Nom français | Nom latin | Origine | Statut en Wallonie | Liste rouge | Tendance | Législation |
---|
| | | Pipistrellus pygmaeus | Orindigène | XXinconnu | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
Espèce très récemment singularisée de la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), principalement sur base de la fréquence de ses cris d'écholocation (fréquence terminale à 55 kHz). Seules quelques données de cette espèce sont actuellement disponibles en Wallonie, mais une recherche systématique devrait permettre d'améliorer nos connaissances sur sa répartition. |
| | | Pipistrellus sp. | NEnon évalué | | | NEnon évalué | |
3 espèces de pipistrelles vivent en Wallonie : la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus), la pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) et la pipistrelle pygmée (Pipistrellus pygmaeus). |
| | | Plecotus auritus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | LCnon menacée | EXextension | |
L'oreillard roux est le plus commun des oreillards en Wallonie. Il installe volontiers ses colonies de reproduction dans les combles d'églises ou dans les arbres creux. Ses énormes oreilles lui permettent de repérer facilement les insectes posés dans le feuillage et ceux courent dans les feuilles mortes. En hiver, on le retrouve dans les sites souterrains, les oreilles repliées derrière ses ailes. |
| | | Plecotus austriacus | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | DDdonnées déficientes | |
Espèce assez anthropophile sous nos latitudes, l'oreillardgris gîte fréquemment dans les grands combles (églises, granges, ...). Moins forestier que l'oreillard roux, il fréquente les villages et les zones agricoles extensives. Il chasse en glanant des insectes posés dans la végétation, qu'il repère à l'aide de ses énormes oreilles |
| | | Plecotus sp. | NEnon évalué | | | NEnon évalué | |
2 espèces d'oreillard sont présentes en Wallonie : l'oreillard gris (Plecotus austriacus) et l'oreillard roux (Plecotus auritus). Ces deux espèces se nourrissent en glanant d'insectes posés au sol ou dans les arbres. Ils chassent en général à l'écoute passive, utilisant très peu l'écholocation, grâce à leurs énormes oreilles qui les rendent très reconnaissables. |
| | | Rhinolophus ferrumequinum | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | VUvulnérable | EXextension | |
Le grand rhinolophe iberne dans les grottes, choisissant pour cela les zones les plus chaudes et les plus calmes. Son nez en forme de fer à cheval et son sonar à 80 kHz le rendent difficile à confondre. Il installe sa colonie de reproduction dans un emplacement bien chaud, d'où les jeunes de l'année partent chasser les bousiers et insectes coprophages dans les praires avoisinantes. |
| | | Rhinolophus hipposideros | Orindigène | Hihivernant Rereproduction | ENen danger | EXextension | |
Le petit rhinolophe était l'espèce la plus couramment rencontrée en milieu souterrain dans les années 1950. Cette toute petite chauve-souris a beaucoup souffert des changements de pratiques agricoles et forestières du dernier siècle. Le petit rhinolophe ne s'écarte jamais des éléments linéaires arborés tels que les lisières, les haies ou les alignements d'arbres lors de ses déplacements. Il se nourrit dans ces même alignements ou dans les forêts feuillues indigènes, idéalement avec un sous-bois dense. En hiver, on le retrouve, enroulé dans ses ailes, dans les sites souterrains à maximum quelques km de sa colonie de reproduction. |
| | | Vespertilio murinus | Orindigène | Irirrégulier | DDdonnées déficientes | DDdonnées déficientes | |
La sérotine bicolore est observée de manière occasionnelle en Wallonie (maximum quelques données par an et principalement en automne), il s'agit vraissemblablement d'individus erratiques ou en migration. La Wallonie est en effet la limite d'aire de répartition pour cette espèce. Son pelage bicolore (poils plus foncés à la base et plus clairs à l'extrémité) est caractéristique, de même que son tragus en forme de champignon. |