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Les actions uniques de restauration

Plus de 818 ha qui ont été restaurés dans le cadre de ces actions de gestion non récurrente.

nouveau rect 2nouveau rect 3Actions non-récurrentesActions non-récurrentes

 

C.1abc – Dégagement de 726 ha

  • déboisement de 205 ha à Lagland et 164 ha à Marche.

  • restauration par coupe de feuillus ou de résineux de 357 ha à Elsenborn

Les habitats concernés par cette action étaient des prairies maigres de fauche en voie de recolonisation par les ligneux, des mégaphorbiaies, des prairies à succise des prés ou encore des pistes chars riches en mares abritant des populations de tritons crêtés. Les prairies, vu la forte densité de pie-grièche écorcheur, n'étaient jamais complètement déboisées afin de laisser certains épineux à cette espèce dont les populations n'ont cessé de croitre

Si initialement les déboisements mécaniques se faisaient essentiellement sous forme de girobroyage, une série d'autres techniques ont ensuite été employées, notamment le cisaillage et la cablage de boules de saules et autres arbustes. Une partie du bois a été valorisé en bois énergie sous forme de plaquettes, ce qui a parfois permis de diminuer les coûts d'exploitation.

A Lagland, l'ensemble des travaux ayant pour objectif l'augmentation de la diversité biologique du camp ont été réalisés par 3 partenaires du projet (Défense, Département Nature et Forêts et Réserves Naturelles RNOB), avec un appui ponctuel de divers intervenants civils (écoles, peines alternatives, stagiaires...).

C.2abd – Etrépage de 44,43 ha

  • Etrépage après un an32,42 ha de landes (sèches et humides) à Elsenborn. (Dans les zones étrépées en 2006 et 2008, nous constatons une reprise progressive des jeunes callunes, avec des résultats globalement satisfaisants. Afin de diversifier les landes étrépées, essentiellement composées de callune, des semis d'arnica ont été réalisés sur 26 ha.

  • 3,31 ha à Lagland

  • 8,7 ha à Marche-en-Famenne. (Les hypothèses énoncées pour le choix des zones et la réussite de cette action spectaculaire se basent sur un potentiel « théorique » de restauration de prairies enfrichées en prairies richement diversifiées. Les expériences d'étrépage montrent la difficulté à définir l'ensemble des facteurs permettant l'obtention de bons résultats. La banque de graines enfouies, les caractéristiques édaphiques, les conditions climatiques et « l'histoire » de la parcelle ne sont pas les seuls éléments à considérer. Un ensemencement à l'aide de graines de succise a été réalisé à plus grand échelle en octobre 2010, en collaboration avec le projet Life papillons qui a pris en charge la venue de la moissonneuse de la société Ecosem.

C.3abc – Drains et habitat rivulaire

  • Catiche construite par des scoutsinventaires des cours d'eau

  • Construction de 5 catiches à Marche. A Marche-en-Famenne, la restauration de la qualité de l'habitat rivulaire, action pour laquelle aucun budget n'était prévu, s'est axée autour des points suivants : définition d'un plan de gestion de la ripisylve; suivis scientifiques; lutte contre les plantes invasives; concertation avec les usagers et acteurs du secteur (pêcheurs, Contrat de rivière, DNF); désenrésinement et reboisements complémentaires; construction de catiches.

  • 15,6 kms de drains bouchés. Ceci a contribué à créer plusieurs centaines de petites et moyennes mares qui sont favorables au développement du crapaud calamite, notamment.

  • 10 mares créées à Lagland,

  • 2,86 ha de tourbière restaurés à Elsenborn. Le bouchage des drains à l'aide d'argile compactée a eu très rapidement des effets visibles sur le développement des sphaignes et sur le fonctionnement hydrique global de ces quelques tourbières.

C.4c – Fraisage

  • Nardaie restaurée par fraisage et mulchageenviron 26 ha de nardaies fraisés et/ou mulchés à Elsenborn. Dans les zones les moins dégradées, un simple mulchage a été réalisé, par contre certaines ornières de chars, des souches ou de gros touradons de molinie ont nécessités un fraisage plus profond, suivi d'un hersage, afin de rendre le terrain fauchable ultérieurement. Les zones restaurées ont été matérialisées avec des piquets afin d'éviter de nouveaux passages de véhicules lourds.

C.5c – Cibles militaires de tir

  • 203 cibles enlevées : Depuis des décennies, des véhicules déclassés avaient été installés comme cibles dans la zone d'impact du camp. Les tirs successifs et le temps avaient réduits ces anciens véhicules à l'état de ferrailles inutilisables, mais encombrantes d'un point de vue paysager, et rendant impossible la fauche. De plus, des risques de déversement d'huiles (moteur, boite de vitesse, hydraulique) étaient toujours à craindre, de même que l'apparition de plantes rudérales envahissantes. Les milieux visés étaient essentiellement des zones d'habitats ouverts comme des landes sèches et des nardaies montagnardes ainsi que quelques zones de landes humides.

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