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ou Vernaculaire
Scientifique
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Résultat de la recherche : 767 espèces trouvées

Nom françaisNom latinOrigineStatut en WallonieListe rougeTendanceLégislation
Coenagrion hastulatumOrindigèneRereproductionVUvulnérableSTstabilitéLégislation existante
Agrion hasté

Demoiselle commune des régions boréales. Son nom provient de la tache noire en forme de fer de lance hasté visible sur le deuxième segment de l'abdomen (chez le mâle). Cet agrion est très rare en Belgique. En Wallonie, on le rencontre au-dessus de quelques étangs tourbeux et mares des lithalses situés sur les plateaux ardennais. La période de vol se situe essentiellement en juin.

Coenagrion lunulatumOrindigèneExéteintREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante
Agrion à lunules

Agrion robuste montrant des reflets verdâtres sur la tête et le thorax et un abdomen principalement sombre. Chez le mâle, le dessin noir du second segment est formé de 3 lunules distinctes. L'Agrion à lunules est commun dans le nord et l'est du continent européen où il se rencontre essentiellement au-dessus de plans d'eau oligotrophes. Très rare dans notre pays, cette espèce printanière n'est plus observée en Wallonie depuis près de 20 ans.

Coenagrion pulchellumOrindigèneRereproductionENen dangerRGrégressionLégislation existante
Agrion gracieux

Fine demoiselle ressemblant à Coenagrion puella (Agrion jouvencelle). Chez les mâles, la distinction entre les deux espèces se base, entre autre, sur la forme du dessin noir du deuxième segment : un"U" pour Coenagrion puella et un "Y" rattaché par un trait noir à la base, à la jonction entre le deuxième et le troisième segment . C. pulchellum se répartit sur une grande partie de l'Europe. Assez rare en Belgique, l'espèce se rencontre essentiellement au printemps au-dessus des plans d'eau limpides caractérisés par une végétation aquatique diversifiée et une végétation rivulaire structurée.

Coenagrion mercurialeOrindigèneRereproductionVUvulnérableEXextensionLégislation existante
Agrion de mercure

Petit agrion identifiable grâce au dessin en forme du symbole du mercure (ou d'une tête avec un casque à cornes) présent sur le deuxième segment des mâles. L'espèce est présente en Europe occidentale et se situe chez nous en limite nord de son aire de répartition. Extrêmement rare en Belgique, non renseignée en Flandre, on l'observe de mi-mai à fin juillet, au-dessus de ruisseaux et fossés avec des eaux riches en carbonates et en végétations émergentes.

Charadrius dubiusOrindigèneRereproduction
Mimigrateur
NTquasi menacéeLégislation existante

Le Petit Gravelot est un nicheur relativement rare, dispersé dans toute la Wallonie sur des sites artificiels, tels que des bassins de décantation, des anciennes carrières et des friches industrielles. En période de migration, il peut être observé sur de nombreuses vasières.

Charadrius hiaticulaOrindigèneMimigrateurNEnon évaluéLégislation existante

Le Grand Gravelot est un limicole que l'on retrouve surtout dans les zones côtières. En Wallonie, il peut être observé en période de migration sur des vasières.

Pluvialis apricariaOrindigèneHihivernant
Rereproduction
Mimigrateur
NEnon évaluéLégislation existante

Ce limicole peut être observé en petits groupes en période de migration, généralement dans les plaines agricoles. Un couple a niché occasionnellement sur le plateau des Hautes-Fagnes.

Vanellus vanellusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
Mimigrateur
LCnon menacéeLégislation existante

Le Vanneau huppé est le limicole le plus commun de Wallonie. On le retrouve le plus souvent sur les terres agricoles et aux abords des milieux humides. Au printemps, les couples se livrent à des vols de parade acrobatiques en émettant des cris aigus.

Charadrius alexandrinusOrindigèneMimigrateurNEnon évaluéLégislation existante

Cet oiseau niche sur les côtes, principalement autour de la Méditerranée. Il s'aventure très rarement à l'intérieur des terres et est donc très rare en Wallonie.

Charadrius morinellusOrindigèneMimigrateurNEnon évaluéLégislation existante

Le Pluvier guignard niche dans le nord de l'Europe et peut faire halte sur notre territoire lors de sa migration. Ses observations restent tout de même rares. On peut le retrouver dans les champs nus des grandes plaines agricoles, principalement durant sa migration postnuptiale qui a lieu fin août et début septembre.

Pluvialis squatarolaOrindigèneMimigrateurNEnon évaluéLégislation existante

Ce limicole niche dans la toundra et fréquente surtout les côtes en dehors de la période de nidification. Il est donc rare en Wallonie, parfois observé dans des zones humides.

Phalacrocorax carboOrindigèneHihivernant
Rereproduction
Mimigrateur
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante

Le grand cormoran est un oiseau piscivore dépendant du milieu aquatique et montrant un comportement grégaire. Il niche en colonies plus ou moins populeuses sur des arbres, toujours en bordure d'eau. En Région wallonne, c'est une espèce nicheuse récente assez rare avec des colonies très localisées. Alors qu'elle se reproduisait historiquement en Flandre jusqu'en 1965, l'espèce disparu du territoire belge jusqu'en 1992, année où elle colonisa pour la première fois la Wallonie, avec l'installation d'une cormorantière à Obourg (22 nids), suivie d'une seconde implantation en 1994 à Hensies (14 nids). En 2019, seules 7 colonies wallonnes sont recensées pour un total de 416 nids occupés, la majorité en Hainaut. En hiver, les effectifs de grands cormorans sont fortement renforcés par des oiseaux venus du nord de l'Europe. Cette population hivernante, estimée entre 2000 et 5000 oiseaux selon les années, est en globalement en diminution. Les principales concentrations se trouvent en Hainaut et dans les vallées de la Sambre et de la Meuse (surtout en Basse Meuse liégeoise).

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Phalacrocorax aristotelisOrindigèneAcaccidentelNEnon évaluéLégislation existante

Cousin du Grand Cormoran, le Cormoran huppé est un oiseau marin qui n'est qu'exceptionnellement observé en Wallonie.

Euphydryas maturnaOrindigèneExéteintREéteinte régionalementREéteinte régionalementLégislation existante

Cette espèce forestière, dont la dernière donnée wallonne remonte à 1921, était très rarement observée auparavant. Elle a principalement besoin du frêne pour se développer. Etant en forte régression en Europe, de nouvelles observations sont improbables.

Euphydryas auriniaOrindigèneRereproductionCRen situation critiqueRGrégressionLégislation existante
Damier de la succise

Le Damier de la succise est une espèce protégée aux échelles wallonne et européenne. Fréquentant les milieux maigres (prairies humides, bas-marais, nardaies, coupes forestières...), il recherche principalement la Succise comme support de ponte. L'espèce est localisée à quelques stations de Fagne-Famenne, Ardenne et Lorraine, où ses populations étaient encore fort instables très récemment. Les travaux de restauration menés dans le cadre du projet Life "papillons" depuis 2009 semblent heureusement déjà porter leurs fruits.

Lestes dryasOrindigèneRereproductionVUvulnérableSTstabilitéLégislation existante
Leste dryade

Petite demoiselle de couleur vert métallique pouvant être confondue avec Lestes sponsa (Leste fiancé) avec qui elle coexiste fréquemment. Lestes dryas se caractérise, chez les mâles, par un deuxième segment abdominal recouvert à 2/3 par une pruine bleue et des cerques à extrémité élargie et courbée (ils sont droits et étroits chez L. sponsa ). Le Leste dryade se rencontre depuis le sud de la Fenoscandinavie jusqu'à la Méditerranée. Rare en Wallonie, on l'observe en vol de juillet à septembre au-dessus de plans d'eau en voie d'atterrissement pouvant être asséchés en été.

Lestes virensOrindigèneRereproductionVUvulnérableEXextensionLégislation existante
Leste verdoyant

Demoiselle appartenant à la famille des Lestidae, le leste verdoyant est le plus petit de nos Lestes. Très rare en Wallonie, on pensait que l'espèce était disparue, elle est actuellement en expansion. On la rencontre en été (juillet - août) au-dessus de plans d'eau oligo-mésotrophes avec végétations rivulaires bien développées.

Limenitis populiOrindigèneRereproductionCRen situation critiqueRGrégressionLégislation existante
Grand Sylvain

Ce grand papillon forestier lié aux peupliers indigènes est devenu rarissime en Wallonie.

Hipparchia semeleOrindigèneRereproductionCRen situation critiqueRGrégressionLégislation existante
Agreste

Extrêmement menacée en Wallonie, cette espèce ne s'observe plus que dans quelques rares stations du Condroz, où elle fréquente des pelouses sèches et landes herbeuses riches en graminées.

Bombycilla garrulusOrindigèneHihivernant
Mimigrateur
NEnon évaluéLégislation existante

Ce magnifique oiseau provient de la taïga. Il est observé certains hivers en Wallonie, lorsque des bandes descendent loin vers le sud pour trouver de la nourriture. Il recherche des baies, qu'il peut notamment aller prélever dans les jardins, et se montre très peu farouche.