Grâce à des caméras installées dans 102 sites à travers le monde, des chercheurs ont étudié comment 163 espèces de mammifères ont réagi aux changements d’activité humaine durant la pandémie. Résultat : les réponses varient fortement selon le lieu et l’espèce. Dans les zones naturelles, les mammifères étaient moins actifs lorsque les humains étaient plus présents. Mais, de façon surprenante, ils étaient plus actifs dans les zones urbaines. De manière générale, beaucoup d’animaux sont devenus plus nocturnes, surtout les carnivores. Ces résultats montrent que toutes les espèces ne réagissent pas de la même façon aux humains, ce que les gestionnaires de la faune doivent prendre en compte.