Le Milan royal montre une forte expansion en Wallonie depuis le début des années 1990. Il niche aujourd'hui dans la plupart des zones agricoles d'Ardenne et de Lorraine. Bon nombre d'oiseaux en migration survolent la Wallonie, surtout en mars, avril et octobre. Il peut également être observé durant l'hiver.

Ce grand oiseau exclusivement marin n'est que très exceptionnellement observé en Wallonie, lorsque de violents vents du nord-ouest poussent accidentellement des individus à l'intérieur des terres. La plupart des observations concernent des oiseaux épuisés.

La Bergeronnette des ruisseaux peut être observée toute l'année sur notre territoire. Il s'agit d'un nicheur assez commun, fréquentant la plupart des cours d'eau de Wallonie.

Le Gobemouche gris est un oiseau discret assez commun, présent sur tout le territoire. Il a connu ces dernières décennies une forte diminution, probablement due à l'altération des habitats et à l'usage intensif de pesticides.

Ce Canard est surtout présent en Asie, mais une expansion vers l'ouest de l'Europe à lieu depuis plus d'un siècle. Il occupe ainsi le sud et l'ouest de ce continent de façon fort discontinue. En Wallonie, la Nette rousse a niché dans les marais d'Harchies et fait l'objet de mentions régulières sur les plans d'eau du territoire. Toute fois, il est probable que certaines de ces observations concernent des oiseaux échappés de captivité.

Le Courlis cendré est le plus grand des limicoles. Il a niché sur le plateau des Hautes-Fagnes jusqu'en 1928. Depuis, il n'est plus observé qu'en période de migration, en halte dans les champs et les prairies ou passant en vol.

Le Courlis à bec grêle est extrêmement rare et menacé. La seule mention de l'espèce en Wallonie date du 19e siècle.

Petit oiseau exclusivement marin semblable à une Hirondelle, dont l'observation à l'intérieure des terres est tout à fait exceptionnelle.

Jadis commun en Wallonie, le Traquet motteux a niché pour la dernière fois sur notre territoire en 1997. Dans les régions voisines, sa situation est également peu réjouissante car il connait une sévère diminution d'effectifs suite à la disparition de son habitat causée par l'intensification de l'agriculture. Il s'observe en Wallonie en période de migration, dans les labours et autres milieux ouverts.

Cet oiseau des grandes plaines est tout à fait exceptionnel en Wallonie. La dernière mention en Wallonie date de 1979.