Les relations liant la pression d’abroutissement, l’impact sur le recrutement des arbres et l’abondance des ongulés sont malheureusement assez mal comprises. Pour combler cette lacune, une vaste expérience portant sur 734 paires de parcelles clôturées et non clôturées de 6 m² (enclos-exclos) a été menée en Wallonie. La hauteur des semis dominants, la densité des semis et la couverture végétale ont été mesurées annuellement dans chaque parcelle de 2016 à 2021. Il apparait que les ongulés peuvent affecter la succession forestière, réduire la richesse en espèces et diminuer la résilience des forêts.
© Violaine Fichefet