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ou Vernaculaire
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Résultat de la recherche : 182 espèces trouvées

Nom françaisNom latinOrigineStatut en WallonieListe rougeTendanceLégislation
Coenagrion pulchellumOrindigèneRereproductionENen dangerRGrégressionLégislation existante
Agrion gracieux

Fine demoiselle ressemblant à Coenagrion puella (Agrion jouvencelle). Chez les mâles, la distinction entre les deux espèces se base, entre autre, sur la forme du dessin noir du deuxième segment : un"U" pour Coenagrion puella et un "Y" rattaché par un trait noir à la base, à la jonction entre le deuxième et le troisième segment . C. pulchellum se répartit sur une grande partie de l'Europe. Assez rare en Belgique, l'espèce se rencontre essentiellement au printemps au-dessus des plans d'eau limpides caractérisés par une végétation aquatique diversifiée et une végétation rivulaire structurée.

Coenagrion mercurialeOrindigèneRereproductionVUvulnérableEXextensionLégislation existante
Agrion de mercure

Petit agrion identifiable grâce au dessin en forme du symbole du mercure (ou d'une tête avec un casque à cornes) présent sur le deuxième segment des mâles. L'espèce est présente en Europe occidentale et se situe chez nous en limite nord de son aire de répartition. Extrêmement rare en Belgique, non renseignée en Flandre, on l'observe de mi-mai à fin juillet, au-dessus de ruisseaux et fossés avec des eaux riches en carbonates et en végétations émergentes.

Coenonympha glycerionOrindigèneRereproductionREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante

Ce papillon, autrefois présent en Lorraine et très ponctuellement en Ardenne et en Famenne, n'a jamais été très commun. Les dernières observations remontent aux années '90. Il fréquente des milieux maigres (pelouses, prairies, lisières, bas-marais) où les femelles pondent sur diverses Poacées. Un retour de l'espèce en Wallonie n'est pas impossible...

Coenonympha heroOrindigèneRereproductionREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante

Cette espèce est extrêmement menacée à l'échelle européenne. Elle était autrefois assez fréquente en Lorraine, mais son retour semble aujourd'hui exclu. L'espèce apprécie les milieux ouverts maigres proches de milieux forestiers.

Coenonympha tulliaOrindigèneRereproductionCRen situation critiqueRGrégressionLégislation existante
Fadet des tourbières

Comme son nom l'indique, le Fadet des tourbières est inféodé aux bas-marais et tourbières, où il se développe principalement sur la Linaigrette. Autrefois présent sur différentes stations ardennaises et lorraines, il est aujourd'hui au bord de l'extinction.

Leucorrhinia caudalisOrindigèneRereproductionNEnon évaluéNEnon évaluéLégislation existante
Leucorrhine à large queue

Cette espèce est surtout présente dans l'est et le nord est de l'Europe. Dans l'ouest de l'Europe, l'espèce est disséminée en populations éparses. Jusqu'en 2010, cette libellule était considérée comme disparue de Belgique. Une population ainsi que des individus isolés ont été découverts dès 2011. D'autres populations sont également connues à moins de 50km de nos frontières, en Picardie et au Grand Duché de Luxembourg. Elle recherche des plans d'eau forestiers avec une végétation aquatique bien développée.

Leucorrhinia dubiaOrindigèneRereproductionNTquasi menacéeEXextensionLégislation existante
Leucorrhine douteuse

La Leuccorhine douteuse ( Leucorrhinia dubia) est très ressemblante à la Leuccorhine rubiconde ( Leucorrhinia rubidunda ). Elle s'en distingue principalement par sa taille plus petite et son ptérostigma brun-noir rougeâtre (celui de L.rubicunda est rougeâtre). Elle est répandue dans le nord et le centre de l'Europe. C'est la plus commune de nos Leucorrhines mais elle reste assez rare dans notre pays, on la retrouve principalement en Campine et sur les sommets ardennais. Elle recherche les plans d'eau permanents acides et pauvres colonisés par les tapis flottants et les hélophytes. Elle vole essentiellement de la mi-mai à la fin juillet.

Leucorrhinia pectoralisOrindigèneRereproductionENen dangerEXextensionLégislation existante
Leucorrhine à gros thorax

La leucorrhine à gros thorax se distingue facilement des autres espèces du genre Leucorrhinia par la présence chez le mâle d'une marque claire plus pâle sur le 7 ième segment abdominal. Sa répartition est disséminée en petites populations éparses à travers l'Europe occidentale et moyenne, depuis le sud de la Fennoscandinavie jusqu'au centre de la France. L'espèce est extrêmement rare en Belgique. En Wallonie seules trois apparitions en dix ans ont été validées. Son statut est très critique. Elle peut être observée de la mi-mai à la mi-juillet au dessus d'étangs tourbeux et des zones de suintement dans les bas marais.

Depuis le 25/05/2012, des observations exceptionnelles de la Leucorrhine à gros thorax se multiplient en Wallonie. PDF Voir la note ci-jointe (PDF-140 ko)

Leucorrhinia rubicundaOrindigèneRereproductionENen dangerEXextensionLégislation existante
Leucorrhine rubiconde

Très ressemblante à la Leuccorhine douteuse ( Leucorrhinia dubia ), elle s'en distingue par sa taille plus grande, son aspect plus trapu et son ptérostigma rougeâtre (celui de L.dubia est brun-noir). Cette libellule est en limite sud de son aire de répartition. C'est une espèce boréo-montagnarde répandue surtout dans le nord de l'Europe. Très rare dans notre pays, l'espèce s'est raréfiée en Wallonie à partir des années cinquante, pour ne plus être observée que sur deux plateaux tourbeux ardennais. Elle s'observe en vol principalement de la mi-mai au début du mois de juillet où elle recherche les mares acides et oligotrophes avec végétation abondante.

Lestes dryasOrindigèneRereproductionVUvulnérableSTstabilitéLégislation existante
Leste dryade

Petite demoiselle de couleur vert métallique pouvant être confondue avec Lestes sponsa (Leste fiancé) avec qui elle coexiste fréquemment. Lestes dryas se caractérise, chez les mâles, par un deuxième segment abdominal recouvert à 2/3 par une pruine bleue et des cerques à extrémité élargie et courbée (ils sont droits et étroits chez L. sponsa ). Le Leste dryade se rencontre depuis le sud de la Fenoscandinavie jusqu'à la Méditerranée. Rare en Wallonie, on l'observe en vol de juillet à septembre au-dessus de plans d'eau en voie d'atterrissement pouvant être asséchés en été.

Lestes virensOrindigèneRereproductionVUvulnérableEXextensionLégislation existante
Leste verdoyant

Demoiselle appartenant à la famille des Lestidae, le leste verdoyant est le plus petit de nos Lestes. Très rare en Wallonie, on pensait que l'espèce était disparue, elle est actuellement en expansion. On la rencontre en été (juillet - août) au-dessus de plans d'eau oligo-mésotrophes avec végétations rivulaires bien développées.

Plebejus argyrognomonOrindigèneRereproductionREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante
Azuré des coronilles

Plebejus idasOrindigèneExéteintREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante
Argus sagitté

Cette espèce des pelouses sèches, lisières et prairies maigres pond sur diverses Fabacées ou sur les hélianthèmes. La dernière observation wallonne remonte aux années 1960.

Satyrium acaciaeOrindigèneExéteintREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante
Thécla de l'Amarel

Cette espèce fut très ponctuellement observée en Gaume avant les années '70. Elle atteignait alors sa limite nord de répartition. L'espèce, qui recherche les pelouses calcaires à jeunes prunelliers, est présente de l'autre côté de la frontière française.

Satyrium spiniOrindigèneRereproductionDDdonnées déficientesDDdonnées déficientesLégislation existante
Thécla du prunellier

Ce papillon, qui a toujours été très rare et localisé en Wallonie, est peut-être éteint. Il affectionne les milieux buissonnants ensoleillés riches en Nerpruns.

Satyrium w-albumOrindigèneRereproductionLCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Thécla de l'Orme

Ce papillon orné d'un W blanc sur le revers des ailes est rare en Wallonie. Sa dépendance par rapport à l'Orme l'a rendu particulièrement vulnérable dans le passé. Aujourd'hui, il serait stable localement, voire en légère extension (meilleur effort d'échantillonnage?).

Argynnis niobeOrindigèneRereproductionREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante
Chiffre

Le Chiffre, qui ressemble très fort au Moyen Nacré, a disparu de Wallonie dans les années '80. Il se rencontrait surtout dans les pelouses calcaires, mais aussi le long de lisières ensoleillées riches en Violettes.

Somatochlora arcticaOrindigèneRereproductionVUvulnérableEXextensionLégislation existante
Cordulie arctique

Cordulie discrète et de couleur sombre rencontrée au-dessus des eaux stagnantes ou faiblement courantes des tourbières. Elle est largement répandue dans le nord de l'Europe mais très localisée en Europe moyenne. Bien que les larves soient très résistantes à l'assèchement de leur habitat, les adultes recherchent les zones de suintements avec des sphaignes et les mares colonisées par des tapis de végétations flottants. La période de vol principale s'étend de la fin juin à la mi-août. Elle est très rare en Belgique.

Somatochlora flavomaculataOrindigèneRereproductionVUvulnérableEXextensionLégislation existante
Cordulie à taches jaunes

Cette espèce de Cordulie s'identifie facilement grâce à son thorax vert métallique et aux taches jaunes latérales présentes sur l'abdomen. De la mi-juin à la mi-août, les mâles sont observés en chasse le long des lisières forestières parfois loin de l'eau. La Cordulie à taches jaunes se distribue principalement en Europe centrale et de l'est. Elle est très rare en Wallonie. En Wallonie, elle se reproduit très localement dans les marais de la Haute Semois et semble affectionner les marais avec de vastes roselières à proximité de zones boisées.

Libellula fulvaOrindigèneRereproductionLCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Libellule fauve

Libellule de taille moyenne, son nom provient de la couleur rouge orangée à fauve de l'abdomen de la femelle. Celui du mâle est par contre bleu avec l'extrémité noir. Les deux sexes montrent la base des ailes postérieures marquée de noir. Présente dans une grande partie de l'Europe, elle est en expansion probablement en raison des modifications climatiques. On la rencontre en vol au printemps au-dessus des bras morts, étangs, argilières, canaux et semble préférer les milieux aquatiques avec des poissons, une végétation rivulaire développée ou des vallées boisées.