En Wallonie, les populations de cerfs et de sangliers ont atteint des niveaux records, entraînant des impacts importants sur l’agriculture, la forêt, les écosystèmes et la santé animale. Une étude du DEMNA a montré que ce sont les jeunes mâles qui parcourent les plus grandes distances, avec un taux de dispersion natale élevé (53 % chez les cerfs, 42 % chez les sangliers). Les femelles et juvéniles se dispersent beaucoup moins. Les zones cynégétiques actuelles, adaptées au cerf, sont moins pertinentes pour le sanglier, dont les comportements de dispersion sont plus variés et les déplacements plus étendus.