Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Lutra lutra | Orindigène | Ponon observé mais possible | CRen situation critique | RGrégression | |
La loutre est une espèce emblématique devenue particulièrement rare en Région wallonne. La qualité et la continuité des habitats disponibles le long des cours d'eau ainsi que la présence de proies sont essentielles à sa préservation. Une reconnexion avec des populations venant de France ou d'Allemagne est imaginable, à terme, mais nécessite l'aménagement de corridors écologiques pour favoriser l'espèce. Un projet LIFE impliquant la Belgique et le Luxembourg a visé la restauration des habitats de la loutre entre 2005 et 2011 (www.loutres.be). |
| | | Sciurus vulgaris | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Robe: dessus rouge-brun à noir, ventre et poitrine blancs; longue queue en panache. En hiver, les oreilles sont terminées par des "pinceaux" formés de longs poils. La couleur du pelage est variable selon la couleur du milieu ambiant et les conditions climatiques. Des jeunes roux et noirs peuvent se rencontrer dans la même nichée.Taille: 20 à 28 cm + 14 à 24 cm de queue; Poids: 200 à 450 g. Distribution : Partout. Ecologie : Bois et forêts. Préférence pour les forêts de conifères mais se rencontre aussi dans les forêts mixtes ou feuillues ainsi que dans les grosses haies, les parcs et vergers. Mène une vie essentiellement arboricole mais est également très à l'aise au sol où il ne s'aventure que pour rechercher sa nourriture. Parfois très familier dans les parcs et les grands jardins, jusqu'au coeur même des villes. Sources : Libois (1997). |
| | | Castor fiber | Riréintroduit | Rereproduction | LCnon menacée | NOnouvelle | |
Mammifère semi-aquatique vivant à l'interface entre l'eau et la berge |
| | | Cricetus cricetus | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Morphologie : Gros rongeur de 20 à 30 cm de long, massif pouvant peser jusqu'à 500 g. Queue courte (3 à 6 cm). Dos roux, taches blanc sale sur la gorge et derrière les pattes antérieures; ventre noir. Distribution : Relictuelle, confinée à l'est et au sud de la zone limoneuse. Ecologie : Vastes étendues cultivées. Hiberne dans un terrier où il amasse des provisions. Les terriers sont de préférence creusés dans des sols dont la couche superficielle contient de 5 à 10 % d'argile et de 20 à 30 % de limon et où la médiane de la fraction sableuse (M50) est de 180µ. Sources : Libois (1997). |
| | | Erinaceus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos, flancs et dessus de la tête recouverts de piquants de 2 à 3 cm de long, de 2 mm de diamètre, rigides et résistants, flexibles à leur base, annelés de noir et blanc. Ventre et pattes couverts de longs poils raides et brunâtres. Se roule en boule et hérisse ses piquants en cas de danger. Museau pointu.Taille: 18-35 cm + 2 à 5 cm de queue; mâle plus grand que la femelle. Poids: très variable selon l'âge, la santé de l'animal, la saison (hiberne), la quantité de nourriture disponible: 300 à 2200 g. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux ouverts avec végétation basse, comme les prairies buissonneuses ou les lisières forestières, champs, vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs, même en zone urbaine. Le grand nombre de hérissons se faisant écraser sur les routes montre qu'il vit de préférence près des villages et des petites villes. Semble moins abondant dans les grandes étendues cultivées, les milieux humides, les vastes massifs forestiers, les plantations d'épicéas. Il est toutefois présent dans des milieux assez pauvres, tels que ceux du plateau des Hautes Fagnes. Sources : Libois (1997). |
| | | Genetta genetta | Ecéchappé | Acaccidentel | Rarare | NEnon évalué | |
La longue queue annelée de la genette ainsi que son pelage moucheté de noir caractérisent ce carnivore au premier coup d'oeil. Seules de rares observations ont été faites en un peu moins d'un siècle en Belgique. Elles pourraient être le fruit d'animaux échappés de captivité. Sources : Libois, 2006. |
| | | Eliomys quercinus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos et flancs brun-gris, parfois mêlés de roux, joues et ventre blancs, queue longue, très velue, munie à son extrémité de poils plus longs, blancs et noirs formant un plumet terminal; poids de 40 à 120 grammes. Distribution : Pratiquement limitée au domaine de la chênaie atlantique. La rareté du lérot en Ardenne s'explique peut-être par le climat estival un peu frais et trop humide de cette région. Ecologie : Très varié pour autant qu'il dispose d'abris (blocs rocheux, ruines, grenier, végétation épaisse), il peut se trouver dans les parcs, jardins, haies, milieux boisés. Hiberne éventuellement dans les grottes ou dans les dépendances des maisons. Sources : Libois (1997). |
| | | Felis catus | Hodomestique | Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
Le chat haret est un chat d'origine domestique mais qui n'entretient pas de contacts directs avec l'homme. Il peut donc présenter toutes les couleurs de pelage imaginables. Selon la législation sur la police sanitaire de la rage, il est considéré comme "errant" s'il vaque à plus de 300 m des habitations. Les impacts de cette espèce sur la faune sauvage sont actuellement étudiés, notamment en ce qui concerne la prédation ainsi que l'hybridation possible avec le chat forestier. |
| | | Microtus subterraneus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos brun foncé tirant vers le noir, ventre gris, queue courte nettement bicolore; pavillons des oreilles velus, relativement dissimulés dans la fourrure; oeil petit; poids allant le plus souvent de 15 à 25 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Champs cultivés, prairies, bois de feuillus, parfois dans des prairies humides.Vit en petits groupes assez localisés. Mode de vie essentiellement souterrain. Se nourrit des parties souterraines des végétaux. Sources : Libois (1997). |
| | | Microtus arvalis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos brun clair, ventre grisâtre, queue courte d'une seule couleur; pavillons des oreilles bien visibles, peu velus; poids allant le plus souvent de 15 à 35 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux herbacés ouverts et non humides à végétation plutôt rase, champs cultivés et leurs bordures, jardins. Sources : Libois (1997). |
| | | Microtus agrestis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos brun foncé, ventre grisâtre, queue courte nettement bicolore; pavillons des oreilles velus, relativement dissimulés dans la fourrure; poids allant le plus souvent de 20 à 50 grammes. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux herbacés ouverts, de préférence humides et avec une végétation haute, friches à pseudoligneux, lisières forestières, tourbières. Sources : Libois (1997). |
| | | Apodemus sylvaticus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos fauve à gris, ventre blanc grisâtre, petite tache pectorale fauve, queue nue, à peu près aussi longue que lon longueur tête+corps, pavillons des oreilles grands couverts de poils très courts, grand yeux, poids allant le plus souvent de 15 à 25 grammes. Tous les milieux boisés ou pourvus d'une végétation ligneuse (landes à éricacées), alentours des habitations, ruines, zones rocheuses, vergers, ahies, parcs, ... Evite les milieux à végétation trop rase. Distribution : Partout. Ecologie : Tous les milieux boisés ou pourvus d'une végétation ligneuse (landes à éricacées), alentours des habitations, ruines, zones rocheuses, vergers, ahies, parcs, ... Evite les milieux à végétation trop rase. Sources : Libois (1997). |
| | | Apodemus flavicollis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos fauve, ventre blanc pur, tache pectorale fauve formant généralement un collier complet, queue nue, aussi longue que la longueur tête+corps; pavillons des oreilles couverts de poils très courts, grands yeux; poids allant le plus souvent de 20 à 35 grammes. Sa distinction avec le mulot sylvestre n'est pas toujours facile et requiert parfois l'utilisation soit de fonctions descriminantes s'appliquent à des mensurations crâniennes, soit d'une électrophorèse enzymatique. . Distribution : Limitée à la Gaume, à l'Ardenne, à la Famenne, à une partie du Condroz et aux forêts de la région des Fourons. Ecologie : Principalement la forêt feuillue, mais aussi landes à éricacées, plantations d'épicéas. Sources : Libois (1997). |
| | | Rattus rattus | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | RGrégression | |
Morphologie : Robe gris foncé à noir anthracite, plus claire sur le ventre, coloration parfois semblable à celle du rat brun; oreilles presque nues, queue écailleuse plus longue que la longueur tête + corps. Poids: 100 à 200 g.; taille: 15 à 23 cm + la queue. Distribution : En taches. Ecologie : Espèce anthropophile vivant, sous nos latitudes, à proximité stricte des constructions: entrepôts, maisons, fermes, de préférence dans les combles ou les greniers à paille (élevages de porcs et de bovins). Sources : Libois (1997). |
| | | Rattus norvegicus | Inintroduit | Rereproduction | | STstabilité | |
Morphologie : Robe brun sale, tirant parfois sur le roux, apparence hirsute; oreilles couvertes de poils très ras; queue écailleuse n'atteignant pas la longueur tête + corps. Poids: 200 à 400 g.; taille: 20 à 30 cm + la queue. Distribution : Partout. Ecologie : Espèce anthropophile vivant à proximité ou dans les entrepôts, les maisons, les fermes, mais aussi dans les dépôts d'ordures, le long des rivières, surtout si elles sont polluées, et dans les égoûts. Sources : Libois (1997). |
| | | Procyon lotor | Ecéchappé Cocolonisation | Rereproduction | | NEnon évalué | |
Si l'on ne parlait pratiquement jamais du raton laveur auparavant, il est devenu un objet de préoccupation important au cours des dernières années. Globalement, les acteurs de terrain rencontrent de plus en plus fréquemment cette espèce exotique (considérée comme envahissante) en Région wallonne. Ceci concerne autant des individus morts que vivants ou des indices de présence. Plutôt inféodé aux fonds de vallées, son régime alimentaire, encore mal évalué chez nous, est en cours d'analyse. Sources : Schockert et al. (2009 ; 2010) |
| | | Vulpes vulpes | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le renard est une espèce généraliste opportuniste que l'on rencontre dans toutes les régions naturelles de Wallonie. Il est maintenant habituel dans le Hainaut occidental où il était relativement rare voici une vingtaine d'années. Il peut habiter de nombreux milieux naturels ainsi que les zones bâties ou proches des habitations. |
| | | Mustela putorius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le putois, au corps allongé et bas sur pattes, présente un masque facial clair qui contraste avec le pelage sombre de son corps et le distingue des autres petits mustélidés. On peut le rencontrer dans des habitats variés mais il apprécie particulièrement les milieux humides, et notamment les fonds de vallées. Sources : Libois (1997). |
| | | Nyctereutes procyonoides | Cocolonisation | Irirrégulier Rereproduction | LCnon menacée | NOnouvelle | |
Originaire d'Asie, très discret, le chien viverrin est un animal particulièrement inhabituel pour le naturaliste wallon. Il affectionne les fonds de vallées forestiers mais ne serait présent qu'à raison de quelques populations relativement isolées jusqu'alors. Des observations sporadiques d'individus ont cependant été mentionnées dans des endroits assez éloignés de Wallonie au cours des deux dernières décennies. Il est classé parmi les espèces envahissantes. Sources : Libois (1997) ; Schockert et al., 2008. |
| | | Myocastor coypus | Inintroduit | Rereproduction | | EXextension | |
Morphologie : Rongeur d'assez grande taille (les adultes pèsent parfois près de 10 kg). au pelage brun foncé. Museau camus, oreilles courtes, corps trapu, palmure des pattes postérieures laissant le doigt externe entièrement libre. Queue cylindrique munie de longs poils raide Distribution : Introduite en Europe au début du XXè S. Les populations actuelles se sont établies suite à l'évasion de spécimens élevés pour leur fourrure et à de nombreux lâchers clandestins. Ecologie : Rivières, étangs, marais. Se nourrit de plantes aquatiques sauvages ou aux dépens des cultures (maïs, betteraves). Creuse des terriers dans les berges qu'il contribue à effondrer. Ne s'éloigne jamais beaucoup de l'eau. Sources : Libois (1997). |