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C. Travaux uniques de restauration

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Vue sur tourbièreAuf Deutsch



C1. Déboisements

Pour les propriétés privées, une convention notariée prévoyant une affectation "nature" pendant au moins 30 ans a été signée. Les clauses particulières étant les suivantes :

  • durant 30 ans, il est interdit aux propriétaires de planter des arbres non-indigènes, ainsi que d'enrichir la parcelles avec des engrais chimiques ou organiques ;
  • durant 30 ans, il est interdit aux propriétaires de modifier le relief du sol sans autorisation ;

Pour les terrains où le fond a été racheté, le terrain est devenu Réserve naturelle domaniale pour une protection à long terme.

Pour les propriétaires communaux, l'abandon de la spéculation sylvicole s'esrt fait de manière officielle via des conventions notariées du même type que celles élaborées pour les privés. Les communes et Fabriques d'Eglise ont eu la contrainte supplémentaire de devoir réinvestir les indemnités liées aux déboisements dans les sites Natura 2000 et dans des actions "nature" (construction de caillebotis, panneau didactique, clôture, plantation de feuillus indigènes adaptés à la station, broyage d'épicéas, ou encore réfection d'un kiosque) .

C1a. Coupe anticipée des plantations résineuses avec un potentiel économique.

L'élimination des épicéas s'est fait par la vente du bois sur pied aux marchands, sur base d'un cahier des charges spécifiant les conditions d'exploitation.

En pratique, l'indemnité a été calculée comme la différence entre la valeur d'avenir et le prix réellement obtenu pour la coupe prématurée.

A ce jour, 289 ha de semis d'épicéas à potentiel économique et de plantations d'épicéas ont été coupés sur des terrains communaux et privés.

Sur les terrains domaniaux, ce sont 341 hectares de peuplement d'épicéas qui ont été coupés.

Une séquence vidéo réalisée pendant le projet permet de mieux visualiser les techniques utilisées dans le cadre de cette action :

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Vidéo - Coupe d'épicéas avec valeur économique

C1b. Coupe des plantations résineuses en mauvais état et sans intérêt économique.

En certains endroits, on peut se retrouver devant des peuplements qui soit n'ont aucune valeur d'avenir, soit sont inexploitables économiquement parlant (les coûts de l'exploitation seraient trop élevés en raison de la difficulté d'accès et de circulation dans les zones de travail, pour une très faible valeur des arbres). Si les propriétaires ont abandonné toute prétention de faire de la sylviculture de production sur ces zones, ces peuplements ont simplement été coupés et broyés pour nettoyer le parterre de coupe. Des bosquets de résineux ont toutefois été maintenus localement, afin de "fixer" les cervidés dans ces zones soumises à des baux de chasse.

Ce sont 82,53 ha qui ont pu être éliminés par broyage, annelage, cisaillage.

ci-après se trouve une séquence technique retraçant cette action :

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Vidéo - Coupe d'épicéas sans valeur économique

C1c. Coupe des régénérations naturelles de résineux.

De nombreuses zones déboisées ces dernières années sur sols tourbeux ou paratourbeux, n'ont plus été enrésinées en raison de l'absence d'intérêt économique d'une telle opération. Mais comme elles n'ont pas fait l'objet d'un nettoyage du sol lors des coupes, elles sont aujourd'hui envahies de semis souvent denses d'épicéas dans lesquelles aucun investissement n'a été réalisé. Si les propriétaires ont abandonné toute prétention de faire de la sylviculture de production sur ces zones, ces peuplements ont simplement coupés et broyés pour nettoyer le parterre de coupe. Des bosquets de résineux ont toutefois été maintenus localement afin de "fixer" les cervidés dans ces zones soumises à des baux de chasse.

A ce jour, 433 hectares de régénération naturelle de résineux ont été coupés ou broyés.

C1d. Nettoyage des coupes de résineux.

Dans les zones qui auront été mise à blanc dans le cadre de l'action C1a, il a fallu nettoyer le parterre de coupe via la mise en andains de résidus de coupe, à leur broyage éventuel ainsi qu'au bouchage de drains.

Cette action est en fait considérée comme dépendante des facteurs suivants :

- soin accordé à la réalisation des lits de branches ou lits de tronc durant la coupe (densité de branches restant sur le sol après la coupe);

- présence de semis naturels sous la plantation (dépendant de l'âge de la plantation);

- présence de drains sur les parcelles;

- présence d'éricacées sur les parcelles;

- type de sol, hydrologie et niveau de la nappe perchée;

- objectifs de gestion / restauration future : plantation de feuillus indigènes, pâturage, fauchage, mise sous eau...

A ce jour, 507 hectares de coupe de résineux sont considérés comme nettoyés.

C1e. Coupe sélective d'arbres isolés.

Les milieux naturels ouverts, surtout les landes, sont colonisés par une végétation arborée et arbustive (feuillus et résineux) significative lorsque les activités d'entretien, tel un pâturage très extensif, sont arrêtées ou lorsque la densité du gibier est très faible. Il est important de pouvoir réouvrir certains habitats ouverts comme des landes humides, des landes sèches ou tourbières dégradées, en procédant à des coupes sélectives d'arbres ou de buissons.

Compte tenu des recommandations de la CCGRND et du Comité de pilotage, il a été convenu de laisser systématiquement un arbre isolé par hectare en guise de perchoir ou d'abris pour l'avifaune.

Plusieurs techniques ont été utilisées en fonction de la proximité avec des plantations, la densité des arbres à couper et leur taille : coupe à la tronçonneuse ou à la débroussailleuse, annelage (enlèvement d'une bande circulaire d'écorce) ou du broyage à l'aide d'une pelleteuse munie d'un broyeur et se déplaçant sur plateaux.

Environ 1.556 hectares de fagnes ont actuellement subi une coupe sélective d'épicéas, de bouleaux ou de saules isolés.

Ci-après se trouve une séquence technique retraçant cette action :

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Vidéo - Coupe d'arbres isolés

C1f. Coupe de feuillus non indigènes.

En certains endroits, des plantations d'arbres non indigènes ont été effectuées. C'est notamment le cas dans les "Fagnes du Nord-Est", où des plantations d'aulnes blancs (Alnus incana) ont été installées dans plusieurs vallées tourbeuses aujourd'hui classées en RND. Dans ces zones, Alnus incana occupe l'espace normalement occupé par Alnus glutinosa . Quelques Alnus glutinosa se mèlent toutefois aux plantations, ce qui offre un important potentiel de restauration des forêts d'origine.

Différentes techniques ont été étudiées et toutes ne semblent pas avoir la même efficacité:

- l'annelage ou la simple coupe manuelle fonctionnent mal : les arbres rejettent à partir des souches;

- l'arrachage coûte très cher (4.625 € / ha au lieu de 1.042 € prévus), il faut stocker les débris et ce n'est pas très efficace car des débris racinaires persistent et drageonnent;

- bien qu'efficace, le traitement au moyen d'herbicide est interdit en RND et non envisageable étant donné la présence de zones de captage d'eau potable en périphérie du site;

- le décapage du sol sous les racines des arbres, au moyen d'excavatrices sur plateaux donne de bons résultats, mais conduit à la création d'andains imposant.

- la coupe des aulnes (avec valorisation en pellets ou plaquettes) couplées au fraisage des souches pourraient donner de bons résultats (un suivi est en cours).

Les résultats de cette dernière techniques semblent positifs: les relevés floristiques montrent qu'un bon nombre de semis a disparu après un an. Il faudra encore suivre ces zones traitées pendant plusieurs années. Des tests d'arrachage manuel des semis devront dès lors être envisagés. Par la suite, il se peut que le semis naturel s'estompe par perte du pouvoir germinatif (après 2 ans) des diaspores encore présentes dans le sol.

Au total, 21,6 hectares d'aulnes blancs ont été coupés.

Ci-après se trouve une séquence technique montrant la technique utilisée pour éliminer Alnus incana.

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Vidéo - Coupe de feuillus non-indigènes

C2. Restauration hydrologique de tourbières hautes dégradées

C2a. Bouchage et rectification des drains.

De nombreux drains assèchent les différentes zones enrésinées visées. Ils ont été bouchés à différents intervalles avec des remblais et des rémanants lors des travaux de nettoyage du fond des zones où les épicéas ont été éliminés.

Toutefois, des travaux spécifiques de rectification des drains dans les zones à restaurer et les zones annexes ont parfois été nécessaires pour augmenter la quantité d'eau dirigée vers les zones humides. Pour être efficace, le comblement des drains doit être couplé, à intervalles réguliers, à la construction de digues de tourbe en travers de ceux-ci. Cette méthode permet de créer des bassins inondés sous une faible profondeur d'eau, favorables à la recolonisation sphagnale et dans lesquels Molinia caerulea meurt par asphyxie en raison de l'ennoiement permanent.

Plus de 178 kilomètres de drains ont été colmatés au cours du projet. Par colmatage de drains, on entend la réalisation de bouchons en argile ou en tourbe en travers du fossé.

La séquence technique ci-dessous montre la manière dont les travaux ont été réalisés, et expose également les résultats attendus.

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Vidéo - Colmatage de fossés de drainage

C2b1. Décapage de secteurs de tourbières hautes dégradées, en périphérie de secteurs subintacts, jusqu'au niveau moyen de fluctuation de la nappe perchée.

Certains secteurs de tourbières dégradées dominées par Molinia caerulea situés en périphérie de zones subintactes ont été décapés, de manière à éliminer la végétation non caractéristique des tourbières et la couche de tourbe superficielle fortement minéralisée, tout en ramenant la surface du sol à un niveau proche du niveau moyen de fluctuation de la nappe perchée.

Une légère pente et des microreliefs ont pu être aménagés dans les secteurs décapés, afin de créer un gradient d'humidité et de profondeur.

Les produits de décapage ont été utilisés dans la construction de barrages ou au colmatage de drains.

Ces travaux ont impliqué au préalable l'étude des fluctuations de la nappe perchée à l'aide de piézomètre.

Un total de 3,62 hectares de bassins de décapage a été réalisé en périphérie de secteur sub-intact.

C2b2. Décapage de secteurs de tourbières hautes totalement dégradées jusqu'au niveau moyen de fluctuation de la nappe perchée.

Des travaux de restauration similaires à ceux décrits dans l'action C2b1 ont été réalisés sur des tourbières hautes totalement dégradées.

Une surface d'un peu moins de 5 hectares a été réalisée sur des zones totalement dégradées.

La séquence ci-dessous présente les techniques utilisées lors de cette action de décapage.

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Vidéo - Décapage de tourbière

C2c. Mise sous une faible profondeur d'eau de zones de tourbières exploitées.

La technique consiste à mettre sous une faible profondeur d'eau des zones de tourbières exploitées dans lesquelles subsite une faible couche de tourbe résiduelle, par le remodelage de la sole d'exploitation via l'érection de digues minérales ou de tourbe de faible hauteur.

L'érection des digues en argiles a été réalisée avec précision grâce aux données des actions A1 et A2.

Pour l'évacuation des eaux excédentaires deux techniques ont été utilisées:

- Trop plein naturel : la digue est érigée de manière à ce que l'eau puisse s'évacuer sur les côtés.

- Un tuyau PVC est installé au point le plus bas. Sur certaines digues contenant des trop-plein en PVC, 42 glissières ont dû être ajoutées sous les tuyaux pour éviter l'érosion.

Environ 24 hectares de tourbières dégradées sont considérées comme ennoyées sous une faible profondeur d'eau.

Ci-après se trouve une séquence technique montrant les techniques d'érection de digues en tourbe et en argile.

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Vidéo - Réalisation de digue en argile

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Vidéo - Réalisation de digue en tourbe

C2d. Fauchage / Fraisage de secteurs de tourbières hautes dégradées en périphérie de tourbières hautes subintactes.

Ce travail doit surtout être envisagé dans des zones de tourbières hautes dégradées envahies par Molinia caerulea où les fluctuations de la nappe perchée restent faibles, et où les conditions d'hydromorphie permanente sont toujours favorables à la colonisation sphagnale.

Ce phénomène est principalement observé dans les secteurs non drainés dont la dégradation est principalement due à la pratique ancienne du stiernage (pratique ancestrale qui consistait à faucher les plantes des tourbières puis à les ratisser avec les sphaignes pour servir de litière dans les étables, et qui a conduit à faire régresser les espèces typiques des tourbières au profit de Molinia caerulea ).

Ce travail a pour but de détruire les touradons de Molinia caerulea et de mettre la tourbe à nu, de manière à favoriser la germination de phanérogames formant des banques de graines persistantes et la régénération de sphaignes. Cette technique ne permet toutefois pas de faire disparaître Molinia caerulea, mais favorise la création d'une végétation herbeuse plus riche en espèces typiques des tourbières que les peuplements purs de la graminée, ainsi que la reconstitution de tapis de sphaignes.

Au total, ce sont 23 hectares qui ont été fraisés à l'aide d'un engin chenillé à très faible pression au sol (Pistenbully, 80gr/cm2).

C2e. Fermeture des exutoires creusés dans les remparts des traces de lithalse et recreusement de cuvettes de traces de lithalses.

Des exutoires ont été creusés dans les remparts de nombreuses traces de lithalses, dans le but de les assécher, notamment pour y exploiter la tourbe.

Cela a fait disparaître les végétations de tourbières hautes ou de tourbières de transition, typiques des cuvettes de traces de lithalses, dans un grand nombre de ces formations d'origine périglaciaire.

Le colmatage de ces exutoires avec des matériaux minéraux a permis d'inonder les cuvettes sous une faible lame d'eau, ce qui a pour objectif d'éliminer Molinia caerulea et de favoriser la recolonisation des cuvettes par des espèces caractéristiques des tourbières hautes ou de tourbières de transition.

Certaines traces de lithalse, non entaillées d'exutoires, présentent malgré tout une végétation de tourbière dégradée à Molinia caerulea dans les cuvettes. Dans ces traces, un décapage de la végétation et de la couche superficielle de tourbe a permis de reconstituer des caractéristiques hydriques favorables à la réinstallation de milieux de tourbières de transition et tremblantes.

Au total, 98 lithalses ont été restaurés durant les 6 années du projet.

Ci-après se trouve une séquence technique retraçant cette action.

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Vidéo - Colmatage de brèche dans un rempart de trace de lithalse

C3. Travaux d'étrépage

Une grande partie des landes sèches et tourbeuses, ainsi que les tourbières dégradées du plateau des Hautes-Fagnes sont fortement envahies par Molinia caerulea , et donc sont dans un mauvais état de conservation.

Progressivement, la graminée domine l'ensemble des milieux, fait disparaître les espèces typiques des associations végétales et finit par devenir exclusive.

La technique d'étrépage consistait à décaper et enlever la couche superficielle du sol (environ 10 centimètres) en éliminant ainsi totalement la végétation de surface, pour mettre le sol à nu et réactiver la banque de graines. Cette technique a permis de reconstituer très rapidement des landes sèches et tourbeuses typiques, qui devront par la suite faire l'objet d'une gestion régulière par fauchage ou pâturage extensif.

Ce type de travail a généré un volume important de matières organiques et minérales. Plutôt que d'exporter, cette matière fut utilisée pour combler des fossés de drainage et réaliser de manière régulière de petits andains qui ont été placés perpendiculairement à la pente pour contrecarrer la circulation naturelle de l'eau.

Un peu plus de 64 hectares ont été étrépés durant le projet.

Une séquence technique permettant de visualiser les travaux se trouve ci-dessous.

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Vidéo - technique d'étrépage

C4. Travaux de fraisage de restauration.

Cette technique de restauration consistait à fraiser/broyer les touradons de Molinia caerulea jusqu'au niveau du sol, à l'aide d'un engin chenillé très puissant équipé de fléaux. Ce type de travail est envisageable tant dans les zones paratourbeuses et faiblement tourbeuses que dans des zones franchement tourbeuses par temps très sec.

Le ramassage du foin n'est pas possible car la matière végétale est broyée en éléments fins, mais l'engin utilisé a été capable de pousser le broyat sur des tas ou des andains qui ont été laissés sur place.

Cette technique a permis donc d'araser rapidement et en une seule fois de vastes zones de landes humides à touradons de Molinia caerulea et de mettre le substrat à nu, sans exportation de la matière végétale sur de grandes surfaces.

Elle est moins drastique que l'étrépage et donne des résultats moins spectaculaires que celui-ci, car elle n'élimine pas totalement Molinia caerulea , qui régénère en même temps que s'installent des espèces de landes, principalement via l'activation de la banque de diaspores.

Elle est toutefois nettement moins coûteuse que l'étrépage et est envisageable sur des superficies nettement plus importantes que celui-ci.

Par la suite, les surfaces restaurées par fraisage feront l'objet d'un entretien régulier par fauchage ou par pâturage, ce qui permettra de contrôler la prolifération de Molinia caerule a et de favoriser l'extension des espèces typiques des landes.

Au total, 156 hectares ont été fraisés sur des landes sèches, humides, et des tourbières dégradées.

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Vidéo - technique de fraisage

C5. Relancer la régénération feuillue.

La technique a consisté simplement à installer des clôtures en Ursus qui ont un effet de protection vis à vis des cerfs, chevreuils et sangliers.

Cette action concerne de nombreuses zones qui ont été restaurées sur les sols paratourbeux et très hydromorphes car il est indispensable que puissent s'y développer des noyaux de boulaies tourbeuses, de chênaies pédonculées à bouleaux et d'aulnaies rivulaires le long des ruisselets.

Ces différentes zones serviront ensuite de noyaux de régénération et de colonisation.

Un total de 124,5 hectares est clôturé sur sols secs, humides ou paratourbeux.

Ci-après se trouve une séquence technique montrant les travaux effectués.

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Vidéo - Mise en place de clôture de protection de la régénération naturelle feuillue

C6. Installation de l'infrastructure pour mettre en place un pâturage permanent d'ovins.

Le gestion par pâturage est sans doute l'une des techniques d'entretien les plus intéressantes. En effet, la pâturage permet de gérer de vastes superficies (des centaines d'hectares); il est hétérogène (les animaux ne ramènent pas toute la végétation au ras du sol et laissent des plantes intactes par-ci par-là); il respecte mieux les cycles écologiques que la fauche ou l'étrépage (les matières coupées ne doivent pas être évacuées, mais sont transformées et restituées au sol); il ne nécessite ni utilisation de machines, ni apport d'énergies extérieures pour les faire fonctionner; il n'est pas (ou très peu) dommageable pour la faune; il peu être modulé en fonction dde la phénologie de la flore et de la faune; il permet une gestion fine du milieu (en maintenant les animaux plus ou moins longtemps aux endroits désirés selon les nécessités de la gestion).

Au total, un peu plus de 372 hectares sont pâturés via des ovins ou bovins :

- 324 ha par des moutons en Grande Fange

- 19 ha par des bovins à Wihonfagne

- 42 ha par des bovins au Neuwald

- et 4 ha par des bovins au Rurhof

Ci-après une vidéo montrant le pâturage dans les Hautes Fagnes:

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Vidéo - Mise en place de clôture de protection de la régénération naturelle feuillue