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ou Vernaculaire
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Résultat de la recherche : 535 espèces trouvées

Nom françaisNom latinOrigineStatut en WallonieListe rougeTendanceLégislation
Muscicapa striataOrindigèneRereproduction
Mimigrateur
VUvulnérableRGrégressionLégislation existante

Le Gobemouche gris est un oiseau discret assez commun, présent sur tout le territoire. Il a connu ces dernières décennies une forte diminution, probablement due à l'altération des habitats et à l'usage intensif de pesticides.

Mustela ermineaOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante
Hermine

Petit mustélidé au pelage changeant suivant les saisons, l'hermine habite des milieux très variés mais principalement ouverts, là où elle pourra trouver sa proie de prédilection : le campagnol terrestre. On la rencontre ainsi dans les champs cultivés, prairies, haies, jardins, landes et tourbières, marais et lisières forestières mais elle évite en général l'intérieur des massifs boisés de même que les grandes étendues cultivées. Pour établir son gîte, elle choisira des pierriers, éboulis, vieux murets, tas de bois, voire les berges de cours d'eau. Sources : Libois (2006)

Mustela lutreolaExéteintREéteinte régionalementLégislation existante

Le vison européen n'est pas présent sur notre territoire. L'effondrement de ses populations en Europe au cours du dernier siècle a abouti a la fragmentation de son aire de répartition avec une population très isolée entre le sud de la France et le nord de l'Espagne et une aire de distribution plus vaste et mieux conservée en Europe de l'Est. Cette espèce menacée figure sur la liste rouge de l'UICN.

Sources : Maran et al., 2008.

Mustela nivalisOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Le plus petit carnivore de notre faune sauvage est la belette. Son menu se compose principalement de petits campagnols. Son corps fusiforme muni d'une courte queue est coloré de brun-roux sur le dos et de blanc sur le ventre. Elle habite des habitats très variés ce qui implique qu'on la rencontre à peu près partout en Belgique.

Sources : Libois (2006)

Mustela putoriusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Le putois, au corps allongé et bas sur pattes, présente un masque facial clair qui contraste avec le pelage sombre de son corps et le distingue des autres petits mustélidés.

On peut le rencontrer dans des habitats variés mais il apprécie particulièrement les milieux humides, et notamment les fonds de vallées.

Sources : Libois (1997).

Mustela vison (Neovison vison)Ecéchappé
Acaccidentel
DDdonnées déficientesLégislation existante

Mustélidé de taille moyenne, le vison d'Amérique est, comme son nom l'indique, une espèce exotique. Il a été introduit en Europe pour la production de fourrure. Des individus se sont ensuite échappés d'élevages ou/et ont été relâchés dans l'environnement. Considérée comme envahissante, cette espèce constitue aujourd'hui un sérieux facteur de déclin pour le vison d'Europe dans l'aire de répartition de celui-ci. En Belgique, ce sont surtout des observations sporadiques d'individus isolés qui ont été renseignées.

Sources : Libois, 2006 ; Mitchell-Jones et al., 1999.

Myocastor coypusInintroduitRereproductionEXextensionLégislation existante

Morphologie : Rongeur d'assez grande taille (les adultes pèsent parfois près de 10 kg). au pelage brun foncé. Museau camus, oreilles courtes, corps trapu, palmure des pattes postérieures laissant le doigt externe entièrement libre. Queue cylindrique munie de longs poils raide
Distribution : Introduite en Europe au début du XXè S. Les populations actuelles se sont établies suite à l'évasion de spécimens élevés pour leur fourrure et à de nombreux lâchers clandestins.
Ecologie : Rivières, étangs, marais. Se nourrit de plantes aquatiques sauvages ou aux dépens des cultures (maïs, betteraves). Creuse des terriers dans les berges qu'il contribue à effondrer. Ne s'éloigne jamais beaucoup de l'eau.
Sources : Libois (1997).

Myotis alcathoeOrindigèneHihivernant
Rereproduction
VUvulnérableDDdonnées déficientesLégislation existante
Murin d'Alcathoe

Le murin d'Alcathoe est une des dernières espèces de chauve-souris découvertes en Belgique. Cette petite espèce est inféodée aux forêts humides et aux massifs boisés peu ou pas gérés. Sa morphologie est assez semblable à celle du murin à moustaches et du murin de Brandt.

Myotis bechsteiniiOrindigèneHihivernant
Rereproduction
NTquasi menacéeEXextensionLégislation existante
Murin de Bechstein

Le murin de bechstein est une espèce typiquement forestière. Il installe sa colonie de reproduction dans un trou d'arbre (vivant de préférence) dans les anciennes forêts claires où il chasse souvent au sol. Avec ses grandes oreilles, cette espèce est assez facile à reconnaître en hiver, bien qu'il ait la réputation de se cacher souvent de petites anfractuosités.

Myotis brandtiiOrindigèneHihivernant
Rereproduction
DDdonnées déficientesDDdonnées déficientesLégislation existante
Murin de Brandt

Le murin de Brandt est un espèce difficile à identifier vu sa grande ressemblance avec le murin à moustaches. Les données hivernales de ces deux espèces sont toujours traitées ensemble, ce qui rend difficile l'évaluation de l'état des populations et la distribution de chacune d'elles.

Myotis dasycnemeOrindigèneHihivernant
Mimigrateur
VUvulnérableDDdonnées déficientesLégislation existante
Murin des marais

Le murin des marais chasse en été au-dessus des cours d'eau lents, des canaux et des grands plans d'eau. Il capture des insectes posés à la surface de l'eau grâce à ses grands pieds. Nous ne connaissons pas de colonie de reproduction de cette espèce en Wallonie.

Myotis daubentoniiOrindigèneHihivernant
Rereproduction
NTquasi menacéeSTstabilitéLégislation existante
Murin de Daubenton

Le murin de daubenton est une des espèces les plus fréquemment observées en hiver dans les milieux souterrains. Inféodée aux milieux aquatiques, elle capture des insectes à la surface de l'eau (rivières, étangs...) à l'aide de ses grands pieds. Elle installe son gîte d'été soit dans un arbre creux, soit dans un pont, à proximité immédiate de ses terrains de chasse.

Myotis emarginatusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
NTquasi menacéeEXextensionLégislation existante
Murin à oreilles échancrées

Le murin à oreilles échancrées a un pelage très laineux, roussâtre sur le dos et beige / blanc sâle sur le ventre, qui lui donne un aspect de "chien mouillé" très caractéristique en hiver. C'est un spécialiste du glanage des mouches dans les étables, mais il se nourrit également en forêt. Les colonies occupent de grands combles (abbaye, château, grande maison) ou des étables, fenils ou bâtiments agricoles.

Myotis myotisOrindigèneHihivernant
Rereproduction
VUvulnérableEXextensionLégislation existante
Grand murin

Le grand murin chasse en glanant de gros insectes (souvent des coléoptères) directement sur le sol. C'est pourquoi il préfère les forets sans sous-étage ni végétation au sol et les prairies récemment fauchées. Les colonies occupent généralement de grands volumes sous les combles. Les terrains de chasse sont parfois fort éloignés du gîte (20 km n'est pas rare).

Myotis mystacinusOrindigèneHihivernant
Rereproduction
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Murin à moustaches

Cette toute petite chauve-souris est une des espèces les plus courantes en milieu souterrain en hiver, elle est présente dans toute la Wallonie. Elle est reconnaissable à son masque noir, à sa petite taille et ses petites oreilles.

Myotis nattereriOrindigèneHihivernant
Rereproduction
LCnon menacéeEXextensionLégislation existante
Murin de Natterer

Le murin de Natterer est une espèce glaneuse, capturant grâce à ses assez grandes oreilles des insectes posés sur le feuillage. Il est reconnaissable en hiver à son ventre blanc immaculé et à ses oreilles assez longues, recourbées "en pointe de ski". En été, il choisit souvent un trou d'arbre pour y établir son gîte.

Myotis sp.NEnon évaluéLégislation existante

9 espèces de Myotis sont présents en Wallonie, présentant tous un tragus allongé et un ventre plus clair que le dos. Il n'est pas rare que les identifications restent au niveau du genre pour les Myotis, nottament lors des inventaires au détecteur l'ultrasons. En effet, le sonar des Myotis est assez similaire entre espèces et variable en fonction des conditions, rendant l'identification souvent difficile voire impossible.

Voir le dossier completNatrix natrixOrindigèneRereproductionNTquasi menacéeEXextensionLégislation existante
Couleuvre à collier

Ce serpent inoffensif est surtout présent au sud du sillon Sambre-et-Meuse. Il est localement abondant, surtout aux abords des vallées où il trouve ces proies préférentielles (amphibiens et poissons). Cette couleuvre est en régression, notamment suite au manque de sites propices à la ponte (tas de matière organique en décomposition à proximité des sites de nourrissage).

Neomys anomalusOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Petit mammifère d'une douzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur son tiers distal (caractère distinctif par rapport à Neomys fodiens), pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite.
Distribution : Strictement limitée au massif ardennais, à l'est de la Meuse.
Ecologie : Mal connus mais espèce des milieux humides semblant moins liée aux cours d'eau que N. fodiens.
Sources : Libois (1997).

Neomys fodiensOrindigèneRereproductionLCnon menacéeSTstabilitéLégislation existante

Morphologie : Petit mammifère d'une quinzaine de grammes; museau pointu, yeux minuscules, longue queue pourvue d'une frange de cils natatoires sur toute sa longueur, pattes postérieures avec cils natatoires également. Dos noir, ventre pouvant aller du blanc pur au noir anthracite.
Distribution : Partout.
Ecologie : Principalement milieux humides (tourbières, marais, étangs, prairies humides...) et berges non aménagées des cours d'eau, parfois loin de tout point d'eau.
Sources : Libois (1997).