Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Asio otus | Orindigène | Rereproduction Hihivernant Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Le Hibou moyen-duc est présent dans toutes les régions de Wallonie, mais est difficilement observé. Le jeunes quémandent leur nourriture par un cri strident rappelant une balançoire rouillée, audible à plusieurs centaines de mètres. |
| | | Asio flammeus | Orindigène | Mimigrateur Rereproduction Hihivernant | NEnon évalué (Nicheur non annuel) | | |
Le Hibou des marais est un nicheur très rare et irrégulier en Wallonie, en Haute-Belgique dans les grands espaces de landes. Il est surtout observé en hiver, dans les plaines agricoles, mais reste cependant fort rare. |
| | | Aegolius funereus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | NEnon évalué | |
Cette chouette « à l'air étonné » est rare en Wallonie et ne se retrouve que dans les grands massifs de conifères de Haute-Ardenne. Elle a été favorisée fin des années 1980 par la pose massive de nichoirs. |
| | | Surnia ulula | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Cette chouette est présente dans le nord de l'Europe. Sa dernière mention en Wallonie date de 1910! |
| | | Pandion haliaetus | Orindigène | Mimigrateur | NEnon évalué | NEnon évalué | |
Le Balbuzard pêcheur a jadis niché en Wallonie. Aujourd'hui, il n'est plus observé qu'en période de migration sur notre territoire, fréquentant alors les plans d'eau et grands cours d'eau où il trouve les poissons dont il se nourrit. Vu la progression actuelle de l'espèce en Europe, il est possible que ce rapace se réinstalle dans un futur relativement proche sur notre territoire. |
| | | Jynx torquilla | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | ENen danger | NEnon évalué | |
Ce "pic" est très particulier, à cause de son allure et de son comportement entièrement migrateur. La Wallonie est d'ailleurs traversée par des oiseaux de passage, surtout en avril et en août-septembre. Les nicheurs sont encore rares mais en apparente augmentation, à partir de plusieurs noyaux d'Ardenne, de Famenne et de Lorraine. |
| | | Picus canus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | NEnon évalué | |
Les observations du Pic cendré sont très rares ces dernières années, ce qui contraste avec une apparente augmentation signalée au moment de l'Atlas des oiseaux nicheurs 2001-2007. Son identification doit faire l'objet d'une attention particulière, surtout à l'ouïe, car le Pic vert est, lui, en augmentation et peut parfois émettre des cris « perturbants ». Dans la mesure du possible, il faut confirmer l'audition par une observation visuelle. |
| | | Picus viridis | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | | |
Le Pic vert est un hôte bien connu des milieux périurbains de Moyenne Belgique et, de plus en plus, de Haute Belgique. Après un hiver rude, il est fréquent d'assister à des disparitions locales généralement temporaires. |
| | | Dryocopus martius | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
Le grand Pic noir peut être assez facilement observé de nos jours en Wallonie, en particulier dans ses bastions de Famenne ou d'Ardenne, mais il est également présent en Moyenne Belgique. |
| | | Dendrocopos major | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | NEnon évalué | |
Le Pic épeiche est le pic le plus facilement observé dans toutes sortes de milieux boisés, vergers, parcs… partout en Wallonie. Il fréquente volontiers les mangeoires en hiver. |
| | | Dendrocopos medius | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | | |
Le Pic mar est au centre d'un des plus étonnants phénomènes ornithologiques de ces dernières décennies. Autrefois rare et localisé dans certaines chênaies d'Ardenne et de Lorraine, il est maintenant répandu, et parfois abondant, dans la plupart des futaies feuillues de Wallonie. |
| | | Dendrocopos minor | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | | |
Repéré le plus souvent grâce à son chant, émis principalement en mars-avril, le Pic épeichette est répandu mais jamais très abondant. Son domaine vital est en effet particulièrement étendu, pour un oiseau de si petite taille. Le bon état de l'effectif wallon contraste avec la situation plus négative de plusieurs pays d'Europe. |
| | | Dendrocopos leucotos | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Le Pic à dos blanc n'a été mentionné qu'une seule fois de façon fiable en Wallonie, en 1840. Étant donné sa situation ailleurs en Europe, il y a extrêmement peu de chance pour qu'il soit observé à nouveau un jour en Belgique. |
| | | Lutra lutra | Orindigène | Ponon observé mais possible | CRen situation critique | RGrégression | |
La loutre est une espèce emblématique devenue particulièrement rare en Région wallonne. La qualité et la continuité des habitats disponibles le long des cours d'eau ainsi que la présence de proies sont essentielles à sa préservation. Une reconnexion avec des populations venant de France ou d'Allemagne est imaginable, à terme, mais nécessite l'aménagement de corridors écologiques pour favoriser l'espèce. Un projet LIFE impliquant la Belgique et le Luxembourg a visé la restauration des habitats de la loutre entre 2005 et 2011 (www.loutres.be). |
| | | Glis glis | Orindigène | Rereproduction | Rarare | STstabilité | |
Ce petit mammifère arboricole est le plus grand de nos trois Gliridé et se distingue par son pelage gris uniforme du corps et de la queue qui est touffue et longue. Masse corporelle de 80 à 250 grammes et longueur du corps sans la queue de 14 à 20 cm pour les animaux adultes. Espèce largement distribuée en Europe moyenne mais actuellement absente des Régions flamande et de Bruxelles-Capitale et limitée en Région wallonne à quelques localités de Gaume. Ecologie stricte: milieu de vie limité aux vieilles forêts caducifoliées, hêtraies et/ou chênaies, aux strates fournies et diversifiées. Fréquente aussi les parcs et les vergers proches de massifs forestiers et peut gîter dans les cabanes et les maisons forestières. |
| | | Muscardinus avellanarius | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Le muscardin fait partie de la famille des Gliridés. De petite taille (6 à 9 cm), il présente une couleur roux doré, plus claire sur le ventre et le menton, des oreilles arrondies peu poilues et de gros yeux noirs caractéristiques de cette famille. Sa queue équivaut à la taille de son corps. Elle est touffue sur toute sa longueur. Agile, il grimpe très bien aux arbres grâce à ses coussinets plantaires bien développés. Le muscardin hiberne d'octobre-novembre à avril dans un nid situé entre 1 et 5 mètres de haut, blotti dans un terrier, une souche, une fente d'écorce, un buisson, un nichoir ou un arbre creux. On enregistre une à deux portées annuelles de deux à sept petits qui naissent surtout fin juin, début juillet et début août. S'il n'est pas victime d'un de ses prédateurs (chouettes hulotte, effraie ou de Tengmalm, belette, martre), le muscardin peut espérer vivre environ 4 ans. Le muscardin est un animal typique des forêts feuillues mais apprécie particulièrement les lisières forestières bien denses et les secteurs boisés comportant au moins deux strates arborées ainsi qu'une végétation abondante au sol. Il se rencontre parfois dans les massifs de ronce ou de framboisier à hauteur d'homme, ou encore dans les roselières, des parcs, des plantations basses ainsi que le long des rivières, dans des aulnes. Source: Schockert & al. (2007) |
| | | Hesperia comma | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Cette espèce, qui se distingue de la Sylvaine par le dessous des ailes tacheté de blanc, est nettement plus rare que cette dernière. Affectionnant les milieux maigres, elle régresse en Wallonie et est à considérer en danger critique d'extinction. |
| | | Sciurus vulgaris | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Robe: dessus rouge-brun à noir, ventre et poitrine blancs; longue queue en panache. En hiver, les oreilles sont terminées par des "pinceaux" formés de longs poils. La couleur du pelage est variable selon la couleur du milieu ambiant et les conditions climatiques. Des jeunes roux et noirs peuvent se rencontrer dans la même nichée.Taille: 20 à 28 cm + 14 à 24 cm de queue; Poids: 200 à 450 g. Distribution : Partout. Ecologie : Bois et forêts. Préférence pour les forêts de conifères mais se rencontre aussi dans les forêts mixtes ou feuillues ainsi que dans les grosses haies, les parcs et vergers. Mène une vie essentiellement arboricole mais est également très à l'aise au sol où il ne s'aventure que pour rechercher sa nourriture. Parfois très familier dans les parcs et les grands jardins, jusqu'au coeur même des villes. Sources : Libois (1997). |
| | | Castor fiber | Riréintroduit | Rereproduction | LCnon menacée | NOnouvelle | |
Mammifère semi-aquatique vivant à l'interface entre l'eau et la berge |
| | | Cricetus cricetus | Orindigène | Rereproduction | CRen situation critique | RGrégression | |
Morphologie : Gros rongeur de 20 à 30 cm de long, massif pouvant peser jusqu'à 500 g. Queue courte (3 à 6 cm). Dos roux, taches blanc sale sur la gorge et derrière les pattes antérieures; ventre noir. Distribution : Relictuelle, confinée à l'est et au sud de la zone limoneuse. Ecologie : Vastes étendues cultivées. Hiberne dans un terrier où il amasse des provisions. Les terriers sont de préférence creusés dans des sols dont la couche superficielle contient de 5 à 10 % d'argile et de 20 à 30 % de limon et où la médiane de la fraction sableuse (M50) est de 180µ. Sources : Libois (1997). |