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Résultat de la recherche : 73 espèces trouvées

Nom françaisNom latinOrigineStatut en WallonieListe rougeTendanceLégislation
Mustela nivalisOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Le plus petit carnivore de notre faune sauvage est la belette. Son menu se compose principalement de petits campagnols. Son corps fusiforme muni d'une courte queue est coloré de brun-roux sur le dos et de blanc sur le ventre. Elle habite des habitats très variés ce qui implique qu'on la rencontre à peu près partout en Belgique.

Sources : Libois (2006)

Mustela ermineaOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante
Hermine

Petit mustélidé au pelage changeant suivant les saisons, l'hermine habite des milieux très variés mais principalement ouverts, là où elle pourra trouver sa proie de prédilection : le campagnol terrestre. On la rencontre ainsi dans les champs cultivés, prairies, haies, jardins, landes et tourbières, marais et lisières forestières mais elle évite en général l'intérieur des massifs boisés de même que les grandes étendues cultivées. Pour établir son gîte, elle choisira des pierriers, éboulis, vieux murets, tas de bois, voire les berges de cours d'eau. Sources : Libois (2006)

Mustela lutreolaExéteintREéteinte régionalementLégislation existante

Le vison européen n'est pas présent sur notre territoire. L'effondrement de ses populations en Europe au cours du dernier siècle a abouti a la fragmentation de son aire de répartition avec une population très isolée entre le sud de la France et le nord de l'Espagne et une aire de distribution plus vaste et mieux conservée en Europe de l'Est. Cette espèce menacée figure sur la liste rouge de l'UICN.

Sources : Maran et al., 2008.

Martes martesOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

La martre est un mustélidé typiquement forestier. Son agilité lui permet, entre autres, de chasser les écureuils ou les oiseaux dans les houppiers avec une aisance déconcertante. Si elle ressemble physiquement à la fouine, elle s'en distingue néanmoins par de nombreux critères.

Elle est régulière au sud du pays, là où les massifs forestiers sont bien développés.

Martes foinaOrindigèneRereproductionLCnon menacéeEXextensionLégislation existante

Anthropophile, ce mustélidé de taille moyenne fréquente avant tout les zones urbanisées, jusqu'à l'intérieur des villes. Souvent peu appréciée pour ses courses effrénées dans les greniers et pour les crottiers qu'elle y laisse, la fouine joue pourtant un rôle important dans la régulation des populations de micromammifères. Elle occupe également les parcs, vergers, tas de bois, vieilles granges, cabanes, haies, carrières abandonnées, ... On peut aussi la rencontrer en forêt, le plus souvent à proximité des lisières.

Felis silvestrisOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

S'il ressemble, par son allure, à nos compagnons domestiqués, le chat forestier (dit encore chat sylvestre ou chat sauvage), est une espèce à part entière vivant, comme le suggère son nom, dans les massifs forestiers et à leurs abords. Le chat sylvestre consomme des micromammifères et d'autres proies qu'il chasse essentiellement dans les zones ouvertes à proximité des lisières.

Le problème d'hybridation avec le chat domestique (et notamment avec les individus domestiques retournés à l'état sauvage, dits "harets" ou "errants") pose un problème non négligeable pour la conservation de l'espèce forestière. Une étude sur l'introgression des gênes domestiques chez le chat forestier est actuellement en cours à l'Université de Liège.

Barbastella barbastellusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
ENen dangerEXextensionLégislation existante
Barbastelle d'Europe

La barbastelle d'Europe est une espèce forestière devenue rarissime en Wallonie au cours des dernières décennies. Seules quelques observations de cette chauve-souris toute noire sont notées chaque année. Elle chasse principalement des papillons de nuit de petite taille grâce à son sonar très caractéristique. Cette spécialisation comportementale la rend particulièrement sensible au déclin des papillons de nuit consécutif à la généralisation de l'éclairage nocturne artificiel. L'ensemble de son cycle se déroule majoritairement en forêt.

Lynx lynxHihivernantREéteinte régionalementNOnouvelleLégislation existante
Lynx

Le lynx est un des trois grands prédateurs sauvages recolonisant progressivement plusieurs régions d'Europe, parfois grâce au concours de réintroductions organisées par les autorités. Si quelques individus sont réapparus de façon improbable dans l'Est de la Belgique dans les années 90, leur présence ne semblait toutefois pas due à une recolonisation naturelle. Chez cette espèce en effet, la dispersion des jeunes s'effectue de proche en proche, les nouveaux espaces occupés par des individus en dispersion apparaissant à la frange d'un noyau de population existant ou dans un ancien territoire inoccupé de la population. Les observations d'il y a 20 ans dans l'Est de la Belgique ont fini par s'étioler, ramenant le lynx au rang des espèces absentes en Région wallonne. Depuis le printemps 2020, un individu semble cependant présent dans la vallée de la Semois. L'origine de ce lynx est pour l'instant indéterminée mais sa localisation est très éloignée des premiers foyers connus de cette espèce (Rhénanie-Palatinat ; 250 km). Des investigations sont en cours pour connaître sa provenance. Prédateur spécialisé du chevreuil, pouvant toutefois se contenter de plus petites proies (lièvres, campagnols...), c'est un chasseur à l'affût. Sa discrétion est son atout majeur et sa quiétude essentielle, ce qui rendent rares ses rencontres avec l'homme. Il ne représente, par ailleurs, aucun danger pour celui-ci.

Sorex araneusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Museau très pointu, yeux minuscules, extrémité des dents colorée en rouge-brun. Dos brun foncé, ventre grisâtre, flancs marqués d'une bande brun chocolat. Poids dépassant rarement 12 grammes. Non distinguable de Sorex coronatus si ce n'est par la formule chromosomique ou par l'application d'une fonction discriminante à des mensurations mandibulaires.
Distribution : Partout. Env. 50 localités mais les Sorex du groupe "araneus-coronatus" sont connues dans plus de 170 localités.
Ecologie : Sorex araneus et S. coronatus vivent principalement dans des milieux humides: prairies, marais, tourbières, bord des cours d'eau mais aussi au pied des haies et dans les habitats forestiers ou les landes.
Sources : Libois (1997).

Sorex coronatusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Museau très pointu, yeux minuscules, extrémité des dents colorée en rouge-brun. Dos brun foncé, ventre grisâtre, flancs marqués d'une bande brun chocolat. Poids dépassant rarement 12 grammes. Non distinguable de Sorex araneus si ce n'est par la formule chromosomique ou par l'application d'une fonction discriminante à des mensurations mandibulaires.
Distribution : Partout. env. 70 localités mais les Sorex du groupe "araneus-coronatus" sont connues dans plus de 170 localités.
Ecologie : Sorex araneus et S. coronatus vivent principalement dans des milieux humides: prairies, marais, tourbières, bord des cours d'eau mais aussi au pied des haies et dans les habitats forestiers ou les landes.
Sources : Libois (1997).

Sorex minutusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Le plus petit mammifère de Belgique (env. 5 gr.); museau pointu, yeux minuscules, queue proportionnellement plus longue par rapport à la longueur tête+corps que chez les autres Sorex, plus velue que chez ces dernières également. Dos brun chocolat, ventre gris-brun.
Distribution : Partout.
Ecologie : Evite les milieux secs et les grandes étendues cultivées; préférence pour les milieux boisés ou assez humides.
Sources : Libois (1997).

Eptesicus serotinusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
NTquasi menacéeDDdonnées déficientesLégislation existante
Sérotine commune

La sérotine commune est une espèce anthropophile assez courrante en Wallonie. Elle installe généralement sa colonie dans la sous-toiture d'un bâtiment, où elle peut également passer l'hiver. Assez grande, elle se nourrit souvent en plein ciel, tirant profit des émergences de hannetons ou des insectes attirés par les lampadaires.

Meles melesOrindigèneRereproductionDDdonnées déficientesSTstabilitéLégislation existante
Blaireau d'Europe

La population wallonne de blaireau a été particulièrement fragilisée au cours des années '80 (rage) mais, depuis lors, et grâce à l'utilisation de la vaccination antirabique des renards en lieu et place du gazage systématique des terriers, les effectifs de ce mustélidé se sont progressivement reconstitués.

Des comptages sont en cours (ULg) afin d'évaluer le niveau de population, suivre son évolution dans le temps et déterminer les facteurs limitants sa progression.

Neomys fodiensOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Petit mammifère d'une quinzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur toute sa longueur, pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite.
Distribution : Partout.
Ecologie : Principalement milieux humides (tourbières, marais, étangs, prairies humides...) et berges non aménagées des cours d'eau, parfois loin de tout point d'eau.
Sources : Libois (1997).

Neomys anomalusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Petit mammifère d'une douzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur son tiers distal (caractère distinctif par rapport à Neomys fodiens), pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite.
Distribution : Strictement limitée au massif ardennais, à l'est de la Meuse.
Ecologie : Mal connus mais espèce des milieux humides semblant moins liée aux cours d'eau que N. fodiens.
Sources : Libois (1997).

Canis lupusOrindigèneREéteinte régionalementNOnouvelleLégislation existante
Loup

Anciennement, le loup était un prédateur naturel de nos régions. Voici plus d'un siècle, suite à une persécution acharnée, il a disparu de notre pays. Aujourd'hui, des populations subsistent surtout en Europe du sud et de l'Est, et son retour en Belgique est désormais avéré.

Pour en savoir plus sur le loup en Wallonie : reseauloup.be

Glis glisOrindigèneRereproductionRarareSTstabilitéLégislation existante
Loir gris

Ce petit mammifère arboricole est le plus grand de nos trois Gliridé et se distingue par son pelage gris uniforme du corps et de la queue qui est touffue et longue. Masse corporelle de 80 à 250 grammes et longueur du corps sans la queue de 14 à 20 cm pour les animaux adultes.

Espèce largement distribuée en Europe moyenne mais actuellement absente des Régions flamande et de Bruxelles-Capitale et limitée en Région wallonne à quelques localités de Gaume.

Ecologie stricte: milieu de vie limité aux vieilles forêts caducifoliées, hêtraies et/ou chênaies, aux strates fournies et diversifiées. Fréquente aussi les parcs et les vergers proches de massifs forestiers et peut gîter dans les cabanes et les maisons forestières.

Muscardinus avellanariusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante
Muscardin

Le muscardin fait partie de la famille des Gliridés. De petite taille (6 à 9 cm), il présente une couleur roux doré, plus claire sur le ventre et le menton, des oreilles arrondies peu poilues et de gros yeux noirs caractéristiques de cette famille. Sa queue équivaut à la taille de son corps. Elle est touffue sur toute sa longueur. Agile, il grimpe très bien aux arbres grâce à ses coussinets plantaires bien développés.

Le muscardin hiberne d'octobre-novembre à avril dans un nid situé entre 1 et 5 mètres de haut, blotti dans un terrier, une souche, une fente d'écorce, un buisson, un nichoir ou un arbre creux. On enregistre une à deux portées annuelles de deux à sept petits qui naissent surtout fin juin, début juillet et début août. S'il n'est pas victime d'un de ses prédateurs (chouettes hulotte, effraie ou de Tengmalm, belette, martre), le muscardin peut espérer vivre environ 4 ans.

Le muscardin est un animal typique des forêts feuillues mais apprécie particulièrement les lisières forestières bien denses et les secteurs boisés comportant au moins deux strates arborées ainsi qu'une végétation abondante au sol. Il se rencontre parfois dans les massifs de ronce ou de framboisier à hauteur d'homme, ou encore dans les roselières, des parcs, des plantations basses ainsi que le long des rivières, dans des aulnes. Source: Schockert & al. (2007)

Crocidura russulaOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Taille voisine de celle des Sorex du groupe araneus-coronatus mais pelage de teinte grise. Dents entièrement blanches, présence de grandes vibrisses blanchâtres sur la queue. Pavillon de l'oreille moins velu que chez les Sorex.
Distribution : Partout.
Ecologie : De préférence dans les milieux secs mais surtout dans et aux abords des habitations et des jardins.
Sources : Libois (1997).

Crocidura leucodonOrindigèneRereproductionRarareRGrégressionLégislation existante

Morphologie : Taille légèrement plus grande que la musaraigne musette mais pelage nettement bicolore, foncé pouvant aller jusqu'au noir sur le dos et blanc sur le ventre. Dents entièrement blanches, présence de grandes vibrisses blanchâtres sur la queue. Pavillon de l'oreille moins velu que chez les Sorex.
Distribution : Bien que sa distribution soit large, elle est très diffuse et semble former des isolats. Apparemment en régression.
Ecologie : On sait très peu de choses sur la question. Elle semble apprécier les haies, les jardins, les formations de lisières, les habitats diversifiés. Egalement dans les dunes boisées.
Sources : Libois (1997).