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3459 - Lacs de l'Eau d'Heure

Site de Grand Intérêt Biologique (SGIB)

Synonymes :Lacs de Falemprise, du Ry Jaune et de Féronval
Communes :Cerfontaine, Froidchapelle
Cantonnements DNF :Chimay, Couvin
Surface :710.8 ha
Coordonnées :X Lambert : 151490 - Y Lambert : 98780
Voir la localisation avec la cartographie dynamique
Rappel : toute circulation en dehors de la voie publique requiert l'accord préalable du propriétaire ou de son délégué.

Intro

Brève description

Bien connu des plaisanciers et des amateurs de sports nautiques, le complexe des lacs de l'Eau d'Heure couvre environ 620 hectares au cœur de l'Entre-Sambre-et-Meuse, à cheval sur les provinces de Namur et de Hainaut, au sein d'un paysage vallonné composé de forêts et de prairies. Cette étendue d'eau douce, la plus vaste de Wallonie, est apparue durant les années 1970 à la suite de la construction de deux barrages et trois pré-barrages sur le cours de l'Eau d'Heure et de son affluent le Ry Jaune. Ce dispositif joue un rôle important dans la production hydroélectrique régionale. La profondeur de la masse d'eau atteint par endroit quarante mètres, pour une longueur de rives de plus de 70 km. Sur les cinq retenues que compte le site, le Lac de la Plate-Taille est le plus étendu et c'est aussi celui qui a été le plus aménagé pour la pratique des sports nautiques; situé presqu'entièrement en Hainaut, il fait l'objet d'une fiche descriptive distincte (SGIB 465). Les autres retenues, totalisant 235 hectares, forment un plan d'eau très sinueux qui s'étire, entre Cerfontaine et Boussu-lez-Walcourt, sur plus de 6 km dans un axe sud-nord pour les lacs de l'Eau d'Heure et de Féronval, et est-ouest pour les lacs de Falemprise et du Ry Jaune. Malgré leur origine artificielle, les lacs de l'Eau d'Heure ont rapidement acquis une grande réputation ornithologique: en effet, si des espèces peu communes y nichent, tels que le grèbe huppé (Podiceps cristatus), le fuligule morillon (Aythya fuligula) ou le héron cendré (Ardea cinerea), ils constituent un lieu d'hivernage et de halte migratoire d'importance nationale pour quantité d'oiseaux d'eau dont le garrot à oeil d'or (Bucephala clangula), le harle piette (Mergus albellus), la macreuse brune (Melanitta fusca), les plongeons (Gavia spp.), etc. Cette petite «mer» intérieure présentent aussi un intérêt botanique élevé de par la présence, sur ses abords, d'habitats très spécifiques, le plus remarquable étant sans doute la communauté de plantes naines croissant sur les grèves exondées avec comme éléments caractéristiques les rares limoselle (Limosella aquatica) et scirpe à une écaille (Eleocharis uniglumis). Une petite partie (11 ha), la réserve naturelle domaniale du Pré de Falemprise, est toutefois protégée depuis 2014.

Carto

Régions naturelles

  • F3 - Condroz occidental

Limites administratives

Ancienne(s) commune(s)SurfaceNouvelle(s) commune(s)Province(s)
Boussu-lez-WalcourtFROIDCHAPELLEHAINAUT
CerfontaineCERFONTAINENAMUR
SilenrieuxCERFONTAINE (partim ???)NAMUR

Cantonnements DNF

Cantonnement(s)SurfaceDirection(s)
ChimayMons
CouvinNamur

Mentions dans d'autres inventaires de sites

A compléter

Propriétaire(s)

Privé(s) Oui  ONG Non  Communes Oui  Région Oui  Autres publics Oui

Sites protégés

Code du siteNom du siteSurface
6602Le Pré de Falemprise11.1478 ha

Espèces

Espèces de valeur patrimoniale

TaxonStatut de protectionListe rougeStatutAnnéeRep*ProtectionSource
Animaux - Vertébrés - Oiseaux
Accipiter gentilisOuiNonNicheur local2020Divers obs.
Acrocephalus scirpaceusOuiNonNicheur2019Divers obs.
Alcedo atthisOuiNon2020Divers obs.
Anas clypeataOuiOuiMigr.-hiv.2020Divers obs.
Anas creccaNonOuiMigr.-hiv.2020Divers obs.
Anas penelopeNonNonMigr.-hiv.2020Divers obs.
Anas streperaOuiNonMigr.-hiv.2020Divers obs.
Ardea albaOuiNonMigr.-hiv.2010Divers obs.
Ardea cinereaOuiNonNicheur - migr.-hiv.2020Divers obs.
Aythya ferinaOuiOuiMigr.-hiv.2020Divers obs.
Aythya fuligulaOuiNonNicheur-migr.-hiv.2020Divers obs.
Aythya marilaOuiNonHiv. (1-5 ex.)2010Divers obs.
Bucephala clangulaOuiNonMigr.-hiv.2010Divers obs.
Cuculus canorusOuiOuiNicheur possible2019Divers obs.
Cygnus columbianus bewickiiOuiNonMigr.-hiv.2020Divers obs.
Cygnus cygnusOuiNonMigr.-hiv.2018Divers obs.
Dendrocopos mediusOuiNonNicheur2020Divers obs.
Dryocopus martiusOuiNon2019Divers obs.
Egretta garzettaOuiNonMigr.-hiv.2019Divers obs.
Falco peregrinusOuiOuiNicheur local2020Divers obs.
Fulica atraNonNonNicheur - migr.-hiv.2020Divers obs.
Gallinago gallinagoOuiOuiMigr.-hiv.2019Divers obs.
Hippolais polyglottaOuiNonNicheur2019Divers obs.
Lanius collurioOuiNonNicheur possible2018Divers obs.
Luscinia megarhynchosOuiNonNicheur2019Divers obs.
Mergus albellusOuiNonMigr.-hiv.2020Divers obs.
Netta rufinaOuiNonMigr.-hiv. (rare)2019Divers obs.
Oriolus oriolusOuiOuiNicheur possible2018Divers obs.
Pernis apivorusOuiNonNicheur possible2019Divers obs.
Phoenicurus phoenicurusOuiNonNicheur2019Divers obs.
Podiceps cristatusOuiNonNicheur2020Divers obs.
Recurvirostra avosettaOuiOuiMigr.2020Divers obs.
Saxicola rubicolaOuiNonNicheur2020Divers obs.
Tachybaptus ruficollisOuiNonNicheur-migr.-hiv.2020Divers obs.
Animaux - Vertébrés - Reptiles
Zootoca viviparaOuiNon2017Divers obs.
Invertébrés - Insectes - Papillons diurnes
Argynnis adippeNonOui2019P. Deflorenne
Melanargia galatheaNonNon2018Divers obs.
Nymphalis polychlorosNonNon2019B. Mestdagh
Invertébrés - Insectes - Papillons nocturnes
Euplagia quadripunctaria2019R. Fromont
Invertébrés - Insectes - Libellules
Anax parthenopeNonNon2019Divers obs.
Epitheca bimaculataOuiOui2018Divers obs.
Invertébrés - Insectes - Coléoptères
Cetonia aurata2019Divers obs.
Invertébrés - Insectes - Orthoptères
Metrioptera roeselii2018H. Guerriat, M. Fabry
Nemobius sylvestris2019Divers obs.
Plantes - Plantes supérieures
Astragalus glycyphyllos2011B. Clesse
Berula erecta2011B. Clesse
Carex pseudocyperus2011B. Clesse
Carex vulpina2011B. Clesse
Centaurium erythraea2019Divers obs.
Ceratophyllum demersum2017Divers obs.
Eleocharis uniglumis2011B. Clesse
Limosella aquatica2019Divers obs.
Persicaria bistorta2019Divers obs.
Saxifraga granulata2019M. Gonze
Succisa pratensis2019Divers obs.
Veronica anagallis-aquatica2011Divers obs.
Veronica catenata2018F. Hela, P. Hindricq

Commentaires sur la faune

Mammifères (données divers obs. 2010-2020): Capreolus capreolus, Erinaceus europaeus, Felis catus, Lepus europaeus, Martes foina, Micromys minutus, Mustela nivalis, Myocastor coypus, Ondatra zibethicus, Oryctolagus cuniculus, Sciurus vulgaris,

Oiseaux (données divers obs. 2010-2020): Accipiter gentilis, Accipiter nisus, Acrocephalus palustris, Acrocephalus schoenobaenus, Acrocephalus scirpaceus, Actitis hypoleucos, Aegithalos caudatus, Alauda arvensis, Alcedo atthis, Alopochen aegyptiaca, Anas acuta, Anas clypeata, Anas crecca, Anas penelope, Anas platyrhynchos, Anas querquedula, Anas strepera, Anser albifrons, Anser anser, Anser indicus, Anthus pratensis, Anthus spinoletta, Apus apus, Ardea alba, Ardea cinerea, Ardea purpurea (occ.), Asio otus, Aythya ferina, Aythya fuligula, Aythya marila, Branta bernicla, Branta canadensis, Branta leucopsis, Bucephala clangula, Buteo buteo, Calidris alba (occ.), Calidris alpina, Calidris minuta, Carduelis cannabina, Carduelis carduelis, Carduelis spinus, Certhia brachydactyla, Charadrius dubius, Chlidonias niger, Chloris chloris, Chroicocephalus ridibundus, Coccothraustes coccothraustes, Coloeus monedula, Columba livia domestica, Columba oenas, Columba palumbus, Corvus corone, Cuculus canorus, Cyanistes caeruleus, Cygnus columbianus bewickii, Cygnus cygnus, Cygnus olor, Delichon urbicum, Dendrocopos major, Dendrocopos medius, Dendrocopos minor, Dryocopus martius, Egretta garzetta, Emberiza citrinella, Emberiza schoeniclus, Erithacus rubecula, Falco peregrinus, Falco subbuteo, Falco tinnunculus, Ficedula hypoleuca, Fringilla coelebs, Fringilla montifringilla, Fulica atra, Gallinago gallinago, Gallinula chloropus, Garrulus glandarius, Gavia immer, Haematopus ostralegus (occ.), Hippolais polyglotta, Hirundo rustica, Hydrocoloeus (= Larus) minutus, Ichthyaetus (= Larus) melanocephalus, Lanius collurio, Larus argentatus, Larus cachinnans, Larus canus, Larus fuscus, Larus michahellis, Lophophanes cristatus, Loxia curvirostra, Limosa limosa, Luscinia megarhynchos, Melanitta fusca, Melanitta nigra, Mergus albellus, Mergus merganser, Mergus serrator (occ.), Motacilla alba, Motacilla cinerea, Motacilla flava x flavissima, Motacilla flava, Muscicapa striata, Netta rufina (occ.), Oriolus oriolus, Pandion haliaetus, Parus major, Passer domesticus, Pernis apivorus, Phalacrocorax carbo, Phasianus colchicus, Phoenicurus ochruros, Phoenicurus phoenicurus, Phylloscopus collybita, Phylloscopus trochilus, Pica pica, Picus viridis, Podiceps cristatus, Poecile montanus, Poecile palustris, Prunella modularis, Pyrrhula pyrrhula, Recurvirostra avosetta, Regulus ignicapilla, Regulus regulus, Riparia riparia, Saxicola rubicola, Scolopax rusticola, Sitta europaea, Somateria mollissima (occ.), Sterna hirundo, Sturnus vulgaris, Sylvia atricapilla, Sylvia borin, Sylvia communis, Sylvia curruca, Tachybaptus ruficollis, Tadorna ferruginea, Tadorna tadorna, Tringa glareola, Tringa nebularia, Tringa ochropus, Tringa totanus, Troglodytes troglodytes, Turdus iliacus, Turdus merula, Turdus philomelos, Turdus pilaris, Turdus viscivorus, Vanellus vanellus.

Reptiles (données divers obs. 2010-2020): Trachemys scripta, Zootoca vivipara.

Lépidoptères (données divers obs. 2010-2020): Aglais urticae, Anthocharis cardamines, Aphantopus hyperantus, Araschnia levana, Argynnis adippe, Aricia agestis, Carcharodus alceae, Coenonympha pamphilus, Celastrina argiolus, Colias croceus, Gonepteryx rhamni, Inachis io, Lasiommata megera, Leptidea sp., Limenitis camilla, Lycaena phlaeas, Maniola jurtina, Melanargia galathea, Neozephyrus quercus, Nymphalis polychloros, Ochlodes sylvanus, Papilio machaon, Pararge aegeria, Pieris brassicae, Pieris rapae, Polygonia c-album, Polyommatus icarus, Thecla betulae, Thymelicus sylvestris, Vanessa atalanta.

Libellules (données divers obs. 2010-2020): Aeshna grandis, Aeshna mixta, Anax imperator, Anax parthenope, Calopteryx splendens, Calopteryx virgo, Coenagrion puella, Cordulia aenea, Crocothemis erythraea, Enallagma cyathigerum, Epitheca bimaculata, Erythromma najas, Gomphus pulchellus, Ischnura elegans, Lestes viridis, Libellula depressa, Orthetrum cancellatum, Platycnemis pennipes, Pyrrhosoma nymphula, Somatochlora metallica, Sympetrum fonscolombii, Sympetrum striolatum,

Orthoptères (données divers obs. 2010-2020): Chorthippus biguttulus,Chorthippus brunneus, Chorthippus parallelus, Chrysochraon dispar, Conocephalus fuscus, Metrioptera roeselii, Nemobius sylvestris, Pholidoptera griseoaptera, Tetrix subulata, Tettigonia viridissima.

Crustacés (données obs.be, 2010-2020): Pacifastacus leniusculus.

Mollusques (données obs.be, 2010-2020): Anodonta cygnea, Arion rufus, Corbicula fluminea, Dreissena polymorpha, Helix pomatia, Vallonia costata.

Commentaires sur la flore

Plantes supérieures (données divers obs. 2010-2020): Acer campestre, Acer pseudoplatanus, Achillea millefolium, Achillea ptarmica, Ajuga reptans, Alchemilla glabra, Alchemilla xanthochlora, Alisma plantago-aquatica, Alliaria petiolata, Alnus cordata, Alopecurus geniculatus, Alopecurus pratensis, Angelica sylvestris, Anthoxanthum odoratum, Anthriscus sylvestris, Arrhenatherum elatius, Asplenium trichomanes, Astragalus glycyphyllos, Barbarea vulgaris, Berula erecta, Betula pendula, Caltha palustris, Campanula rotundifolia, Cardamine impatiens, Cardamine pratensis, Carex cuprina, Carex disticha, Carex pendula, Carex remota, Carex riparia, Carex pseudocyperus, Carex vulpina, Carpinus betulus, Centaurea jacea, Centaurium erythraea, Cerastium fontanum, Ceratophyllum demersum, Cirsium arvense, Cirsium palustre, Cirsium vulgare, Clinopodium vulgare, Convallaria majalis, Convolvulus arvensis, Cornus mas, Corylus avellana, Crataegus monogyna, Crepis biennis, Cruciata laevipes, Cynosurus cristatus, Cytisus scoparius, Dactylis glomerata, Daucus carota, Deschampsia cespitosa, Dipsacus fullonum, Draba (= Erophila) verna, Dryopteris filix-mas, Echium vulgare, Eleocharis uniglumis, Elodea nuttallii, Epilobium hirsutum, Epilobium roseum, Erodium cicutarium, Euonymus europaeus, Filipendula ulmaria, Galium aparine, Galium mollugo, Galium palustre, Galium verum, Geranium columbinum, Glechoma hederacea, Heracleum sphondylium, Hieracium sabaudum, Holcus lanatus, Humulus lupulus, Hypericum maculatum, Hypericum perforatum, Hypochaeris radicata, Impatiens noli-tangere, Juncus articulatus, Juncus effusus, Juncus inflexus, Juncus tenuis, Lactuca virosa (?), Lamium album, Lathyrus pratensis, Leucanthemum vulgare, Limosella aquatica, Linaria vulgaris, Lonicera periclymenum, Lotus corniculatus, Luzula campestris, Lychnis flos-cuculi, Lycopus europaeus, Lysimachia nummularia, Lysimachia vulgaris, Lythrum salicaria, Malva moschata, Mentha aquatica, Mentha arvensis, Mentha x verticillata, Myosotis scorpioides, Myosotis sylvatica, Myriophyllum spicatum, Nasturtium sp., Oenothera glazioviana, Origanum vulgare, Persicaria bistorta, Persicaria hydropiper, Phalaris arundinacea, Phleum nodosum, Picris hieracioides, Pilosella officinarum (= Hieracium pilosella), Pilosella piloselloides subsp. bauhinii (= Hieracium bauhinii), Pimpinella saxifraga, Plantago lanceolata, Poa pratensis, Potamogeton crispus, Potentilla anserina, Potentilla neumanniana (= tabernaemontani), Potentilla reptans, Potentilla sterilis, Primula veris, Prunella vulgaris, Prunus padus, Prunus serotina, Prunus spinosa, Pyrus pyraster, Quercus petraea, Quercus robur, Ranunculus acris, Ranunculus ficaria, Ranunculus repens, Rorippa palustris, Rosa multiflora, Rubus idaeus, Rubus sp., Rumex acetosa, Rumex conglomeratus, Rumex crispus, Rumex obtusifolius, Salix alba, Salix caprea, Sanguisorba minor, Saxifraga granulata, Sedum acre, Senecio jacobaea, Stachys palustris, Stellaria graminea, Stellaria holostea, Succisa pratensis, Symphyotrichum lanceolatum (= Aster lanceolata), Symphyotrichum x salignum (= Aster saligna), Symphytum officinale, Tanacetum vulgare, Teucrium scorodonia, Thymus pulegioides, Trifolium medium, Trisetum flavescens, Urtica dioica, Valeriana officinalis, Verbascum lychnitis, Verbascum thapsus, Veronica anagallis-aquatica, Veronica beccabunga, Veronica catenata, Veronica chamaedrys, Veronica peregrina, Vicia cracca, Vicia hirsuta, Vicia sepium, Viola hirta, Viola odorata.

Espèces exotiques

Plantes: Alnus cordata, Elodea nuttallii, Juncus tenuis, Oenothera glazioviana, Prunus serotina, Symphyotrichum x salignum (= Aster saligna), Veronica peregrina.

Animaux: Alopochen aegyptiaca, Anser indicus, Branta canadensis, Corbicula fluminea, Dreissena polymorpha, Myocastor coypus, Ondatra zibethicus, Pacifastacus leniusculus, Tadorna ferruginea, Trachemys scripta.

Conservation

Objectifs de conservation

A compléter

Menaces

A compléter

Recommandations

A compléter

Plan de gestion

A compléter

Détails

Description physique

Les barrages de l'Eau d'Heure sont situés au cœur de l'Entre-Sambre-et-Meuse, à 25 km au sud de Charleroi, à cheval sur les provinces de Hainaut et de Namur, entre les localités de Cerfontaine et de Froidchapelle au sud, et de Silenrieux et Boussu-lez-Walcourt au nord.

Ce complexe est constitué de deux barrages et de trois pré-barrages installés sur le cours de l'Eau d'Heure, affluent de rive droite de la Sambre. Leur construction a débuté en 1971 et s'est achevée en 1979 avec comme objectifs initiaux a) de renforcer le débit d'étiage de la Sambre tout en contribuant à réduire par dilution les effets des pollutions, b) de soutenir le débit du canal Charleroi-Bruxelles, et c) de produire une électricité d'appoint.

Au total, ces infrastructures ont engendré cinq plans d'eau (retenues) d'une superficie comprise, selon les sources, entre 610 et 625 ha (voir notamment VERNIER et al., 2005) représentant 72 km de rives, pour une profondeur variant de 6 m à 45 m.

La retenue la plus vaste et la plus profonde est le lac de la Plate Taille qui fait l'objet d'une fiche distincte (SGIB 465). D'une surface approximative de 350 ha, sa longueur maximale est de 3,4 km (dans l'axe est-ouest) et sa profondeur peut atteindre 45 m pour un volume de 68,4 millions de m3 d'eau. Le barrage, situé à l'extrémité orientale de la retenue (rue de Oupia), possède une ligne de crête de 790 m. C'est un lac totalement artificiel qui n'est alimenté par aucun cours d'eau ; ce sont des pompes qui y font remonter l'eau durant la nuit, quand la consommation électrique est basse.

La présente fiche descriptive concerne plus spécifiquement l'ensemble formé par les quatre autres retenues: Falemprise, Eau d'Heure, Ry Jaune et Féronval.

Le lac de l'Eau d'Heure proprement dit est la seconde retenue en termes de capacité, avec une superficie de 135 à 162 ha, une profondeur maximale de 16 m et un volume approximatif de 14,7 millions de m3. Il occupe la vallée initiale de l'Eau d'Heure et forme un plan d'eau très sinueux et allongé dans l'axe sud-nord sur une longueur de 3,8 km depuis le pré-barrage de Falemprise jusqu'à celui de Féronval. Sa largeur moyenne est de 270 m. La partie sud comporte une ile de forme ovale dénommée «Ile Notre-Dame» (BODY, 2010).

Le lac de Falemprise s'est formé en amont, à la fois sur l'Eau d'Heure à partir du Moulin de Cerfontaine, et sur un affluent de rive droite, le ruisseau de Soumoy, mais la partie la plus étendue se trouve sur ce dernier (1,3 km de longueur dans l'axe est-ouest). Sa superficie est de 47 ha et sa profondeur maximale de 6 m à peine, pour un volume d'environ 1,2 millions de m3.

Plus en aval, la retenue du Ry Jaune s'étend sur 31 ha dans un vallon perpendiculaire de rive droite de l'Eau d'Heure orienté dans l'axe est-ouest. Elle a une longueur de 940 m pour une largeur maximale de 395 m et une profondeur de 12 m. Son volume d'eau est d'environ 1,14 millions de m3. Les rives sont presqu'entièrement boisées et dépourvues d'infrastructures touristiques en dehors d'une aire de détente dans la portion amont. Le pré-barrage se trouve au niveau de la rue des Haies.

La plus petite retenue (21 ha), le lac de Féronval, est aussi celle située le plus au nord du complexe. Il occupe le vallon du ruisseau de Boussu, à l'origine petit affluent de rive gauche de l'Eau d'Heure. Sa profondeur maximale est de 12 m et son volume de 785.000 m3. Comme c'est le cas pour les deux autres pré-barrages, celui-ci a été construit pour permettre de modérer les fluctuations du niveau d'eau des lacs. La partie nord (amont) est élargie et évasée et a été assez artificialisée, un club nautique y étant installé. La partie sud, au niveau du Bois de Spèche, est plus étroite et sinueuse jusqu'au barrage dont la crête a été aménagée en vaste parking à son extrémité ouest.

Les lacs de l'Eau d'Heure prennent place dans un paysage vallonné à vocation rurale composé de bois, de prairies et de cultures. Le site se trouve à l'étage collinéen, à une altitude moyenne tournant autour de 250 m. La densité de la population est globalement faible, mais elle augmente fortement en période touristique aux abords des plans d'eau. La grande ville la plus proche est Charleroi (205.000 habitants), située à une vingtaine de kilomètres au nord. Les autres centres urbains de la région (Couvin, Philippeville, ...) comptent tous moins de 15.000 habitants.

Comme affluent de la Sambre, l'Eau d'Heure appartient au bassin hydrographique de la Meuse. Son bassin versant couvre 49.9 km² et comprend plusieurs dizaines d'affluents dont les ruisseaux de Soumoy, des Crawieux Prés, de Senzeille, des Vaux, de la Rozère, de la Marchande, du Pré Breuzet, du Barbinconia, du Pont de Pierre, d'Erpion, de Dessous la Ville, le Ry Jaune, ... (pour ne citer que ceux de la partie amont du bassin). Concernant la qualité biochimique de la masse d'eau, VERNIERS et al. (2005) ont souligné un niveau d'eutrophisation très élevé dans les retenues de Falemprise et de Féronval. D'après des données déjà anciennes, les eaux du Ry Jaune sont considérées comme mésotrophes.

Le cadre géologique et hydrogéologique est bien décrit par BOUCKAERT & DREESEN (1976) et plus récemment REKK & HALLET (2010). En résumé, la région appartient à la bordure sud du Synclinorium de Dinant, à l'allochtone ardennais ou nappe du Condroz (domaine rhéno-hercynien de l'orogène varisque en Europe occidentale). Alors que les vallées sont constituées d'alluvions modernes, toutes les unités géologiques présentes ailleurs appartiennent au système Dévonien. La zone synclinoriale est couverte par des formations datant du Dévonien supérieur (étages Famennien et Frasnien) dont les lithologies dominantes sont les shales/schistes, les siltites et les grès.

Du point de vue biogéographique, le site se situe en zone continentale et dans le district phytogéographique mosan. Il se trouve en outre dans la zone de contact entre deux régions naturelles, le Condroz au nord et la Fagne au sud.

En raison de son cadre paysager remarquable et de ses nombreuses opportunités de développement, les lacs de l'Eau d'Heure sont devenus un pôle touristique majeur de Wallonie (DESCAMPS, 2017). On y trouve en effet différents types d'installations permettant de nombreuses activités récréatives: Centre Adeps, ports de plaisance, centres nautiques, clubs de voile et de plongée, villages de vacances, golf, maison de la pêche, etc. Plus de cent kilomètres de sentiers et de chemins, ainsi qu'une voie lente (RAVeL), y ont été aménagés autour des plans d'eau. Toutes ces activités ne sont pas sans influences sur le milieu aquatique et les habitats terrestres qui bordent les lacs.

Description biologique

Végétation et flore des lacs de l'Eau d'Heure

L'intérêt botanique du site a fait l'objet de plusieurs travaux, en particulier ceux de DUVIGNEAUD & HAVRENNE (1985) pour les plantes supérieures, et de SOTIAUX (1995) sur les bryophytes des grèves exondées. Une synthèse des informations relatives aux zones biologiquement les plus intéressantes a été réalisée plus récemment par BODY (2010).

Le site est évoqué dans le rapport final du PCDN de Cerfontaine (GUILLITTE (2010) en ces termes: «La construction des barrages et l'ennoiement des vallées à l'Ouest de la commune en créant le complexe des lacs de l'Eau d'Heure ont eu un impact considérable sur la nature en tant que nouvel habitat mais aussi sur la fréquentation touristique de la commune. Les lacs constituent le deuxième site d'hivernage des oiseaux d'eau en Wallonie et offrent un site de nidification majeur également pour ces oiseaux. Les berges soumises à un régime de battance peuvent accueillir des végétations amphibies pérennes devenues rares en Wallonie. Une partie des abords forestiers et l'île forestière sont envisagées en réserves naturelles intégrales».

Une synthèse des données floristiques serait donc la bienvenue. On en trouve un certain nombre sur les portails naturalistes (Observations.be, DEMNA, Biogeonet, ...) mais elles sont généralement relatives à des observations courantes non liées à des relevés systématiques.

Un des rares secteurs pour lequel on dispose d'informations précises et récentes est le Pré de Falemprise. Cette réserve naturelle domaniale de 11 ha, érigée en 2014, occupe une banquette s'étirant sur 1,5 km le long de la rive orientale du lac de l'Eau d'Heure, au nord de la route de Falemprise. La partie principale est constituée d'une vaste prairie de fauche non amendée, mésophile à localement hygrophile, et très diversifiée du point de vue botanique. Leur composition décrite ci-après est basée sur des inventaires menés en juin et août 2011 par B. Clesse (Centre Marie Victorin):

a) pré mésophile à fromental sur terrain remanié, avec Arrhenatherum elatius, Achillea millefolium, Ajuga reptans, Alchemilla xanthochlora, Alopecurus pratensis, Anthoxanthum odoratum, Anthriscus sylvestris, Cerastium fontanum, Cirsium arvense, Crepis biennis, Cruciata laevipes, Dactylis glomerata, Daucus carota, Galium mollugo, Galium verum, Echium vulgare, Lathyrus pratensis, Hypochaeris radicata, Leucanthemum vulgare, Heracleum sphondylium, Astragalus glycyphyllos, Centaurea jacea s.l., Lotus corniculatus, Luzula campestris, Malva moschata, Origanum vulgare, Primula veris, Rumex acetosa, Stellaria graminea, Potentilla anserina, Potentilla neumanniana, Pimpinella saxifraga, Plantago lanceolata, Trifolium medium, Trisetum flavescens, Veronica chamaedrys, etc.

b) mégaphorbiaie sur terrain remanié à Filipendula ulmaria, Cirsium palustre, Deschampsia cespitosa, Lychnis flos-cuculi, Achillea ptarmica, Carex disticha, Juncus inflexus, Phalaris arundinacea, Persicaria bistorta, Rumex crispus, Symphytum officinale, Urtica dioica, Carex vulpina, Galium palustre, ...

La présence d'espèces thermo-calcicoles et xérophiles, comme Astragalus glycyphyllos, Echium vulgare, Viola hirta et Potentilla neumanniana, s'explique probablement par le fait que le terrain a été en partie remblayé avec des matériaux calcaires.

Toujours dans le périmètre de la réserve, on observe:

- une saulaie rivulaire à Salix alba renfermant Alisma plantago-aquatica, Alopecurus geniculatus, Berula erecta, Carex vulpina, Galium palustre, Juncus tenuis, Aster salignus, Lysimachia nummularia, Mentha aquatica, Myosotis scorpioides, Persicaria hydropiper, Prunella vulgaris, Rorippa palustris, Veronica anagallis-aquatica, Veronica peregrina, ...

- une végétation de ceinture à base d'hélophytes et d'autres espèces hygrophiles dont Juncus effusus, Lysimachia vulgaris, Lythrum salicaria, Mentha arvensis, Rumex conglomeratus, Achillea ptarmica, Stachys palustris, Phalaris arundinacea, etc.

- une colonisation des vasières au bord du plan d'eau, avec Carex cuprina, Carex pseudocyperus, Eleocharis uniglumis, Juncus articulatus, Limosella aquatica, Lysimachia nummularia, Mentha aquatica, Persicaria hydropiper, Rorippa palustris, Veronica beccabunga, Myosotis scorpioides, etc.

Intérêt faunistique

Depuis leur création au cours des années 1970, les lacs de l'Eau d'Heure (y compris la Plate Taille) ont été progressivement colonisés par une faune riche et diversifiée, et en premier lieu par les oiseaux d'eau, au point de devenir l'un des pôles ornithologiques de Wallonie (COPPEE, 1991). Le site est d'ailleurs suivi depuis plusieurs décennies dans le cadre de différents programmes d'inventaires, comme les traditionnels comptages hivernaux d'oiseaux d'eau qui sont synthétisés annuellement dans la revue Aves (voir e.a. JACOB et al., 2013). Une description des principaux points d'observations est fournie sur le site internet d'Aves-Natagora (https://www.aves.be).

A titre indicatif, le nombre d'espèces d'oiseaux notées de 2018 à 2020 dépasse les 170. L'avifaune est particulièrement abondante durant la période hivernale et lors des passages migratoires. Le site accueille chaque hiver des concentrations importantes de foulques macroules (Fulica atra), de grands cormorans (Phalacrocorax carbo), de grèbes huppés (Podiceps cristatus), de canards colverts (Anas platyrhynchos), de garrot à œil d'or (Bucephala clangula), de sarcelles d'hiver (Anas crecca), de fuligules morillons (Aythya fuligula), de fuligules milouins (Aythya ferina), de canards chipeaux (Anas strepera), de mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus), de goélands argentés (Larus argentatus), de goélands cendrés (Larus canus) et d'autres encore. Ces concentrations varient de quelques dizaines à plusieurs milliers d'oiseaux selon les espèces. En ce qui concerne le garrot à œil d'or, les lacs de l'Eau d'Heure représentent le principal site d'hivernage en Wallonie. C'est le cas également pour le harle piette (Mergus albus), qui ne s'y montre cependant qu'en très petit nombre (1-5 ex.).

Durant les passages migratoires printaniers (avril-mai) et postnuptiaux (août-septembre), les abords du lac sont attractifs pour divers limicoles surtout là où les grèves sont exondées et où des vasières riches en nourriture se forment. On peut ainsi y voir des dizaines de chevaliers guignettes (Actitis hypoleucos) et de bécassines des marais (Gallinago gallinago), parfois aussi des groupes de chevaliers gambettes (Tringa totanus), de chevaliers aboyeurs (Tringa nebularia), de petits gravelots (Charadrius dubius), et d'autres espèces en individus isolés ou en petit nombre comme le chevalier culblanc (Tringa ochropus), le bécasseau sanderling (Calidris alba), le bécasseau minute (Calidris minuta), l'huitrier pie (Haematopus ostralegus), etc.

L'apparition voire le séjour plus ou moins prolongé d'espèces remarquables, et notamment des oiseaux marins rares en Wallonie, attirent souvent de nombreux observateurs sur place: c'est le cas du plongeon imbrin (Gavia immer), du plongeon arctique (Gavia arctica), du fuligule milouinan (Aythya marila), de la nette rousse (Netta rufina), de la macreuse brune (Melanitta fusca), de la macreuse noire (Melanitta nigra), du harle huppé (Mergus serrator), de la bernache cravant (Branta bernicla) et d'autres encore.

L'enfomofaune ne semble pas avoir fait l'objet de recensements exhaustifs mais diverses données récentes sont disponibles, notamment sur le portail Observations.be. Les groupes les mieux suivis sont les libellules (22 espèces) et les papillons de jour (30 espèces).

La libellule la plus remarquable est sans nul doute la cordulie à deux taches (Epitheca bimaculata), une espèce typique des grands étangs forestiers à végétation aquatique émergente. Longtemps confiné aux étangs de Virelles et de Roly, ce grand mais discret odonate semble avoir colonisé récemment divers autres sites wallons tout en restant cependant limité à la portion sud-ouest de l'Entre-Sambre-et-Meuse, à la Lorraine et à quelques rares plans d'eau d'Ardenne méridionale. Datant de 2018, les observations aux Lacs de l'Eau d'Heure sont actuellement les plus septentrionales de Wallonie. Trois espèces d'origine méridionales se reproduisent localement, dont l'anax napolitain (Anax parthenope) qui demeure assez rare et localisé en Région wallonne même s'il y est de plus en plus souvent observé.

Parmi les papillons de jour, il convient de souligner l'observation assez exceptionnelle d'un moyen nacré (Argynnis adippe) fin juillet 2019 dans le vallon amont du Ry Jaune, en bordure du Bois des Violettes, en dehors de l'aire actuelle de cette espèce patrimoniale dont la chenille se développe sur... les violettes.

Biblio

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Divers

Date de la dernière modification de la fiche

2020-03-24