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2655 - Thier aux Pourcets

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Synonymes :Roche Conique
Communes :Hamoir
Cantonnements DNF :Aywaille
Surface :14.27 ha
Coordonnées :X Lambert : 235405 - Y Lambert : 128110
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Le Thier aux Pourcets s'étend en rive droite de l'Ourthe, juste au nord du village de Comblain-la-Tour. On se trouve ici à l'extrémité orientale de la Calestienne, comme en témoigne le relief collinéen particulier et un sous-sol calcaire caractéristique. Ce coteau s'étire d'est en ouest le long du vallon du ruisseau de Boé, juste avant sa confluence avec l'Ourthe. En grande partie boisé jusqu'en 2011, le site a fait l'objet d'importants travaux menés par le Life Hélianthème en vue de restaurer des espaces ouverts permettant le rétablissement des pelouses calcicoles, un habitat à haute valeur patrimoniale et très riche tant du point de vue botanique que sur le plan entomologique ou malacologique. On y observe ainsi la présence de plusieurs espèces d'orchidées et de nombreuses plantes rares, ainsi qu'une diversité élevée en papillons de jour, notamment. Les affleurements rocheux exposé au sud-ouest portent une flore des plus intéressantes, avec notamment la rare fétuque penchée (Festuca pallens). La partie centrale dégagée par le Life constitue, depuis janvier 2019, la réserve naturelle agréée dite Thier aux Pourcets, d'une superficie de près de 1,5 ha.

Carto

Régions naturelles

  • K2 - Calestienne orientale

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Comblain-FaironHAMOIRLIEGE

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
AywailleLiège

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Propriétaire(s)

Privé(s) Oui  ONG Non  Communes Non  Région Non  Autres publics Non

Sites protégés

Code du siteNom du siteSurface
6700Thier aux Pourcets1.4400 ha

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Dryocopus martiusOuiNon2016S. Pirotte
Pernis apivorusOuiNon2012S. Pirotte
Animaux - Vertébrés - Amphibiens
Salamandra salamandraOuiNon2012Life Hélanthème
Animaux - Vertébrés - Reptiles
Anguis fragilisOuiNon2016Life Hélanthème
Coronella austriacaOuiOui2016P. Hauteclair
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes
Argynnis aglajaNonOui2018J. Coulee
Melanargia galatheaNonNonAbondant2018Divers obs.
Nymphalis polychlorosNonNon2018Divers obs.
Satyrium pruniNonNon2018J. Coulee
Invertébrés - Insectes - Coléoptères
Cetonia aurata2018J. Coulee
Plantes - Plantes supérieures
Acinos arvensis2016P. Hauteclair
Allium oleraceum2010L. Bailly
Anthyllis vulneraria2016S. Pirotte, P. Hauteclair
Berberis vulgaris2018Divers obs.
Campanula persicifolia2016S. Pirotte, P. Hauteclair
Carex digitata2012S. Pirotte
Cephalanthera damasonium2012S. Pirotte
Cotoneaster integerrimus2009S. Pirotte
Digitalis lutea2016S. Pirotte, P. Hauteclair
Epipactis atrorubens2016P. Hauteclair
Festuca pallens2018Divers obs.
Galium pumilum2018S. Pirotte
Hippocrepis comosa2016S. Pirotte, P. Hauteclair
Malus sylvestris2013S. Pirotte
Medicago arabica2007Natura2000 (S. Krickx)
Melica ciliata2018Divers obs.
Neottia nidus-avis2009J.-L. Gathoye, S. Pirotte
Ononis spinosa2016S. Pirotte, P. Hauteclair
Ophrys apifera1986J.-L. Gathoye
Orchis anthropophora1986J.-L. Gathoye
Orchis mascula2014J.-L. Gathoye + divers obs.
Orobanche minor1986J.-L. Gathoye
Polygonatum odoratum2016S. Pirotte, P. Hauteclair
Pyrus pyraster2016P. Hauteclair
Rosa spinosissima2016P. Hauteclair
Seseli libanotis2018Divers obs.
Teucrium botrys2013S. Pirotte
Vincetoxicum hirundinaria2018Divers obs.

Commentaires sur la faune

Oiseaux (données divers obs. 2009-2016): Ciconia nigra, Dryocopus martius, Fringilla coelebs, Pernis apivorus, Phylloscopus collybita, Pyrrhula pyrrhula, Regulus regulus, Strix aluco.

Reptiles (données Life 2012 + P. Hauteclair, 2016): Anguis fragilis, Coronella austriaca.

Amphibiens (données Life 2012): Salamandra salamandra.

Lépidoptères (données divers obs. 2009-2016): Aglais urticae, Anthocharis cardamines, Aphantopus hyperantus, Araschnia levana, Argynnis aglaja, Carcharodus alceae, Coenonympha pamphilus, Colias croceus, Gonepteryx rhamni, Inachis io, Lasiommata megera, Leptidea sinapis s.l., Limenitis camilla, Maniola jurtina, Melanargia galathea, Nymphalis polychloros, Ochlodes sylvanus, Papilio machaon, Pararge aegeria, Pieris brassicae, Pieris napi, Pieris rapae, Polygonia c-album, Polyommatus icarus, Pyronia tithonus, Satyrium pruni, Thymelicus sylvestris, Vanessa atalanta, Vanessa cardui.

Commentaires sur la flore

Plantes supérieures (données J.-L. Gathoye, 1986; Natura 2000; L. Bailly, 2010; S. Pirotte, 2009-2016; P. Hauteclair, 2016): Acer campestre, Acer platanoides, Acer pseudoplatanus, Acinos arvensis, Adoxa moschatellina, Agrimonia eupatoria, Alliaria petiolata, Allium oleraceum, Allium vineale, Anemone nemorosa, Anthyllis vulneraria, Aquilegia vulgaris, Arabis hirsuta, Arctium lappa, Arenaria serpyllifolia, Arrhenatherum elatius, Asparagus officinalis, Asplenium ruta-muraria, Asplenium trichomanes, Berberis vulgaris, Betula pendula, Brachypodium pinnatum, Brachypodium sylvaticum, Bromopsis erecta, Campanula persicifolia, Campanula rapunculus, Campanula rotundifolia, Cardamine hirsuta, Carex caryophyllea, Carex digitata, Carex flacca, Carlina vulgaris, Carpinus betulus, Centaurea scabiosa, Cephalanthera damasonium, Cerastium tomentosum, Cirsium arvense, Clematis vitalba, Convallaria majalis, Convolvulus arvensis, Conyza canadensis, Cornus mas, Cornus sanguinea, Corylus avellana, Cotoneaster horizontalis, Cotoneaster integerrimus, Crataegus monogyna, Crepis capillaris, Dactylis glomerata, Daucus carota, Digitalis lutea, Dryopteris filix-mas, Echium vulgare, Epilobium parviflorum, Epilobium tetragonum, Epipactis atrorubens, Epipactis helleborine, Erophila verna, Euonymus europaeus, Euphorbia amygdaloides, Euphorbia helioscopia, Fagus sylvatica, Fallopia dumetorum, Festuca pallens, Fragaria vesca, Fraxinus excelsior, Galium aparine, Galium mollugo, Galium pumilum, Galium verum, Geranium robertianum, Geum urbanum, Glechoma hederacea, Hedera helix, Helianthemum nummularium, Helleborus foetidus, Hieracium murorum, Hieracium pilosella, Hieracium sabaudum, Hippocrepis comosa, Hyacinthoides non-scripta (introd. ?), Hypericum perforatum, Ilex aquifolium, Inula conyzae, Juglans regia, Knautia arvensis, Lactuca virosa, Lapsana communis, Lathyrus pratensis, Ligustrum vulgare, Linaria vulgaris, Lonicera periclymenum, Lotus corniculatus, Luzula pilosa, Malus sylvestris, Melica ciliata, Melilotus albus, Melilotus officinalis, Neottia nidus-avis, Ononis repens, Ophrys apifera (1986), Orchis anthropophora (1986), Orchis mascula, Origanum vulgare, Orobanche minor (1986), Papaver dubium, Picris hieracioides, Pimpinella saxifraga, Plantago lanceolata, Poa compressa, Poa nemoralis, Poa trivialis, Polygala vulgaris, Polygonatum multiflorum, Polygonatum odoratum, Polypodium vulgare s.l., Potentilla reptans, Potentilla verna, Primula veris, Prunus avium, Prunus spinosa, Pyrus pyraster, Quercus robur, Ranunculus bulbosus, Reseda luteola, Robinia pseudoacacia, Rosa canina, Rosa spinosissima, Rubus caesius, Rubus sp., Salix caprea, Sanguisorba minor, Scabiosa columbaria, Sedum acre, Sedum album, Sedum rupestre, Senecio jacobaea, Senecio vulgaris, Seseli libanotis, Sesleria caerulea, Silene vulgaris, Solanum dulcamara, Sonchus asper, Stachys officinalis, Stachys sylvatica, Syringa vulgaris, Taraxacum sp., Teucrium botrys, Teucrium scorodonia, Thymus pulegioides, Tilia platyphyllos, Tragopogon pratensis, Ulmus glabra, Ulmus minor, Verbascum lychnitis, Veronica agrestis, Veronica chamaedrys, Veronica hederifolia, Veronica persica, Vicia sepium, Vincetoxicum hirundinaria, Viola hirta.

Espèces exotiques

Plantes: Acer platanoides, Cerastium tomentosum, Conyza canadensis, Cotoneaster horizontalis, Juglans regia, Melilotus albus, Robinia pseudoacacia, Syringa vulgaris, Veronica persica.

Conservation

Objectifs de conservation

Les objectifs de conservation de la réserve naturelle visent principalement la restauration et l'entretien des différents types de pelouses calcaires et des populations d'espèces végétales et animales d'intérêt patrimonial.

Menaces

Les principales menacées et facteurs de dégradation pesant sur les pelouses sèches sont:

- la recolonisation ligneuse spontanée liée à la dynamique naturelle en cours dans ce type de situation. Cette recolonisation est contenue dans une certaine mesure par la mise en place de méthodes adaptées (débroussaillage, fauchage, pâturage)

- l'envahissement excessif des graminées sociales comme le brachypode penné et le brome érigé, deux espèces favorisées par les retombées atmosphériques azotées.

- l'envahissement des zones sensibles par des plantes exotiques, en particulier le robinier faux-acacia dont un peuplement de quelques ares existe au sud-ouest de la zone déboisée, et le cotonéaster horizontal encore présent ponctuellement mais qui peut se révéler une menace pour les communautés des pelouses rupestres et détritiques.

Plan de gestion

Un plan de gestion très détaillé a été réalisé en 2012 par l'équipe du Life Hélianthème. Ce document est disponible au sein du cantonnement DNF d'Aywaille.

Accès du public

Le Thier des Pourcets est bordé de voiries facilitant son accès. Au pied du versant ouest c'est le cas de la rue du Vicinal, et au sud des rues du Boë et de la Chéra. De plus, partant de la rue du Vicinal, un sentier monte sur le versant nord et permet de rejoindre le plateau de Lawé.

En dehors des chemins publics longeant la réserve, aucun accès aux parcelles de la réserve n'est autorisé. Cet accès est néanmoins possible lors des chantiers de gestion et des activités de visites organisées avec l'accord de la commission de gestion.

Les véhicules motorisés et vélos tout terrain ne sont pas admis, à l'exception des engins nécessaires pour la mise en application des mesures de gestion.

Des panneaux d'information pourront être placés afin d'avertir le public et l'informer des richesses naturelles abritées par la réserve.

Détails

Description physique

Le Thier aux Pourcets s'étend juste au nord du village de Comblain-la-Tour, en rive droite de l'Ourthe. Ce coteau, également appelé «Roche Conique», s'étire dans un axe ouest-est, à la zone de confluence du Ruisseau de Boë avec l'Ourthe. Il culmine vers 180 m d'altitude et domine de près de 70 m la plaine alluviale de la rivière.

Bien que se situant en Famenne sensu lato, son appartenance à cette région n'apparaît pas clairement. La géomorphologie locale est en effet particulière car il s'agit d'une butte de calcaire du Givetien, formation assez rare dans cette partie de la Famenne. Le site correspond donc à l'extrémité nord-orientale de la Calestienne. Le flanc nord est lui constitué de schistes du Famennien inférieur.

Du point de vue phytogéographique, le site se trouve dans le district mosan.

Description biologique

Le Thier aux Pourcets fait partie des sites sélectionnés par le Programme Life "Hélianthème" et a fait l'objet, dans sa partie centrale, de travaux de restauration visant principalement les pelouses calcaires. En effet, jusqu'en 2011, des pelouses très intéressantes y subsistaient mais sous forme de fragments localisés sur la crête sommitale et au pied du versant sud. La clairière ménagée à la suite de ces travaux, d'une surface d'environ 2,5 ha, correspond à la réserve naturelle établie en 2011 par l'association Natagora et agréée par la Région wallonne en janvier 2019.

Réalisées en 2007 par le DEMNA, la cartographie et la description de la végétation du site Natura 2000 BE33026 ont permis de déterminer la présence des habitats suivants:

- chênaies-charmaies subatlantiques calciphiles;

- chênaies-frênaies subatlantiques neutrophiles de substitution de la hêtraie;

- prairies de fauche de basse altitude peu à moyennement fertilisées;

- pelouses calcaires mésophiles et méso-xérophiles;

- rochers et falaises calcaires ensoleillées.

Le plan de gestion réalisé en 2012 par l'équipe du Life Hélianthème fournit des détails sur les habitats présents et en cours de restauration au sein de la réserve naturelle (partie centrale du site).

Bien que ces habitats présentent souvent des faciès hétérogènes ou s'interpénètrent, on peut distinguer différents types de pelouses sèches:

- les pelouses à Festuca pallens des rochers calcaires occupent les corniches et replats des falaises exposées au soleil. Cet habitat d'intérêt communautaire, localisé essentiellement sur les flancs des vallées du bassin mosan (Meuse, Viroin, Lesse, Ourthe essentiellement), regroupe des espèces rares et à distribution relictuelle, de haute valeur patrimoniale. Au Thier des Pourcets, ces pelouses couvrent tout au plus quelques ares sur le versant ouest de la colline ; elles comportent les deux éléments caractéristiques, Festuca pallens et Sesleria caerulea, mais aussi d'autres espèces compagnes comme Melica ciliata, Helianthemum nummularium, Hippocrepis comosa, Potentilla neumanniana, Acinos arvensis, Inula conyzae, Sedum album, etc.

A noter qu'un cortège d'espèces caractéristiques nettement plus étoffé se retrouve sur les rochers situés un peu plus loin à Comblain-au-Pont, par exemple aux Tartines.

- les pelouses calcaires xérophiles: également habitat d'intérêt communautaire, cette végétation occupe des substrats secs et très superficiels reposant sur des affleurements de calcaires durs; les espèces typiques sont Arabis hirsuta, Teucrium botrys, Sesleria caerulea, Potentilla neumanniana, Hippocrepis comosa, ... Ces communautés végétales très réduites sont généralement imbriquées dans des pelouses plus mésophiles où elles se cantonnent aux secteurs les plus arides et rocailleux.

- les pelouses calcaires mésophiles et méso-xérophiles, également d'intérêt communautaire, sont apparues à la suite des grands défrichements du Moyen Age, et maintenues ouvertes par les pratiques agro-pastorales qui ont perduré dans nos régions jusqu'au milieu du XXè siècle. Ces pelouses s'installent sur des sols habituellement plus profonds que les pelouses xérophiles et sont davantage dominées par certaines graminées sociales comme Brachypodium pinnatum et Bromus erectus. Selon leur état, le cortège peut être appauvri (quand la pelouse a été abandonnée de longue date et que les graminées ont pris le dessus sur les dicotylées) ou très riche avec notamment Anthyllis vulneraria, Briza media, Galium pumilum, Carex flacca, Ononis spinosa, Helianthemum nummularium, Ranunculus bulbosus, Carex caryophyllea, Sanguisorba minor, Centaurea scabiosa, Pimpinella saxifraga, Bromus erectus, Campanula rotundifolia, Silene vulgaris, Lotus corniculatus, Hieracium pilosella, Sesleria caerulea, Hypericum perforatum, Scabiosa columbaria, etc.

- les pelouses d'ourlet mésophiles et thermophiles, constituant l'écotone entre les pelouses ouvertes et les fourrés arbustifs, avec comme espèces représentatives Aquilegia vulgaris, Campanula persicifolia, Inula conyzae, Orchis mascula, Vincetoxicum hirundinaria, Helleborus foetidus, Digitalis lutea, Polygonatum odoratum, Agrimonia eupatoria, Origanum vulgare, Viola hirta, etc.

- les pelouses pionnières des substrats rocheux détritiques calcarifères, habitat d'intérêt communautaire, composées de petites plantes annuelles et succulentes à faible recouvrement poussant sur des sols très filtrants, subissant une érosion importante, généralement sur des replats de falaises et corniches rocheuses. Sedum album, Sedum rupestre, Poa compressa et Teucrium botrys en sont les espèces les plus caractéristiques trouvées sur le site.

- les éboulis calcaires ensoleillés à Rumex scutatus: cet autre habitat communautaire, non présent au sein même de la réserve mais bien aux alentours, prend place sur des débris rocheux calcaires sur fortes pentes et à exposition sud et est constitué de plantes pourvues d'un système racinaire fixateur très développé, tels que Rumex scutatus, Galeopsis angustifolia, Mycelis muralis, Origanum vulgare, ...

La réserve en elle-même abrite peu de parties forestières (0,1 ha), cependant, elle est toujours liée à la dynamique forestière étant donné le déboisement relativement récent que le site a subi pour sa restauration.

La forêt est nettement plus étendue sur le reste de la colline et est issue de la colonisation ligneuse spontanée qui a suivi l'abandon du pâturage des pelouses, à partir de l'entre-deux-guerre. On y observe principalement:

- la chênaie-charmaie subatlantique calciphile, à strate arborée composée de Quercus robur, Carpinus betulus et Acer campestre et à sous-bois souvent diversifié avec Corylus avellana, Cornus sanguinea, Cornus mas, Euonymus europaeus, Ligustrum vulgare, Crataegus monogyna, Prunus spinosa, Clematis vitalba, Primula veris, Hedera helix, Viola hirta, Orchis mascula, Cephalanthera damasonium, etc.

- la chênaie-frênaie subatlantique neutrophile de substitution à la hêtraie, mélangées, à base de Quercus robur, Fraxinus excelsior, Acer pseudoplatanus, Prunus avium, Corylus avellana, Carpinus betulus, etc.

La partie déboisée par le Life début 2012 peut être assimilée à une mise à blanc en milieu calcaire à xérique, un habitat dynamique et transitoire qui, en l'absence d'intervention, tend à évoluer de nouveau vers la forêt. Deux ans après les travaux, cette zone est colonisée par :

- des rejets ligneux de Corylus avellana, Cornus sanguinea, Quercus spp., Crataegus monogyna, Prunus spinosa, Fraxinus excelsior, ...

- des plantes pionnières et rudérales dont les semences sont amenées par le vent : Cirsium vulgare, Conyza canadensis, Taraxacum sp., Senecio sp., Epilobium sp., Sonchus sp., etc., accompagnées de nitrophytes comme Cardamine hirsuta, Geranium robertianum, Glechoma hederacea, ...

- un mélange d'espèces de pelouses et d'ourlets mésophiles qui avaient persisté dans les petites trouées avant les travaux; c'est le cas de Carex flacca, Campanula rotundifolia, Viola hirta, Anthyllis vulneraria, Hippocrepis comosa, Arenaria serpyllifolia, Sanguisorba minor, Digitalis lutea, Vincetoxicum hirundinaria, etc.

- de vastes ronciers (Rubus spp.).

Biblio

Divers

Sources

Natagora

Répondants de l'information

Natagora

Date de la dernière modification de la fiche

2019-01-25