Le Harle huppé, niche dans le nord de l'Europe et fréquente le littoral en hiver. Il est donc rarement observé sur les plans d'eau et cours d'eau de Wallonie.

Nicheuse dans les zones montagneuses de la toundra arctique, l'Oie à bec court fréquente les milieux côtiers en hivernage et est donc très rarement observée en Wallonie.

Cette petite oie hiverne surtout dans les polders des régions littorales. Elle est donc observée près des plans d'eau de Wallonie en très petit nombre durant l'hiver. Certains oiseaux échappés de captivité sont présents toute l'année.

Ce Canard est surtout présent en Asie, mais une expansion vers l'ouest de l'Europe à lieu depuis plus d'un siècle. Il occupe ainsi le sud et l'ouest de ce continent de façon fort discontinue. En Wallonie, la Nette rousse a niché dans les marais d'Harchies et fait l'objet de mentions régulières sur les plans d'eau du territoire. Toute fois, il est probable que certaines de ces observations concernent des oiseaux échappés de captivité.

Cette bernache niche sur les côtes de la toundra sibérienne. Elle hiverne en Europe de l'est et est dès lors très rare en Wallonie. Seule une mention de cette espèce a été retenue, les autres observations concernant des oiseaux échappés de captivité.

L'Ouette d'Egypte est originaire d'Afrique et a été introduite en Europe occidentale. Elle a commencé à se reproduire en Wallonie fin des années 1980, mais c'est surtout à partir des années 2000 qu'elle a connu une très forte dynamique d'expansion. Aujourd'hui, elle est surtout présente dans la région limoneuse, dans le Condroz et la Famenne. L'importante dynamique d'expansion et l'agressivité de cette espèce envers les autres oiseaux ont mené en 2010 au classement de l'Ouette dans la Liste noire des espèces invasives en Belgique.

Cette mouette ne niche pas en Wallonie, mais y est observée en petit nombre chaque année, principalement au printemps et en été.

Cette espèce est courante en Wallonie, fréquentant les champs, les plans d'eau et les cours d'eau. Elle niche au nord de sillon sambro-mosan, principalement dans des bassins de décantation. Vu les importantes modifications, souvent rapides, que connaissent ces sites artificiels, le nombre de couples nicheurs est assez fluctuant.

Ce goéland peut être observé toute l'année en Wallonie, dans divers milieux, comme les champs et les plans d'eau. Il ne niche cependant pas sur notre territoire.