La coccinelle à 7 points est la plus connue de nos "bêtes à bon Dieu". Très généraliste, elle peut être observée dans la plupart des biotopes. Elle se nourrit de pucerons.

Espèce nord-américaine. La seule mention wallonne date de 1874!

Agrion robuste montrant des reflets verdâtres sur la tête et le thorax et un abdomen principalement sombre. Chez le mâle, le dessin noir du second segment est formé de 3 lunules distinctes. L'Agrion à lunules est commun dans le nord et l'est du continent européen où il se rencontre essentiellement au-dessus de plans d'eau oligotrophes. Très rare dans notre pays, cette espèce printanière n'est plus observée en Wallonie depuis près de 20 ans.

On la rencontre fréquemment dans presque toute l'Europe. L'agrion jouvencelle est très commune dans notre pays et reste non menacée. Espèce ubiquiste, on le rencontre au-dessus de tout type de plan d'eau et même parfois le long des cours d'eau. Les effectifs les plus importants sont observés au-dessus des mares eutrophes et de petites tailles. L'espèce se rencontre de mai à septembre.

Essentiellement réparti dans la région méditerranéenne, il devient rare vers le nord. En Belgique, les observations sont de plus en plus fréquentes. On peut le retrouver durant l'été au-dessus d'étangs richement colonisés par de la végétation aquatique flottante et immergée, de fossés et de ruisseaux.

Ce papillon, autrefois présent en Lorraine et très ponctuellement en Ardenne et en Famenne, n'a jamais été très commun. Les dernières observations remontent aux années '90. Il fréquente des milieux maigres (pelouses, prairies, lisières, bas-marais) où les femelles pondent sur diverses Poacées. Un retour de l'espèce en Wallonie n'est pas impossible...

En Wallonie, ce Fadet occupe toutes les régions biogéographiques sans être pour autant extrêmement commun. Les nouvelles observations sont certainement liées à une effort d'échantillonnage plus poussé ces dernières années. L'espèce apprécie les prairies, pelouses, friches, riches en graminées.

Ce papillon d'Europe centrale et méridionale affectionne les milieux secs et chauds, où croît sa plante-hôte principale : Hippocrepis comosa. Cette exigence explique sa présence dans les pelouses calcaires de Calestienne et de Lorraine. Si l'espèce a souffert de l'abandon des pratiques agro-pastorales dans ces milieux, elle a sans doute aussi tiré profit des récents travaux de restauration.

Cette espèce migratrice est moins fréquente que Colias croceus. Elle se développe aussi sur diverses Fabacées et pourrait, contrairement à Colias croceus, survivre en hiver. L'espèce semble en augmentation ces dernières années, sans doute favorisée par le réchauffement climatique.