827 cas positifs ont été recensés chez les sangliers lors de la crise PPA qui a touché la Wallonie.  Cette étude analyse la progression spatiale et temporelle de l’épidémie pour mieux comprendre la vitesse et les modalités de propagation du virus. Deux approches sont utilisées : Une méthode récente pour mesurer localement la vitesse de progression du front épidémique ; Un cadre analytique inédit exploitant les données de cas pour évaluer l’effet des facteurs écologiques sur la dynamique de dispersion du virus. 

Les résultats montrent que les barrières physiques, comme les clôtures installées, ont freiné la propagation du virus. De plus, la progression du front épidémique était plus lente en dehors des zones forestières.  Cette étude propose une méthode innovante, applicable rapidement à d'autres épidémies, pour analyser l’impact de l’environnement sur la propagation de maladies ou d’espèces invasives. Cette approche peut aider à mieux préparer la gestion de futures épidémies, comme celle de la PPA, dans des zones non endémiques.