

Le suivi du loup
Anciennement, le loup était un prédateur naturel de nos régions. Voici plus d'un siècle, il disparaissait pourtant de nos paysages, victime de campagnes d’extermination et d’une pression anthropique croissante sur les milieux naturels et les ressources alimentaires. Aujourd'hui, l'espèce recolonise naturellement son ancienne aire de distribution. Son retour en Wallonie, située au carrefour entre deux voies de dispersion provenant des populations française (de souche italo-alpine) et allemande (de souche polonaise), date de 2016. La création d'un "Réseau Loup" en 2017, voué à recueillir et à analyser de manière rigoureuse et standardisée toutes les informations relatives à cette espèce, a permis le suivi précis de ce retour et continue quotidiennement à évaluer la situation. Les bilans présentés sur ce site sont les sources officielles de données sur le loup en Wallonie.
Dans le cadre du suivi du retour du loup sur notre territoire, chaque donnée compte. Les indices de présence (empreintes, poils, crottes, observations visuelles, prédations etc.) sont précieux pour mieux comprendre la dynamique de recolonisation de l’espèce.
Ce suivi repose en grande partie sur une approche opportuniste, c’est-à-dire sur les informations collectées au hasard des rencontres et des observations. Grâce à ces données, il est possible de localiser les zones de passage ou d’installation et d'adapter les mesures de gestion et de sensibilisation.
Il est essentiel de transmettre ces informations au Réseau Loup le plus rapidement possible afin qu’elles puissent être analysées par des experts. Cette réactivité est particulièrement cruciale en cas de prédation sur des animaux, qu’ils soient domestiques ou sauvages.
© Roger Herman (+ photo de bandeau)
