En Wallonie, la population de sangliers a quadruplé en 30 ans. L’article se penche d’abord sur le potentiel de dispersion du sanglier en se basant sur les données de bagage de marcassins. Deux variables sont analysées : la distance parcourue dans le cadre de la dispersion natale (mouvement à sens unique à partir du site de naissance d’un individu jusqu’à son site de première reproduction) et le taux de cette dispersion natale. Quelques résultats provenant d’une étude génétique sont également présentés. Le génotypage de 1153 sangliers répartis sur l’ensemble de la Wallonie a mis en évidence quatre sous-populations génétiquement homogènes. Un suivi par enquête a aussi été réalisé auprès des conseils cynégétiques et des agents du DNF pour mieux comprendre l’expansion géographique observée.