Le Tichodrome est un oiseau des montagnes du sud de l'Europe. Il est très rare en Wallonie où il a déjà été observé dans des carrières et même sur des bâtiments.

Cet oiseau est un nicheur assez rare, présent essentiellement à l'ouest de la vallée de la Meuse. Il occupe surtout des peupleraies, mais aussi des forêts feuillues. Il se tient en général haut dans le feuillage et est difficile à observer.

Bien moins farouche que sa cousine la Cigogne noire, la Cigogne blanche est observée en Wallonie principalement en période de migration. En plus des oiseaux introduits, des oiseaux d'origine sauvages peuvent nicher chez nous de manière occasionnelle.

Ce grand oiseau exclusivement marin n'est que très exceptionnellement observé en Wallonie, lorsque de violents vents du nord-ouest poussent accidentellement des individus à l'intérieur des terres. La plupart des observations concernent des oiseaux épuisés.

Cette espèce au bec particulier niche surtout dans le sud-est de l'Europe, mais aussi au Pays-Bas. Dans notre pays, elle est surtout observée en Flandre, mais quelques oiseaux sont parfois observés sur les zones humides de Wallonie en période de migration.

Ce limicole facilement reconnaissable est surtout observé à la côte. En Wallonie, quelques couples nicheurs se sont établis dans le nord du territoire mais il est surtout observé en halte migratoire près des plans d'eau.

La Glaréole à collier niche sur le pourtour de la Méditerranée. Elle est tout à fait exceptionnelle en Wallonie.

Cet oiseau des régions désertiques du nord de l'Afrique n'a fait l'objet que d'une seule mention en Wallonie, en 1842 !

Cet oiseau vit dans les steppes d'Asie. Dans le passé, des invasions vers l'Europe occidentale ont eu lieu, amenant quelques oiseaux sur notre territoire. La dernière mention de l'espèce en Wallonie date de 1908. Vu sa situation, il est peu probable qu'il soit revu un jour en Belgique.

La Grue cendrée est observée chaque année, principalement dans l'est de la Wallonie, durant ses déplacements migratoires qui ont lieux de septembre à mi-avril. Les groupes très bruyants, pouvant compter plusieurs centaines d'individus, présentent une forme caractéristique en "V" (comme les oies).