Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Pipistrellus nathusii | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | |
La pipistrelle de Nathusius occupe généralement une cavité d'arbre. Cette espèce migratrice est souvent contactée en fin d'été en Wallonie, durant la migration automnale. Avec sa petite taille, son pelage brun foncé (tant sur le ventre que sur le dos), sa peau noire, elle ressemble fort à la pipistrelle commune. |
| | | Pipistrellus kuhlii | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La présence de cette espèce plutôt méridionale est confirmée depuis 2012 en Région bruxelloise. La présence de la pipistrelle de Kuhl en Wallonie n'est pas encore prouvée. |
| | | Nyctalus noctula | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
La noctule commune, avec ses 40 cm d'envergure, est une de nos plus grandes chauves-souris. Son tragus en forme de champignon est très reconnaissable. Les cavités d'arbre lui servent à la fois de gîte d'été et de gîte d'hiver. Elle chasse généralement en plein ciel à l'aide d'un sonar très puissant qui porte assez loin. |
| | | Nyctalus leisleri | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | DDdonnées déficientes | |
La noctule de Leisler a une écologie très forestière. Elle se reconnaît de la noctule commune par son sonar légèrement plus aigu et sa plus petite taille. Elle peut migrer à haute altitude sur de très longues distances (plus de 1000 km) entre son gîte d'été et son gîte d'hiver. |
| | | Nyctalus lasiopterus | Orindigène | Acaccidentel | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La grande noctule est la plus grande des chauves-souris européennes. Elle n'a pas encore été observée en Wallonie. |
| | | Hucho hucho | Inintroduit | | NEnon évalué | NEnon évalué | |
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| | | Rhinolophus ferrumequinum | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand rhinolophe iberne dans les grottes, choisissant pour cela les zones les plus chaudes et les plus calmes. Son nez en forme de fer à cheval et son sonar à 80 kHz le rendent difficile à confondre. Il installe sa colonie de reproduction dans un emplacement bien chaud, d'où les jeunes de l'année partent chasser les bousiers et insectes coprophages dans les praires avoisinantes. |
| | | Rhinolophus hipposideros | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
Le petit rhinolophe était l'espèce la plus couramment rencontrée en milieu souterrain dans les années 1950. Cette toute petite chauve-souris a beaucoup souffert des changements de pratiques agricoles et forestières du dernier siècle. Le petit rhinolophe ne s'écarte jamais des éléments linéaires arborés tels que les lisières, les haies ou les alignements d'arbres lors de ses déplacements. Il se nourrit dans ces même alignements ou dans les forêts feuillues indigènes, idéalement avec un sous-bois dense. En hiver, on le retrouve, enroulé dans ses ailes, dans les sites souterrains à maximum quelques km de sa colonie de reproduction. |
| | | Plecotus auritus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes. |
| | | Plecotus austriacus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Espèce assez anthropophile sous nos latitudes, l'oreillardgris gîte fréquemment dans les grands combles (églises, granges, ...). Moins forestier que l'oreillard roux, il fréquente les villages et les zones agricoles extensives. Il chasse en glanant des insectes posés dans la végétation, qu'il repère à l'aide de ses énormes oreilles |
| | | Falco tinnunculus | Orindigène | Rereproduction Hihivernant Mimigrateur | LCnon menacée | | |
Le Faucon crécerelle est un petit rapace bien présent dans l'ensemble de la Wallonie. On l'observe souvent alors qu'il effectue son vol stationnaire au-dessus d'une prairie ou d'un talus d'autoroute. Cet oiseau ayant, comme les autres rapaces, bénéficié de l'interdiction des pesticides les plus dangereux et d'un statut de protection, il a connu une forte augmentation depuis les années 1970. |
| | | Falco vespertinus | Orindigène | Mimigrateur | NEnon évalué | | |
Le Faucon kobez niche en Europe de l'est et est très rare en Wallonie, bien que ses observations soient presque annuelles. |
| | | Falco subbuteo | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | NTquasi menacée | | |
Le Faucon hobereau est un nicheur relativement rare dispersé sur l'ensemble de la Wallonie. Il est généralement observé chassant les libellules et les hirondelles au-dessus des plans d'eau. |
| | | Falco peregrinus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | NEnon évalué | |
Le Faucon pèlerin a pratiquement disparu d'Europe au cours du 20e siècle, suite à sa destruction volontaire et à l'utilisation de pesticides, comme le DDT. L'interdiction du DDT et la parution de la loi protégeant les oiseaux de proies, couplées à la pose de nichoirs, ont permis à l'espèce de nicher à nouveau en Wallonie dans les années 1990. Aujourd'hui ce rapace emblématique recolonise la Wallonie, en s'installant principalement sur les parois rocheuses des grandes vallées. |
| | | Falco columbarius | Orindigène | Hihivernant Mimigrateur | NEnon évalué | | |
Le Faucon émerillon est le plus petit faucon de nos régions. Il niche dans le nord de l'Europe et est observé en Wallonie en période de migration et en hiver, le plus souvent dans les plaines agricoles. |
| | | Fulmarus glacialis | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Le Fulmar boréal est un oiseau exclusivement marin. Sa présence en Wallonie est tout à fait exceptionnelle, faisant suite à d'importantes tempêtes. |
| | | Morus bassanus | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Ce grand oiseau exclusivement marin n'est que très exceptionnellement observé en Wallonie, lorsque de violents vents du nord-ouest poussent accidentellement des individus à l'intérieur des terres. La plupart des observations concernent des oiseaux épuisés. |
| | | Barbastella barbastellus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
La barbastelle d'Europe est une espèce forestière devenue rarissime en Wallonie au cours des dernières décennies. Seules quelques observations de cette chauve-souris toute noire sont notées chaque année. Elle chasse principalement des papillons de nuit de petite taille grâce à son sonar très caractéristique. Cette spécialisation comportementale la rend particulièrement sensible au déclin des papillons de nuit consécutif à la généralisation de l'éclairage nocturne artificiel. L'ensemble de son cycle se déroule majoritairement en forêt. |
| | | Himantopus himantopus | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | NEnon évalué (Nicheur non annuel) | | |
Ce limicole aux pattes démesurées niche principalement dans la région méditerranéenne. Il est observé chaque année en Wallonie en très petit nombre et y a déjà niché de manière occasionnelle. |
| | | Recurvirostra avosetta | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | | |
Ce limicole est observé chaque année en période de migration sur des vasières. Seuls quelques rares couples nichent sur le territoire, généralement dans l'ouest du Hainaut. |