Le document présente un état des lieux de la qualité biologique des rivières wallonnes, dans le cadre de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), qui impose aux États membres de l’UE d’atteindre un bon état écologique des masses d’eau d’ici 2027. En Wallonie, quatre groupes d’indicateurs biologiques sont utilisés pour évaluer cette qualité : les diatomées benthiques, les macrophytes, les macro-invertébrés et les poissons. Ces bio-indicateurs permettent une analyse fine et complémentaire des pressions chimiques, physiques et morphologiques sur les cours d’eau. Malgré un réseau de surveillance dense et des efforts en matière d’épuration et de restauration, seuls 50 % des masses d’eau contrôlées présentaient une bonne qualité biologique en 2016, avec de fortes disparités entre le nord urbanisé et le sud ardennais. Des progrès sont attendus grâce aux plans de gestion hydrographiques, mais les écosystèmes aquatiques restent fragiles et leur rétablissement lent.