce, un buisson, un nichoir ou un arbre creux. On enregistre une à deux portées annuelles de deux à sept petits qui naissent surtout fin juin, début juillet et début août. S'il n'est pas victime d'un de ses prédateurs (chouettes hulotte, effraie ou de Tengmalm, belette, martre), le muscardin peut espérer vivre environ 4 ans. Le muscardin est un animal typique des forêts feuillues mais apprécie particulièrement les lisières forestières bien denses et les secteurs boisés comportant au moins deux strates arborées ainsi qu'une végétation abondante au sol. Il se rencontre parfois dans les massifs de ronce ou de framboisier à hauteur d'homme, ou encore dans les roselières, des parcs, des plantations basses ainsi que le long des rivières, dans des aulnes. Source: Schockert & al. (2007) |
| | | Myocastor coypus | Inintroduit | Rereproduction | | EXextension | |
Morphologie : Rongeur d'assez grande taille (les adultes pèsent parfois près de 10 kg). au pelage brun foncé. Museau camus, oreilles courtes, corps trapu, palmure des pattes postérieures laissant le doigt externe entièrement libre. Queue cylindrique munie de longs poils raide Distribution : Introduite en Europe au début du XXè S. Les populations actuelles se sont établies suite à l'évasion de spécimens élevés pour leur fourrure et à de nombreux lâchers clandestins. Ecologie : Rivières, étangs, marais. Se nourrit de plantes aquatiques sauvages ou aux dépens des cultures (maïs, betteraves). Creuse des terriers dans les berges qu'il contribue à effondrer. Ne s'éloigne jamais beaucoup de l'eau. Sources : Libois (1997). |
| | | Maniola jurtina | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le Myrtil est une espèce généraliste très commune, stable et répandue en Wallonie. Elle se développe sur diverses graminées. |
| | | Lasiommata megera | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Ce papillon lié aux milieux ouverts chauds et sec se développe sur diverses graminées. Il s'agit d'une espèce commune, mais qui présente un léger déclin. Elle occupe les différentes régions biogéographiques, mais c'est surtout en Fagne-Famenne-Calestienne et en Lorraine qu'elle est la plus commune. |
| | | Coenonympha hero | Orindigène | Rereproduction | REéteinte régionalement | REéteinte régionalement | |
Cette espèce est extrêmement menacée à l'échelle européenne. Elle était autrefois assez fréquente en Lorraine, mais son retour semble aujourd'hui exclu. L'espèce apprécie les milieux ouverts maigres proches de milieux forestiers. |
| | | Melitaea aurelia | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Ce damier des pelouses sèches et des pelouses sur marne dans lesquelles abondent les plantains moyen et lancéolé, est au bord de l'extinction en Wallonie. |
| | | Melitaea athalia | Orindigène | Rereproduction | VUvulnérable | RGrégression | |
Ce damier des coupes et lisières forestières est assez rare en Wallonie et présente un léger déclin. Il se développe principalement sur le Mélampyre printanier. |