Une étude génétique belge portant sur près de 1 800 cerfs élaphes révèle qu’environ 4 % d'entre eux viendraient des îles Britanniques, d'Allemagne ou de Pologne. Ces introductions, souvent humaines et parfois illégales, visent à améliorer la chasse ou éviter la consanguinité, mais peuvent perturber les équilibres naturels et introduire des maladies. Des carcasses de cerfs d’élevage seraient utilisées pour remplir les quotas de chasse. C’est la première fois qu’une telle étude mesure aussi précisément l’impact des introductions humaines sur cette espèce en Europe. 

© Artur Pawlak