Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
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| | | Streptopelia turtur | Orindigène | Rereproduction Mimigrateur | VUvulnérable | | |
La Tourterelle des bois est un nicheur assez commun, présent dans toute la Wallonie. Cependant, cette espèce est en déclin sévère. Plus de 70% des effectifs ont été perdus en 30 ans. Les causes de cette diminution sont probablement à trouver dans l'intensification des pratiques agricoles (affectant le milieu et la disponibilité en nourriture) et dans les sécheresses qui ont frappé ses quartiers d'hiver dans les années 1960-1970. |
| | | Columba livia var. domestica | Inintroduit | Hihivernant Rereproduction | | NEnon évalué | |
Le Pigeon domestique n'est pas présent naturellement en Wallonie. Il provient d'oiseaux échappés de pigeonniers et de pigeons de concours égarés. On le retrouve surtout dans la moitié nord de la Wallonie, dans les villes et les zones urbanisées. |
| | | Grus grus | Orindigène | Mimigrateur | NEnon évalué | NEnon évalué | |
La Grue cendrée est observée chaque année, principalement dans l'est de la Wallonie, durant ses déplacements migratoires qui ont lieux de septembre à mi-avril. Les groupes très bruyants, pouvant compter plusieurs centaines d'individus, présentent une forme caractéristique en "V" (comme les oies). |
| | | Neomys fodiens | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Petit mammifère d'une quinzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur toute sa longueur, pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite. Distribution : Partout. Ecologie : Principalement milieux humides (tourbières, marais, étangs, prairies humides...) et berges non aménagées des cours d'eau, parfois loin de tout point d'eau. Sources : Libois (1997). |
| | | Neomys anomalus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Petit mammifère d'une douzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur son tiers distal (caractère distinctif par rapport à Neomys fodiens), pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite. Distribution : Strictement limitée au massif ardennais, à l'est de la Meuse. Ecologie : Mal connus mais espèce des milieux humides semblant moins liée aux cours d'eau que N. fodiens. Sources : Libois (1997). |
| | | Coregonus oxyrhynchus | Orindigène | Exéteint | REéteinte régionalement | NEnon évalué | |
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| | | Crocidura russula | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Taille voisine de celle des Sorex du groupe araneus-coronatus mais pelage de teinte grise. Dents entièrement blanches, présence de grandes vibrisses blanchâtres sur la queue. Pavillon de l'oreille moins velu que chez les Sorex. Distribution : Partout. Ecologie : De préférence dans les milieux secs mais surtout dans et aux abords des habitations et des jardins. Sources : Libois (1997). |
| | | Crocidura leucodon | Orindigène | Rereproduction | Rarare | RGrégression | |
Morphologie : Taille légèrement plus grande que la musaraigne musette mais pelage nettement bicolore, foncé pouvant aller jusqu'au noir sur le dos et blanc sur le ventre. Dents entièrement blanches, présence de grandes vibrisses blanchâtres sur la queue. Pavillon de l'oreille moins velu que chez les Sorex. Distribution : Bien que sa distribution soit large, elle est très diffuse et semble former des isolats. Apparemment en régression. Ecologie : On sait très peu de choses sur la question. Elle semble apprécier les haies, les jardins, les formations de lisières, les habitats diversifiés. Egalement dans les dunes boisées. Sources : Libois (1997). |
| | | Erinaceus europaeus | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Morphologie : Dos, flancs et dessus de la tête recouverts de piquants de 2 à 3 cm de long, de 2 mm de diamètre, rigides et résistants, flexibles à leur base, annelés de noir et blanc. Ventre et pattes couverts de longs poils raides et brunâtres. Se roule en boule et hérisse ses piquants en cas de danger. Museau pointu.Taille: 18-35 cm + 2 à 5 cm de queue; mâle plus grand que la femelle. Poids: très variable selon l'âge, la santé de l'animal, la saison (hiberne), la quantité de nourriture disponible: 300 à 2200 g. Distribution : Partout. Ecologie : Milieux ouverts avec végétation basse, comme les prairies buissonneuses ou les lisières forestières, champs, vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs, même en zone urbaine. Le grand nombre de hérissons se faisant écraser sur les routes montre qu'il vit de préférence près des villages et des petites villes. Semble moins abondant dans les grandes étendues cultivées, les milieux humides, les vastes massifs forestiers, les plantations d'épicéas. Il est toutefois présent dans des milieux assez pauvres, tels que ceux du plateau des Hautes Fagnes. Sources : Libois (1997). |
| | | Salmo salar | Orindigène Riréintroduit | Acaccidentel Mimigrateur | REéteinte régionalement | NEnon évalué | |
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| | | Salamandra salamandra | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Impossible à confondre, la Salamandre terrestre est assez commune dans les régions boisées, principalement dans les forêts feuillues. Son aire de répartition wallonne semble stable à l'échelle des 25 dernières années. |
| | | Syrraptes paradoxus | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Cet oiseau vit dans les steppes d'Asie. Dans le passé, des invasions vers l'Europe occidentale ont eu lieu, amenant quelques oiseaux sur notre territoire. La dernière mention de l'espèce en Wallonie date de 1908. Vu sa situation, il est peu probable qu'il soit revu un jour en Belgique. |
| | | Pterocles orientalis | Orindigène | Acaccidentel | NEnon évalué | | |
Le Ganga unibande occupe les plaines à maigre végétation du sud de l'Europe, du nord de l'Afrique et d'Asie. La dernière mention de cette espèce en Wallonie date de 1917. |
| | | Tyto alba | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | | |
Cet habitant des clochers et autres vieux bâtiments est un nicheurs peu courant, répartit dans toute la Wallonie. |
| | | Lacerta agilis | Orindigène | Rereproduction | ENen danger | RGrégression | |
En Wallonie, la répartition de ce lézard est limitée à la Lorraine belge. On ne l'y rencontre que dans des milieux chauds et secs. L'espèce est connue d'une cinquantaine de sites. En raison de sa rareté et de sa présence dans des milieux de grand intérêt biologique, ce lézard fait l'objet d'un plan d'action. |
| | | Colinus virginianus | Inintroduit | Exéteint | NEnon évalué (Nicheur introduit éteint) | | |
Cet oiseau originaire d'Amérique du Nord a été introduit en Europe à des fins cynégétiques. En Wallonie, ces introductions n'ont pas engendré d'installation de populations durables. Cet oiseau n'est donc plus présent sur notre territoire. |
| | | Thymallus thymallus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | NEnon évalué | |
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| | | Anguis fragilis | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | STstabilité | |
Ce lézard apode est semi-fouisseur. Il est largement répandu en Wallonie et fréquente une grande variété d'habitats. Son abondance est la plus élevée dans les milieux à végétation herbacée dense où il peut atteindre des densités de plus de 1000 adultes par hectare, constituant ainsi une partie importante de la biomasse. |
| | | Zootoca vivipara | Orindigène | Rereproduction | LCnon menacée | RGrégression | |
Ce lézard est largement répandu en Wallonie. Il fréquente une grande variété d'habitats. Son abondance est la plus élevée dans les milieux frais riches en bois mort. Dans ces milieux, l'abondance de ce lézard influe sur la présence d'autres espèces plus rares qui s'en nourrissent comme la Vipère péliade. |
| | | Podarcis muralis | Orindigène | Rereproduction | NTquasi menacée | RGrégression | |
Ce lézard atteint en Wallonie sa limite d'aire de répartition vers le nord. On ne le rencontre que dans les milieux rocheux liés aux grandes vallées. La plupart de ses populations ont un caractère relictuel, elles sont donc isolées de longue date et sont d'un intérêt patrimonial élevé. |