Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Dryocopus martius | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
Le grand Pic noir peut être assez facilement observé de nos jours en Wallonie, en particulier dans ses bastions de Famenne ou d'Ardenne, mais il est également présent en Moyenne Belgique. |
| | | Dendrocopos major | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
Le Pic épeiche est le pic le plus facilement observé dans toutes sortes de milieux boisés, vergers, parcs… partout en Wallonie. Il fréquente volontiers les mangeoires en hiver. |
| | | Dendrocopos medius | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | | |
Le Pic mar est au centre d'un des plus étonnants phénomènes ornithologiques de ces dernières décennies. Autrefois rare et localisé dans certaines chênaies d'Ardenne et de Lorraine, il est maintenant répandu, et parfois abondant, dans la plupart des futaies feuillues de Wallonie. |
| | | Dendrocopos minor | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | | |
Repéré le plus souvent grâce à son chant, émis principalement en mars-avril, le Pic épeichette est répandu mais jamais très abondant. Son domaine vital est en effet particulièrement étendu, pour un oiseau de si petite taille. Le bon état de l'effectif wallon contraste avec la situation plus négative de plusieurs pays d'Europe. |
| | | Dendrocopos leucotos | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Le Pic à dos blanc n'a été mentionné qu'une seule fois de façon fiable en Wallonie, en 1840. Étant donné sa situation ailleurs en Europe, il y a extrêmement peu de chance pour qu'il soit observé à nouveau un jour en Belgique. |
| | | Nyctalus noctula | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
La noctule commune, avec ses 40 cm d'envergure, est une de nos plus grandes chauves-souris. Son tragus en forme de champignon est très reconnaissable. Les cavités d'arbre lui servent à la fois de gîte d'été et de gîte d'hiver. Elle chasse généralement en plein ciel à l'aide d'un sonar très puissant qui porte assez loin. |
| | | Nyctalus leisleri | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | |
La noctule de Leisler a une écologie très forestière. Elle se reconnaît de la noctule commune par son sonar légèrement plus aigu et sa plus petite taille. Elle peut migrer à haute altitude sur de très longues distances (plus de 1000 km) entre son gîte d'été et son gîte d'hiver. |
| | | Nyctalus lasiopterus | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La grande noctule est la plus grande des chauves-souris européennes. Elle n'a pas encore été observée en Wallonie. |
| | | Rhinolophus ferrumequinum | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand rhinolophe iberne dans les grottes, choisissant pour cela les zones les plus chaudes et les plus calmes. Son nez en forme de fer à cheval et son sonar à 80 kHz le rendent difficile à confondre. Il installe sa colonie de reproduction dans un emplacement bien chaud, d'où les jeunes de l'année partent chasser les bousiers et insectes coprophages dans les praires avoisinantes. |
| | | Rhinolophus hipposideros | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
Le petit rhinolophe était l'espèce la plus couramment rencontrée en milieu souterrain dans les années 1950. Cette toute petite chauve-souris a beaucoup souffert des changements de pratiques agricoles et forestières du dernier siècle. Le petit rhinolophe ne s'écarte jamais des éléments linéaires arborés tels que les lisières, les haies ou les alignements d'arbres lors de ses déplacements. Il se nourrit dans ces même alignements ou dans les forêts feuillues indigènes, idéalement avec un sous-bois dense. En hiver, on le retrouve, enroulé dans ses ailes, dans les sites souterrains à maximum quelques km de sa colonie de reproduction. |
| | | Gavia immer | Orindigène | | NEnon évalué | | |
Le Plongeon imbrin provient d'Islande et du nord de l'Amérique du Nord. Il hiverne en mer et est donc très rare en Wallonie. Il est parfois observé sur des grands plans d'eau durant l'hiver. |
| | | Gavia arctica | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | NEnon évalué | | |
Le Plongeon arctique provient du nord de l'Europe et hiverne principalement en mer. Quelques rares oiseaux sont parfois observés en Wallonie, sur des plans d'eau durant l'hiver ou en période de migration. |
| | | Gavia stellata | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | NEnon évalué | | |
Le Plongeon catmarin provient du nord de l'Europe et hiverne surtout en mer. Quelques rares oiseaux sont parfois observés sur les grands plans d'eau de Wallonie durant l'hiver ou en période de migration. |
| | | Plecotus auritus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes. |
| | | Plecotus austriacus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Espèce assez anthropophile sous nos latitudes, l'oreillardgris gîte fréquemment dans les grands combles (églises, granges, ...). Moins forestier que l'oreillard roux, il fréquente les villages et les zones agricoles extensives. Il chasse en glanant des insectes posés dans la végétation, qu'il repère à l'aide de ses énormes oreilles |
| | | Mustela nivalis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le plus petit carnivore de notre faune sauvage est la belette. Son menu se compose principalement de petits campagnols. Son corps fusiforme muni d'une courte queue est coloré de brun-roux sur le dos et de blanc sur le ventre. Elle habite des habitats très variés ce qui implique qu'on la rencontre à peu près partout en Belgique. Sources : Libois (2006) |
| | | Mustela erminea | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Petit mustélidé au pelage changeant suivant les saisons, l'hermine habite des milieux très variés mais principalement ouverts, là où elle pourra trouver sa proie de prédilection : le campagnol terrestre. On la rencontre ainsi dans les champs cultivés, prairies, haies, jardins, landes et tourbières, marais et lisières forestières mais elle évite en général l'intérieur des massifs boisés de même que les grandes étendues cultivées. Pour établir son gîte, elle choisira des pierriers, éboulis, vieux murets, tas de bois, voire les berges de cours d'eau. Sources : Libois (2006) |
| | | Mustela lutreola | | Exéteint | | REéteinte régionalement | |
Le vison européen n'est pas présent sur notre territoire. L'effondrement de ses populations en Europe au cours du dernier siècle a abouti a la fragmentation de son aire de répartition avec une population très isolée entre le sud de la France et le nord de l'Espagne et une aire de distribution plus vaste et mieux conservée en Europe de l'Est. Cette espèce menacée figure sur la liste rouge de l'UICN. Sources : Maran et al., 2008. |
| | | Apus apus | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Le nom scientifique du Martinet noir est Apus apus, ce qui signifie "sans pied". Cet oiseau ne se pose que pour nicher et passe le reste de son temps en vol, si bien que les anciens pensaient qu'il n'avait pas de pattes. Il est commun en Wallonie dans les milieux urbains. |
| | | Prunella modularis | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | LCnon menacée | NEnon évalué | |
L'Accenteur mouchet est un oiseau assez peu connu, mais largement répandu dans toute la Wallonie dans toutes sortes de zones broussailleuses. |