Le règlement européen relatif à la restauration de la nature (2024/1991) prévoit que les États membres consignent dans un Plan national de restauration la façon dont ils comptent atteindre les objectifs et respecter les exigences fixées par le texte.

Le règlement est ambitieux. Il concerne la vaste majorité du territoire wallon, depuis le domaine agricole aux forêts en passant par les cours d’eau et les milieux urbanisés. Aussi, l’élaboration du Plan ne peut se faire sans la participation des acteurs de terrains, des parties prenantes et des experts.

Journée d'échanges des parties-prenantes et des acteurs de terrain (13 Novembre 2025)

Cette journée s’inscrit dans la continuité de la séance d’information du 18 juin 2025, première étape d’un processus collaboratif et ouvert. Après ce premier temps de découverte du règlement, il s’agit désormais d’aller plus loin : approfondir les échanges, croiser les points de vue et poser avec l'ensemble des participants de nouvelles bases pour la rédaction du Plan.

La matinée propose à travers des exposés ciblés, l'état des lieux des travaux menés au sein des Comités thématiques. Ces exposés sont suivis d’ateliers pratiques et interactifs, conçus principalement pour initier le dialogue et entamer le processus de co-construction et d’enrichissement collectif du Plan.

Retrouvez, ci-après l'ensemble des documents présentés en séance.

Matinée : État des lieux des CT

 

Après-Midi : Ateliers thématiques

Atelier Pollinisateurs

Face au constat du déclin des pollinisateurs, en abondance et en diversité, et en considérant les pressions identifiées sur ces insectes, comment mettre en oeuvre, en Wallonie, les actions stratégiques en milieu agricole qui permettraient d'atteindre les objectifs fixés par le Règlement ?

 

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Atelier Habitats et habitats d’espèces

Le règlement impose des objectifs quantitatifs mais laisse une certaine flexibilité aux États membres quant à leur fixation. Ceux-ci doivent, sur base des meilleures données scientifiques, définir les quantités et qualités d’habitats nécessaires pour leur maintien à long terme. Ils ont la responsabilité d’éviter toute détérioration, d’améliorer continuellement les habitats vers un bon état et de s’assurer que les mesures mises en œuvre permettent d’atteindre ces objectifs. Comment définir les zones où s’appliqueront les mesures de restauration ? Quel suivi mettre en place pour assurer l’atteinte des objectifs fixés par le Règlement ?

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Atelier Écosystèmes forestiers

Le règlement impose aux États membres 

  • d’obtenir des tendances à la hausse pour au moins 6 indicateurs parmi 7 proposés, ainsi que pour l’indice des oiseaux communs des milieux forestiers;
  • de respecter le principe de non-détérioration des habitats et habitats d’espèces, notamment dans les écosystèmes forestiers.

En Wallonie : 28 % des forêts (155 000 ha) sont en Natura 2000, dont 90 000 ha d’habitats d’intérêt communautaire (HIC).

L’atelier s'intéresse aux mesures existantes et propose un screening pour identifier les leviers nécessaires afin de combler l’écart entre la situation actuelle et les exigences du règlement concernant la non-détérioration significative en milieu forestier.

Atelier Cours d’eau

Le plan de suppression des obstacles se basera essentiellement sur le plan de libre circulation des poissons et sur les mesures constitutives encodées dans les PARIS. Ces données ne permettent pour l’instant pas de prendre en compte les cours d’eau non-classésComment prendre en compte les nombreux projets réalisés par les acteurs locaux sur les têtes de bassin dans le plan de restauration ?

L’article 9 impose également en son paragraphe 3 : "Les États membres complètent la suppression des obstacles artificiels conformément au paragraphe 2 par les mesures nécessaires à l’amélioration des fonctions naturelles des plaines inondables adjacentes". De nombreuses plaines inondables adjacentes en Région wallonne font déjà l’objet de mesures de restauration. Comment définir les fonctions naturelles des plaines inondables adjacentes ? Comment identifier sur le territoire, de manière exhaustive, les surfaces des plaines inondables adjacentes faisant déjà l’objet de mesures de restauration et celles qui en bénéficieront dans un futur proche ?