Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
---|
| | | Emberiza hortulana | Orindigène | Mimigrateur | REéteinte régionalement | | |
Jadis nicheur en Wallonie, le Bruant ortolan n'est plus aujourd'hui qu'un migrateur rare sur notre territoire. Il a souffert notamment de l'intensification de l'agriculture et d'une forte pression de chasse. |
| | | Emberiza leucocephala | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Le Bruant à calotte blanche niche en Asie où il remplace le Bruant jaune. Il est extrêmement rare sur notre territoire. |
| | | Emberiza pusilla | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Bien que ce bruant niche notamment dans le nord de l'Europe, il hiverne dans le Sud-est asiatique, si bien qu'il est tout à fait exceptionnel en Wallonie. |
| | | Emberiza rustica | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Bien que ce bruant niche notamment dans le nord de l'Europe, il hiverne dans le Sud-est asiatique, si bien qu'il est tout à fait exceptionnel en Wallonie. |
| | | Emberiza schoeniclus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | RGrégression | |
Le Bruant des roseaux niche dans les zones humides parsemées de buissons et dans les roselières. C'est un nicheur peu commun en Wallonie, qui est néanmoins présent dans toutes les régions. En hiver, des individus venus du nord peuvent être observés dans toutes sortes de milieux ouverts. |
| | | Eptesicus serotinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | |
La sérotine commune est une espèce anthropophile assez courrante en Wallonie. Elle installe généralement sa colonie dans la sous-toiture d'un bâtiment, où elle peut également passer l'hiver. Assez grande, elle se nourrit souvent en plein ciel, tirant profit des émergences de hannetons ou des insectes attirés par les lampadaires. |
| | | Eremophila alpestris | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Espèce hivernant sur nos côte, très rarement observée en Wallonie. |
| | | Erinaceus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos, flancs et dessus de la tête recouverts de piquants de 2 à 3 cm de long, de 2 mm de diamètre, rigides et résistants, flexibles à leur base, annelés de noir et blanc. Ventre et pattes couverts de longs poils raides et brunâtres. Se roule en boule et hérisse ses piquants en cas de danger. Museau pointu.Taille: 18-35 cm + 2 à 5 cm de queue; mâle plus grand que la femelle. Poids: très variable selon l'âge, la santé de l'animal, la saison (hiberne), la quantité de nourriture disponible: 300 à 2200 g. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux ouverts avec végétation basse, comme les prairies buissonneuses ou les lisières forestières, champs, vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs, même en zone urbaine. Le grand nombre de hérissons se faisant écraser sur les routes montre qu'il vit de préférence près des villages et des petites villes. Semble moins abondant dans les grandes étendues cultivées, les milieux humides, les vastes massifs forestiers, les plantations d'épicéas. Il est toutefois présent dans des milieux assez pauvres, tels que ceux du plateau des Hautes Fagnes. Sources : Libois (1997). |
| | | Erithacus rubecula | Orindigène | Rereproduction Hihivernant Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Cet oiseau bien connu est très commun dans toute la Wallonie. On le retrouve dans tous les milieux arborés, notamment dans les jardins. En hiver, il fréquente volontiers des mangeoires. |
| | | Esox lucius | Orindigène | Hihivernant Irirrégulier Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
|
| | | Falco columbarius | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | NEnon évalué | | |
Le Faucon émerillon est le plus petit faucon de nos régions. Il niche dans le nord de l'Europe et est observé en Wallonie en période de migration et en hiver, le plus souvent dans les plaines agricoles. |
| | | Falco peregrinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | NEnon évalué | |
Le Faucon pèlerin a pratiquement disparu d'Europe au cours du 20e siècle, suite à sa destruction volontaire et à l'utilisation de pesticides, comme le DDT. L'interdiction du DDT et la parution de la loi protégeant les oiseaux de proies, couplées à la pose de nichoirs, ont permis à l'espèce de nicher à nouveau en Wallonie dans les années 1990. Aujourd'hui ce rapace emblématique recolonise la Wallonie, en s'installant principalement sur les parois rocheuses des grandes vallées. |
| | | Falco subbuteo | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | | |
Le Faucon hobereau est un nicheur relativement rare dispersé sur l'ensemble de la Wallonie. Il est généralement observé chassant les libellules et les hirondelles au-dessus des plans d'eau. |
| | | Falco tinnunculus | Orindigène | Rereproduction Hihivernant Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Le Faucon crécerelle est un petit rapace bien présent dans l'ensemble de la Wallonie. On l'observe souvent alors qu'il effectue son vol stationnaire au-dessus d'une prairie ou d'un talus d'autoroute. Cet oiseau ayant, comme les autres rapaces, bénéficié de l'interdiction des pesticides les plus dangereux et d'un statut de protection, il a connu une forte augmentation depuis les années 1970. |
| | | Falco vespertinus | Orindigène | Mimigrateur | NEnon évalué | | |
Le Faucon kobez niche en Europe de l'est et est très rare en Wallonie, bien que ses observations soient presque annuelles. |
| | | Felis catus | Hodomestique | Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
Le chat haret est un chat d'origine domestique mais qui n'entretient pas de contacts directs avec l'homme. Il peut donc présenter toutes les couleurs de pelage imaginables. Selon la législation sur la police sanitaire de la rage, il est considéré comme "errant" s'il vaque à plus de 300 m des habitations. Les impacts de cette espèce sur la faune sauvage sont actuellement étudiés, notamment en ce qui concerne la prédation ainsi que l'hybridation possible avec le chat forestier. |
| | | Felis silvestris | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
S'il ressemble, par son allure, à nos compagnons domestiqués, le chat forestier (dit encore chat sylvestre ou chat sauvage), est une espèce à part entière vivant, comme le suggère son nom, dans les massifs forestiers et à leurs abords. Le chat sylvestre consomme des micromammifères et d'autres proies qu'il chasse essentiellement dans les zones ouvertes à proximité des lisières. Le problème d'hybridation avec le chat domestique (et notamment avec les individus domestiques retournés à l'état sauvage, dits "harets" ou "errants") pose un problème non négligeable pour la conservation de l'espèce forestière. Une étude sur l'introgression des gênes domestiques chez le chat forestier est actuellement en cours à l'Université de Liège. |
| | | Ficedula albicollis | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Ce gobemouche niche surtout dans les forêts de l'est de l'Europe. Bien que l'extrémité ouest de son aire de distribution se situe à moins de 200 km de notre territoire, les observations de cet oiseau sont extrêmement rares en Wallonie. |
| | | Ficedula hypoleuca | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Cet oiseau est assez rare et localisé dans des massifs d'Ardenne et de Lorraine. Son avenir en Wallonie dépend de la gestion future des peuplements forestiers et plus particulièrement de la tolérance vis-à-vis du bois mort. En période de migration, il peut être observé sur tout le territoire, mais reste relativement rare. |
| | | Ficedula parva | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Ce gobemouche niche dans l'est et le nord-est de l'Europe. Il est tout à fait exceptionnel en Wallonie. |