Le Rossignol progné niche dans le nord et le nord-est de l'Europe et migre vers l'Afrique par l'est du continent. Il est très rare sur notre territoire et difficile à détecter autrement qu'au bagage.

Le Rougequeue noir est un oiseau très commun en Wallonie, présent dans toutes les zones urbanisées, qui lui rappelle ses parois rocheuses d'origine. Il lance depuis les toits son chant caractéristique comprenant un son de galets qu'on frotterait l'un contre l'autre.

La Rousserolle effarvatte a souffert de la disparition des roselières au cours du 20e siècle, mais reste aujourd'hui un nicheur bien présent dans ces milieux qui lui sont favorables. Pour favoriser cette espèce, la gestion et la conservation des roselières existantes est un minimum.

Cette occupante des roselières inondées était bien présente dans le passé sur notre territoire. Elle a connu un fort déclin à partir des années 1970, suite à la disparition de son habitat, et est devenue aujourd'hui un nicheur tout à fait occasionnel.

Cette "mésange" niche surtout dans le sud et l'est de l'Europe. Elle est parfois observée sur notre territoire en période de migration, dans les milieux humides comme les roselières et les zones de massettes. Suite à une forte expansion qu'a connu cette espèce au 20e siècle, elle a niché de manière occasionnelle en Wallonie dans les années 1990, mais son implantation n'a pas duré.

Le Tarier des prés a connu un très fort déclin ces dernières décennies, si bien qu'il est devenu un nicheur rare et relativement localisé dans l'est du territoire. Cette diminution de sa zone de distribution est principalement causée par l'intensification des pratiques agricoles, qui cause la disparition des prairies de fauche extensives que cet oiseau affectionne. En période de migration, il peut être observé en halte sur l'ensemble du territoire.

Le Tarin des aulnes est surtout observé sur notre territoire durant l'hiver. Il se rencontre alors le plus souvent en bandes dans les aulnes et les bouleaux. Suite à la plantation massive de conifères, le Tarin s'est installé en Wallonie pour nicher. Ses effectifs sont fort variables d'une année à l'autre en fonction des fructifications d'épicéas. Les meilleurs années, il peut occuper pratiquement toute l'Ardenne.

Jadis commun en Wallonie, le Traquet motteux a niché pour la dernière fois sur notre territoire en 1997. Dans les régions voisines, sa situation est également peu réjouissante car il connait une sévère diminution d'effectifs suite à la disparition de son habitat causée par l'intensification de l'agriculture. Il s'observe en Wallonie en période de migration, dans les labours et autres milieux ouverts.